Surdité de l’enfant

 

On peut classer les déficiences auditives en 4 catégories selon l’importance des pertes :

- Au-dessous de 40 dB, c’est une déficience auditive légère, l’enfant a des difficultés articulatoires, mais son langage se développe normalement, la gêne scolaire est minime ;

- Entre 40 et 70 dB, c’est une déficience moyenne. L’enfant peut acquérir le langage mais de façon imparfaite, l’articulation et la voix sont défectueuses ;

- Entre 70 et 70 dB, c’est une déficience sévère. L’enfant peut identifier les bruits les bruits environnants, il peut distinguer certaines voyelles, mais très difficilement les consonnes. Le langage ne peut être acquis spontanément ;

- Au-delà de 90 dB, c ‘est une déficience auditive profonde. Aucun langage ne peut être acquis sans éducation spécialisée. Ces 2 dernières catégories recouvrent l’ancienne appellation de « sourd et muet ».

 

Des méthodes sont dites objectives, car elles ne demandent pas la coopération de l’enfant.

Le Potentiel Evoqué Auditif

Pour définir le seuil de chaque oreille, il faudra pratiquer un examen plus sophistiqué appelé : le Potentiel évoqué auditif (PEA) . Le PEA consiste à enregistrer au moyen d’électrodes appliquées sur la tête de l’enfant les réactions de celui-ci aux stimulations sonores. Cet examen a des limites et intéresse les fréquences aiguës supérieures à 2000 Hertz. Il faudra comparer les résultats avec ceux des examens dits « subjectifs ».

Les otoémissions

Cet examen n’est pas encore de pratique courante, mais semble avoir un grand avenir, car simple à effestuer, indolore, fiable, et utilisable chez l’enfant dès la naissance.

Il consiste à enregistrer des sons émis par l’oreille, lorsqu’on la stimule à l’aide d’une sonde reliée à un ordinateur. Rapide, précis, il montre, si l’audition est normale ou si la perte auditive est inférieure à 30 dB pour les différentes fréquences.

Depuis 1996, il figure sur le livret de santé de l’enfant conformément à l’examen de dépistage chez le nouveau-né

 

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