Surdité chez la personne âgée, prothèse auditive

 

Les 7 types d’appareils auditifs

1 L’appareil conventionnel

2 Le contour d’oreille

2a) Les prothèses programmables

2b) Les télécommandes

2c) Les prothèses « multiprogrammes »

2d) Les prothèses à gain adaptatif

2e) Les problèmes « numériques » - Première génération

2f) Les appareils « numériques » - Deuxième génération

3 L’intra-conduit

3a) Les Intras « contact »

3b) Les Intras « profond »

4 L’intra-auriculaire ou intra-conque

5 La lunette auditive en voie aérienne

6 La lunette en voie osseuse

0        La boucle d’oreille auditive

Les appareils spéciaux

Les implants cochléaires

 

Le contour d’oreille

Les prothèses « numériques » - Première génération

Si le premier avantage, que procure un appareil numérique, est bien entendu la qualité de la reproduction sonore, il existe maintenant des appareils analogiques de hautes performances (spécificités aux niveaux des microphones, organe récepteur du son et de l’écouteur, organe de reproduction sonore).

Aussi il faudra garder en mémoire le rapport qualité / prix.

En effet les fabricants ont dû investir dans des recherches longues et onéreuses, qui se répercuteront inévitablement sur le prix public.

Les audioprothésistes ont dû parallèlement se former à des nouvelles techniques et s’équiper des matériels informatiques et logiciels adaptés.

Pour les prothèses numériques, le traitement du signal est par principe illimité.

L’un de ces appareils utilise la compression syllabique sur les basses fréquences et le gain adaptatif sur les hautes fréquences, afin d’améliorer l’intelligibilité de la parole.

Toute la difficulté est donc de trouver les bons algorithmes de réglage.

Ces appareils ont néanmoins une présentation identique aux autres appareils, contours et intras, sans augmentation de volume spécifique.

Le terme « Numérique » ne s’adresse réellement qu’aux préamplis, aux filtres et aux amplificateurs, mais en aucun cas aux microphones, ni aux écouteurs ; il convient donc d’être prudent quant à la terminologie.

De même les prothèses analogiques peuvent disposer de réglages numériques, de préamplis numériques, voire de circuits de télécommandes numériques, seuls le ou les amplificateurs numériques les différencient.

Les résultats prophétiques sont particulièrement performants, et le taux de satisfaction des patients a nettement progressé depuis la commercialisation de ces appareils de haute technologie.

Les appareils « numériques » - Deuxième génération

¤ Que peut-on attendre de ces derniers progrès techniques ? Bien évidemment, ces appareils numériques de seconde génération forment un ensemble de produits avec réglage automatique. L’avantage décisif est que l’amplification est régulée dans 4 canaux en tenant compte de la fréquence et du niveau du signal. Ce traitement de signal très évolué protégera les malentendants les plus sensibles contre les effets désagréables de variation de niveaux sonores.

¤ Le traitement de la voix est privilégié : la technologie numérique analyse le signal, fait le tri entre la parole et le bruit, et amplifie de façon privilégiée la partie vocale. La conversation dans le bruit est nettement améliorée, par exemple en cours de conversation en voiture .

¤ Le bruit de fond microphonique est réduit : les 2 microphones mis en œuvre ont un bruit de souffle très faible, contrôlé en permanence par le microprocesseur.

¤ Dans un groupe ou dans une ambiance bruyante « cocktail party », vous tournez la tête vers l’interlocuteur, que vous désirez comprendre.

A cet instant, le système des microphones isole la source du signal, que vous voulez saisir.

Ces appareils sont éventuellement équipés de plusieurs programmes.

Toutes ces innovations réunies permettent une satisfaction du patient supérieure à 90 %, dans de bonnes conditions de réalisations techniques

 

Les appareils spéciaux

Les implants cochléaires

Lors d’une surdité totale bilatérale non appareillable par les systèmes précédents, on peut avoir recours à l’implantation d’une ou plusieurs électrodes dans l’oreille interne au niveau de la cochlée.

Ces systèmes se composent d’un émetteur extérieur de la taille d’un paquet de cigarettes relié à une bobine émettrice, qui vient stimuler un système récepteur implanté sous la peau de la mastoide ; lui-même est relié aux électrodes de stimulations intracochléaires.

Coût moyen des appareils auditifs en France en 1998

 

Contour d’oreille

Intra-auriculaire

 

Appareil à gain non adaptatif

6,000 FF

7,000 FF

 

Appareil à gain adaptatif monocanal programmable

7,000 FF

8,000 FF

Télécommande supplément

Appareil à gain adaptatif multicanal programmable

8,500 FF

9,500 FF

2,000 FF

Appareils numérisés

11,000 FF

12,000 FF

 

 

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