Allergies
Fréquence des principaux allergies alimentaires chez l’enfant |
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1 2 3 4 |
Œuf Arachide, Cacahuète Poisson Lait* |
31.5 % 18.1 % 12.6 % 12.6 % |
* En-dessous de 6 mois, le lait est certainement en première position |
L’arachide, cacahuète cachée -Aliments susceptibles de contenir de l’arachide : certaines céréales du petit déjeuner, certains gâteaux apéritifs, pains, « cookies », yaourts, fromages, charcuteries, viande hachée, soupes, soupes « orientales », glaces, frangipane, hamburgers, substituts de viande. -Certains médicaments administrés per os ou par voie injectable, stick labial. N.B. : les laits maternisés ne contiennent plus d’arachide depuis 1995. |
Conseils alimentaires en cas d’allergie à l’arachide
Tout ce qui contient des protéines d’arachide doit être évité :
1) En France, en 1995, aucun lait maternisé ne contient plus d’huile d’arachide
2) Cacahuètes
3) Tous les décors de glace avec poudres dite « de noisettes » (pouvant contenir noisette, amande, cacahuète, etc) ou poudres « de fruits secs » sans précision.
4) Tous les mélanges apéritifs
5) Toutes les confiseries, biscuits et plats tout préparés portant la mention « huile végétale ou graisses végétales » sans précision (par exemple :chips)
6) Repas au restaurant type « fast food »
7) A priori les amandes, tarte et galette des Rois, à la frangipane, etc, attention aux décors de gâteaux d’anniversaire à base de pâte d’amande
8) Les shampoings, les préparations pharmaceutiques à base d’huile d’amande douce
9) Le contact avec les appâts utilisés lors de la pêche (à base d’arachide). Les aliments en poudre pour poissons, oiseaux (peut-être petits mammifères) peuvent contenir de l’arachide : risque à la manipulation, à l’inhalation. Attention aux classes maternelles…
10) Les nouvelles utilisations de cacahuètes : dans des soupes à consistance crémeuse pour en augmenter la saveur ; dans des marinades ou sauce de poulet ou de bœuf Thaï, mélangées à des ice cream mous à base de vanille (en tourbillon).
Conseils alimentaires en cas d’allergie à l’œuf
1) Evictions alimentaires : les œufs sous toutes les formes et les aliments pouvant contenir de l’œuf :
Beignets
Biscottes
Boudin
Charcuteries
Confiserie (adjonction de blanc d’œuf, qui favorise la cristallisation)
Entrées : avec mayonnaise, mimosa, antiboise, monégasque, polonaise
Entremets, œufs à la neige
Farces
Glaces
Gnocchis
Gratins
Mousses de légumes
Pain de mie
Pâtes aux œufs
Pâtes feuilletées
Pâtisseries (meringues en particulier)
Pommes de terre duchesse, gaufrette
Préparations panées
Quenelles
Salades composées
Surimis
Terrine
Les seuls desserts autorisés sont des fruits crus, cuits ou en compote.
Attention : des vins peuvent être clarifiés par des protéines d’œuf. Des fromages à pâte cuite peuvent contenir une protéine d’œuf : le lysozyme (additif conservateur E 1105, non encore soumis à l’étiquetage)
2) Vie courante
Certains shampoings contiennent des protéines d’œuf
3) Médicaments
Certains vaccins antiviraux (en particulier ROR°, Rouvax°, Rudi-Rouvax°, vaccin anti-amarile, Vaxigrip°, Vaccin grippal Ronchèse°, Mutagrip°.
Tous les médicaments contenant du lysozyme : Lysopaïne cp°, Cantalence cp°, Glossothiase°, Hexalyse°, Lyso 6°, Lysocline gl°, Lysocalm°, Oroseptol°, Lysozyme cp°, Rhinobebe solution nasale°
Source de sésame Alimentation : -graines ou huile de sésame ; -certains pains, en particulier ceux utilisés pour les hamburgers ; -certaines marques de biscottes ou de biscuits pour apéritifs, de barres énergétiques aux céréales ; -glaces ou cônes avec enrobage noisettes, certaines margarines ; -les repas dans les restaurants exotiques ou dans les « fast food » sont à proscrire. Médicaments : Le sésame rentre dans la composition de certains médicaments neuroleptiques par voie injectable, de vitamine D par voie orale. Autres : -crèmes cosmétiques, stick labial, huiles corporelles ; -certains aliments pour animaux |
PRINCIPAUX ALLERGENES ALIMENTAIRES |
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ENFANT |
ADULTE |
Œuf 31 % |
Œuf 9 % |
Poissons 13 % Brochet, carpe, perche, colin, hareng, morue, merlan, sardine, saumon, sole, thon |
Poissons 8 % Brochet, carpe, perche, colin, hareng, morue, merlan, sardine, saumon, sole, thon |
Produits laitiers 13% |
Produits laitiers 6 % |
Arachide cacahuètes 18 % |
Fruits à noyaux 16 % Cerise, abricot, pêche, pomme,… |
Autres 25 % Soja, lentilles, noisettes, bœuf, porc, poulet, lapin, crustacés, moutarde, noix de coco |
Ombellifères 11 % Carotte, cerfeuil, persil, céléri |
Fruits de mer 9 % Crabe, crevettes, langoustine, homard, huîtres, moules, palourdes, araignée de mer |
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Autres 40 % Farine de blé, soja, lentilles, petits pois, banane, avocat, kiwi, ail, poireaux, pommes de terre, bœuf, porc, chocolat, épices |
ALLERGENES ALIMENTAIRES Chez
l’enfant de moins de 15 ans, 78.1 % des allergies alimentaires sont représentés
par : ·
arachide, cacahuète ·
blanc d’œuf ·
lait de vache ·
moutarde ·
poisson |
AEROALLERGENES PNEUMALLERGENES Ce
sont tous les allergènes, qui pénètrent dans les voies aériennes. Les
principaux sont : ·
acariens ·
blatte ·
latex ·
moisissures ·
phanères d’animaux ·
pollens |
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TESTS MULTI-ALLERGENIQUES* UNITAIRES ALIMENTAIRES |
TESTS MULTI-ALLERGENIQUES* UNITAIRES AUX PNEUMALLERGENES |
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fp 5 fx 5 *allergènes mélangés |
Technique DPC Immulite Technique Pharmacia Cap System° / UniCAP° |
ALATOP° CIS ALLERGY SCREEN° PHADIATOP°
STALLERTEST° *allergènes mélangés |
Technique AlaSTAT DPC Technique CisBio
Technique Pharmacia CAP System° - UniCAP° Technique Vidas Stallergy Biomérieux |
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TESTS
MULTI-ALLERGENIQUES UNITAIRES ALIMENTAIRES Trophatop°
1 = fx 5 : arachide, cacahuète blanc d’œuf farine de blé lait de vache poisson (morue) soja |
TESTS
MULTI-ALLERGENIQUES UNITAIRES AUX PNEUMALLERGENES PHADIATOP° Sensibilité
Pourcentage des tests positifs chez les sujets allergiques : elle est
de 96 % au sein d’une population pédiatrique allergique respiratoire Spécificité
Pourcentage des négatifs chez les sujets non allergiques : elle est
proche de 90 % Corrélation
avec les tests cutanés : elle est de 96 % |
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Nomenclature
ARTICLE 4 du J.O. du 1er juillet 1999 « La
révélation d’un terrain atopique peut être d’origine alimentaire ou
respiratoire. La mise en évidence de chacune de ces hypersensibilités,
si elle est de type immédiat, requiert 2 étapes hors du diagnostic : -l’une
clinique : interrogatoire minutieux et recherche d’IgE cellulaires
par les tests cutanés et -l’autre
biologique, qui permet une éventuelle identification des IgE au niveau sérique » |
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Nomenclature
ARTICLE 4 du J.O. du 1er juillet 1999 Premier
cas : l’étape clinique est réalisée, c’est-à-dire
l’interrogatoire et les tests cutanés Deuxième
cas : les tests cutanés ne sont pas réalisables On
peut alors avoir recours aux tests sériques de dépistage : tests
unitaires vis-à-vis d’allergènes mélangés dans le même réactif ou
sur le même support Les
tests unitaires vis-à-vis d’allergènes séparés dans le même réactif
ou sur le même support, permettant d’identifier les IgE spécifiques,
ne peuvent en aucun cas être utilisés comme tests de dépistage Le
compte-rendu devra mentionner la technique et la marque du système utilisé
pour identifier les IgE |
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Nomenclature
des tests d’allergie Examens
cumulables sur une même prescription Tests
de dépistage |
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1
mélange respiratoire / Phadiatop° +
3 mélanges alimentaires / Trophatop° 1, 2, 3 ou Trophatop° 1, 2, 4 |
Cotation B
55 3
x B 55 |
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Tests
de confirmation |
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5
IgE spécifiques unitaires pneumallergènes et divers (venins…) 5
IgE spécifiques unitaires alimentaires |
5
x B 55 5
x B 55 |
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PRISE
EN CHARGE DE L’ALLERGIQUE ·
Eviction de l’allergène ·
Mesures de précaution dans l’environnement ·
Traitements symptomatiques ·
Désensibilisation, Immunothérapie spécifique ·
Diversification tardive de l’alimentation |