¤ F43.1 [309.81] Etat de stress post-traumatique ESPT
A Le sujet a été exposé à un événement traumatique, dans lequel les 2 éléments suivants étaient présents :
(1) le sujet a vécu, a été témoin ou a été confronté à un événement ou à des événements durant lesquels des individus ont pu mourir ou être très gravement blessés ou bien ont été menacés de mort ou de grave blessure ou bien durant lesquels son intégrité physique ou celle d’autrui a pu être menacée
(2) la réaction du sujet à l’événement s’est traduite par une peur intense, un sentiment d’impuissance ou d’horreur. NB. Chez les enfants, un comportement désorganisé ou agité peut se substituer à ces manifestations
B L’événement traumatique est constamment revécu, de l’une (ou plusieurs) des façons suivantes :
(1) souvenirs répétitifs et envahissants de l’événement provoquant un sentiment de détresse et comprenant des images, des pensées ou des perceptions. NB Chez les enfants, peut survenir un jeu répétitif exprimant des thèmes ou des aspects du traumatisme
(2) rêves répétitifs de l’événement provoquant un sentiment de détresse. NB Chez les enfants, il peut y avoir des rêves effrayants sans contenu reconnaissable
(3) impression ou agissements soudains « comme si » l’événement traumatique allait se reproduire (incluant le sentiment de revivre l’événement, des illusions, des hallucinations, et des épisodes associatifs (flash-back), y compris ceux qui surviennent au réveil ou au cours d’une intoxication). NB Chez les jeunes enfants, des reconstitutions spécifiques du traumatisme peuvent survenir
(4) sentiment intense de détresse psychique lors de l’exposition à des indices internes ou externes évoquant ou ressemblant à un aspect de l’événement traumatique en cause
(5) réactivité physiologique lors de l’exposition à des indices internes ou externes pouvant évoquer ou ressembler à son aspect de l’événement traumatique en cause
C.Evitement persistant des stimulus associés au traumatisme et émoussement de la réactivité générale (ne préexistant pas au traumatisme), comme en témoigne la présence d’au moins 3 des manifestations suivantes :
(1) efforts pour éviter les pensées, les sentiments ou les conversations associés au traumatisme
(2) efforts pour éviter les activités, les endroits ou les gens, qui éveillent des souvenirs du traumatisme
(3) incapacité de se rappeler d’un aspect important du traumatisme
(4) réduction nette de l’intérêt pour des activités importantes ou bien réduction de la participation à ces mêmes activités
(5) sentiment de détachement d’autrui ou bien de devenir étranger par rapport aux autres
(6) restriction des affects (p. ex. incapacité à éprouver des sentiments tendres)
(7) sentiment d’avenir « bouché » (p. ex. pense ne pas pouvoir faire carrière, se marier, avoir des enfants, ou avoir un cours normal de la vie
D. Présence de symptômes persistants traduisant une activation neurovégétative (ne préexistant pas au traumatisme) comme en témoigne la présence d’au moins 2 des manifestations suivantes :
(1) difficultés d’endormissement ou sommeil interrompu
(2) irritabilité ou accès de colère
(3) difficultés de concentration
(4) hypervigilance
(5) réaction de sursaut exagérée
E. La perturbation (symptômes des critères B, C et D) dure plus d’un mois.
F. La perturbation entraîne une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.
Spécifier si :
Aigu : si la durée des symptômes est de moins de 3 mois.
Chronique : si la durée des symptômes est de 3 mois ou plus
Spécifier si :
Survenue différée : si le début des symptômes survient au moins 6 mois après le facteur de stress.
309.81 Posttraumatic Stress Disorder
A. The person has been exposed to a traumatic event in which both of the following
were present:
(1) the person experienced, witnessed,
or was confronted with an event or events that involved actual or threatened
death or serious injury, or a threat to the physical integrity of self or others
(2) the person's response involved intense fear, helplessness, or horror. Note:
In children, this may be expressed instead by disorganized or agitated behavior
B. The traumatic event is persistently reexperienced in one (or more) of the following ways:
(1) recurrent and intrusive distressing
recollections of the event, including images, thoughts, or perceptions. Note:
In young children, repetitive play may occur in which themes or aspects of the
trauma are expressed.
(2) recurrent distressing dreams of the event. Note: In children, there may
be frightening dreams without recognizable content.
(3) acting or feeling as if the traumatic event were recurring (includes a sense
of reliving the experience, illusions, hallucinations, and dissociative flashback
episodes, including those that occur on awakening or when intoxicated). Note:
In young children, trauma-specific reenactment may occur.
(4) intense psychological distress at exposure to internal or external cues
that symbolize or resemble an aspect of the traumatic event
(5) physiological reactivity on exposure to internal or external cues that symbolize
or resemble an aspect of the traumatic event
C. Persistent avoidance of stimuli associated with the trauma and numbing of general responsiveness (not present before the trauma), as indicated by three (or more) of the following:
(1) efforts to avoid thoughts, feelings,
or conversations associated with the trauma
(2) efforts to avoid activities, places, or people that arouse recollections
of the trauma
(3) inability to recall an important aspect of the trauma
(4) markedly diminished interest or participation in significant activities
(5) feeling of detachment or estrangement from others
(6) restricted range of affect (e.g., unable to have loving feelings)
(7) sense of a foreshortened future (e.g., does not expect to have a career,
marriage, children, or a normal life span)
D. Persistent symptoms of increased arousal (not present before the trauma), as indicated by two (or more) of the following:
(1) difficulty falling or staying
asleep
(2) irritability or outbursts of anger
(3) difficulty concentrating
(4) hypervigilance
(5) exaggerated startle response
E. Duration of the disturbance (symptoms in Criteria B, C, and D) is more than 1 month.
F. The disturbance causes clinically significant distress or impairment in social, occupational, or other important areas of functioning.
Specify if:
Acute: if duration of symptoms
is less than 3 months
Chronic: if duration of symptoms is 3 months or more
Specify if:
With Delayed Onset: if onset
of symptoms is at least 6 months after the stressor
|
Symptômes d’évitement |
Symptômes envahissant |
IMAO |
4 semaines 0 8 semaines ++ |
4 semaines 0 8 semaines 0 |
Imopramine |
8 semaines + |
8 semaines 0 |
Désimipramine |
0 |
0 |
Amitriptyline |
8 semaines 0 |
8 semaines + |
Alprazolam |
0 |
0 |
Placebo |
0 |
0 |
Expos. progressive |
++ (durable) |
++ (durable) |
Implosion |
+ |
++ |
PsychoT cognitive |
++ (peu durable) |
++ (peu durable) |
PsychoT dynamique |
+ |
++ (durable) |
Hypnose |
++ (durable) |
+ |
D’après Solomon et al (1992)