Attaque de panique, agoraphobie, trouble panique sans agoraphobie, trouble panique avec agoraphobie, spasmophilie, tétanie
¤ Attaque de panique N.B. Une attaque de
panique ne peut pas être codée en tant que telle. Coder le diagnostic
spécifique, dans lequel survient l’Attaque de panique (p. ex., F40.01[300.21]
Trouble panique avec agoraphobie. (1) palpitations, battements de cœur ou accélération du rythme cardiaque (2) transpiration (3) tremblements ou secousses musculaires (4) sensations de « souffle coupé » ou impression d’étouffement (5) sensation d’étranglement (6) douleur ou gêne thoracique (7) nausée ou gêne abdominale (8) sensation de vertige, d’instabilité, de tête vide ou impression d’évanouissement (9) déréalisation (sentiments d’irréalité) ou dépersonnalisation (être détaché de soi) (10) peur de perdre le contrôle de soi ou de devenir fou (11) peur de mourir (12) paresthésies (sensations d’engourdissement ou de picotements) (13) frissons ou bouffées de chaleur |
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¤ Agoraphobie N.B. L’Agoraphobie ne peut pas être codée en tant que telle. Attribuer le code en rapport avec le trouble spécifique, dans lequel survient l’Agoraphobie (p. ex., F40.01 [300.21] Trouble panique avec agoraphobie ou F40.00 [300.22] Agoraphobie sans antécédents de Trouble panique). A. Anxiété liée au fait de se retrouver dans des endroits ou des situations, d’où il pourrait être difficile (ou gênant) de s’échapper ou dans lesquelles on pourrait ne pas trouver de secours en cas d’Attaque de panique soit inattendue soit facilitée par des situations spécifiques ou bien en cas de symptômes à type de panique. Les peurs agoraphobiques regroupent typiquement un ensemble de situations caractéristiques incluant le fait de se trouver seul en dehors de son domicile ; d’être dans une foule ou dans une file d’attente ; sur un pont ou dans un autobus, un train ou une voiture. N.B. Envisager le diagnostic de Phobie spécifique, si l’évitement est limité à une ou seulement quelques situations spécifiques, ou celui de Phobie sociale, si l’évitement est limité aux situations sociales. B. Les situations sont soit évitées (p. ex. restriction des voyages) soit subies avec une souffrance intense ou bien avec la crainte d’avoir une Attaque de panique ou des symptômes à type de panique ou bien nécessitent la présence d’un accompagnant. C. L’anxiété ou l’évitement phobique n’est pas mieux expliqué par un autre trouble médical, tel une Phobie sociale (par ex. évitement limité aux situations sociales par peur d’être embarrassé), une Phobie spécifique (p. ex. évitement limité à une situation unique comme les ascenseurs), un Trouble obsessionnel-compulsif (p. ex. évitement de la saleté chez quelqu’un ayant une obsession de la contamination), un Etat de stress post-traumatique (p. ex. évitement des stimulus associés à un facteur de stress sévère) ou un Trouble anxiété de séparation (évitement lié au départ du domicile ou à la séparation d’avec les membres de la famille). |
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¤ F41.0x [300.01] Trouble panique sans agoraphobie A. A la fois (1) et (2) : (1) attaques de panique récurrentes et inattendues (2) au moins 1 des attaques s’est accompagnée pendant 1 mois (ou plus) des symptômes suivants : (a) crainte persistante d’avoir d’autres attaques de panique (b) préoccupations à propos des implications possibles de l’attaque ou bien de ses conséquences (par ex. perdre le contrôle, avoir une crise cardiaque, « devenir fou ») (c) changement de comportement important en relation avec les attaques B Absence d’Agoraphobie C Les Attaques de panique ne sont pas dues aux effets physiologiques directs d’une substance (p. ex. une substance donnant lieu à un abus, un médicament) ou d’une affection médicale générale (p. ex. hyperthyroidie) D Les Attaques de panique ne sont pas mieux expliquées par un autre trouble mental, tel une Phobie sociale (p.ex. lors de l’exposition aux situations sociales redoutées), une Phobie spécifique (p. ex. lors de l’exposition à une situation phobogène spécifique), un Trouble obsessionnel-compulsif (p. ex. lors de l’exposition à la saleté chez quelqu’un ayant une obsession de la contamination), un Etat de stress post-traumatique (p. ex. en réponse à un stimulus associés à un facteur de stress sévère) ou à un Trouble anxiété de séparation (p. ex. en réponse au fait d’être éloigné du domicile ou des proches). |
¤ F40.01 [300.21] Trouble panique avec agoraphobie A. A la fois (1) et (2) :
(1) Attaques de panique récurrentes et inattendues
(2) au moins 1 des attaques s’est accompagnée pendant 1 mois (ou plus) des symptômes suivants :
(a) crainte persistante d’avoir d’autres attaques de panique
(b) préoccupations à propos des implications possibles de l’attaque ou bien de ses conséquences (par ex. perdre le contrôle, avoir une crise cardiaque, « devenir fou »)
(c) changement de comportement important en relation avec les attaques
B Présence d’Agoraphobie
C Les Attaques de panique ne sont pas dues aux effets physiologiques directs d’une substance (p. ex. une substance donnant lieu à un abus, un médicament) ou d’une affection médicale générale (p. ex. hyperthyroidie)
D Les Attaques de panique ne sont pas mieux expliquées par un autre trouble mental, tel une Phobie sociale (p.ex. lors de l’exposition aux situations sociales redoutées), une Phobie spécifique (p. ex. lors de l’exposition à une situation phobogène spécifique), un Trouble obsessionnel-compulsif (p. ex. lors de l’exposition à la saleté chez quelqu’un ayant une obsession de la contamination), un Etat de stress post-traumatique (p. ex. en réponse à un stimulus associés à un facteur de stress sévère) ou à un Trouble anxiété de séparation (p. ex. en réponse au fait d’être éloigné du domicile ou des proches). |
L'exception culturelle française :
SPASMOPHILIE (gr. spasmos; philia, tendance)(Féré)[angl. spasmophilia. Syn. cryptotétanie, diathèse spasmophile (Finkenstein) ou spasmogène (Marfan), tétanie chronique constitutionnelle ou idiopathique (Justin Besançon et H.-P. Klotz, 1950), tétanie latente. Prédisposition souvent héréditaire aux crises de tétanie. Elle est caractérisée par une hyperirritabilité neuromusculaire particulière, généralement latente, mais qui peut se manifester par des lipothymies, des paresthésies, des troubles psychiques, des spasmes viscéraux, des crises convulsives ou même des crises typiques de tétanie. La calcémie est normale. L'électromyographie montre une activité répétitive (doublets, triplets) spontanée ou après stimulation (garrot, hyperpnée). La s. semble due à une instabilité spéciale du système, qui contrôle à la fois le métabolisme calcique et l'excitabilité neuromusculaire (glandes parathyroïdes, centres nerveux sous-corticaux).
TETANIE (L. Corvisart, 1852)[angl. tetany. Syndrome observé surtout chez le jeune enfant, plus rarement chez l'enfant, caractérisé par des contractures occupant les extrémités (main d'accoucheur, spasme cardo-pédal, v. ces termes) et capables de s'étendre aux membres et quelquefois au tronc; elles procèdent par accès, mais peuvent être provoquées artificiellement par la compression des vaisseaux et des nerfs des membres atteints, qui met ainsi en évidence un état de spasmophilie (v. ce mot) permanent. La t. survient dans les hypocalcémies avec baisse du calcium sanguin ionisé (hypoparathyroïdies, carences et insuffisances d'absorption calcique) au cours des alcaloses (vomissements) et de certaines maladies infectieuses. - t. chronique constitutionnelle ou idiopathique. V. spasmophilie. - t. chronique hypophysaire (Klinke, 1951). V. ostéodystrophie héréditaire d'Albright. - t. chronique multidystrophique d'Albright (H. P. Klotz). V. ostéodystrophie héréditaire d'Albright. - t. latente. V. spasmophilie.
MAIN D'ACCOUCHEUR (Trousseau)[angl. obstetric hand Syn. main de Trousseau. Attitude particulière de la main, que l'on observe dans la tétanie. Les doigtss contracturés, à demi-fléchis sur la carpe, sont serrés les uns contre les autres de façon à former un cône. C'est la position que l'accoucheur donne à sa main pour pratiquer le toucher manuel.
SPASME CARDO-PEDAL [angl. cardo-pedal spasm. Contracture localisée aux deux mains (v. main d'accoucheur) et aux deux pieds, raidis en varus équin, que l'on observe dans certaines crises de tétanie.
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