Troubles du sommeil
Troubles du sommeil Troubles primaires du sommeil Dyssomnies |
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¤ F51.1 [307.44] Hypersomnie primaire A La plainte essentielle est une somnolence excessive, d’une durée d’au moins un mois (ou au moins en cas d’hypersomnie primaire récurrente), comme en témoignent des épisodes de sommeil prolongé ou des épisodes de sommeil diurne survenant presque tous les jours. B La somnolence excessive est à l’origine d’une souffrance marquée ou d’une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants. C La somnolence excessive n’est pas mieux expliquée par une insomnie, ne survient pas exclusivement au cours d’un autre Trouble de sommeil (p. ex., une Narcolepsie, un Trouble du sommeil lié à la respiration, un Trouble du sommeil lié au rythme circadien ou une Parasomnie) et ne peut pas non plus être expliquée par une quantité insuffisante de sommeil. D La perturbation ne survient pas exclusivement au cours d’un autre trouble mental. E La perturbation n’est pas liée aux effets physiologiques directs d’une substance (p. ex., une substance donnant lieu à un abus, un médicament) ou d’une affection médicale générale. Spécifier si : Récurrente s’il existe des périodes de somnolence excessive d’une durée d’au moins 3 jours, survenant plusieurs fois par an, pendant au moins 2 ans. |
¤ F51.0 [307.42] Insomnie primaire A La plainte essentielle est une difficulté d’endormissement ou de maintien du sommeil, ou un sommeil non réparateur, ceci pendant au moins 1 mois. B Perturbation du sommeil (ou la fatigue diurne associée) est à l’origine d’une souffrance marquée ou d’une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants. C La perturbation du sommeil ne survient pas exclusivement au cours d’une Narcolepsie, d’un Trouble du sommeil lié au rythme circadien ou d’une Parasomnie . D. La perturbation ne survient pas exclusivement au cours d’un autre trouble mental (p. ex., un Trouble dépressif majeur, une Anxiété généralisée, un Delirium). E La perturbation n’est pas liée aux effets physiologiques directs d’une substance (p. ex., une substance donnant lieu à un abus, un médicament) ou d’une affection médicale générale |
¤ G47.4 [347] Narcolepsie (Gelineau) A Attaques irrésistibles d’un sommeil réparateur survenant quotidiennement pendant au moins 3 mois. B Présence d’au moins 1 des 2 critères suivants : (1) cataplexie (c-à-d brefs épisodes de perte soudaine du tonus musculaire bilatérale, le plus souvent en rapport avec une émotion intense). (2) intrusion récurrente d’éléments du sommeil paradoxal SP (à mouvements oculaires rapides REM) lors des transitions veille / sommeil se manifestant par des hallucinations hypnopompiques ou hypnagogiques ou par des paralysies du sommeil en début ou en fin d’épisodes de sommeil. C La perturbation n’est pas liée aux effets physiologiques directs d’une substance (p. ex., une substance donnant lieu à un abus, un médicament) ou d’une autre affection médicale générale. |
Narcolepsie (gr. narkê, assoupissement ; lêptikos, qui prend) (Gélineau, 1880)[angl. narcolepsy]. Exagération pathologique du besoin de dormir, tendance irrésistible au sommeil, survenant par accès. – La n. peut être essentielle, généralement associée à la cataplexie (maladie de Gélineau), aux paralysies du réveil et aux hallucinations hypnagogiques ; elle est le plus souvent symptomatique (tumeurs encéphaliques, traumatisme crânien, obésité, diabète, épilepsie Cataplexie (gr. kata, sur ; plêssein, frapper)[angl. cataplexy]. 1° Nom donné à l’état cataleptique (gr katalambanein, suspendre) chez les animaux (Preyer). – 2° Apoplexie (gr. apoplêssô, je frappe de stupeur) foudroyante. – 3° (Henneberg). Affection caractérisée par la perte soudaine plus ou moins complète du tonus, sous l’influence d’une émotion. Tantôt généralisée, tantôt ne portant que sur les membres supérieurs ou les membres inférieurs, la c. est de courte durée, sans abolition de la conscience ; elle coincide presque toujours avec la narcolepsie, dont elle serait une complication pour certains auteur Hypnopompique (gr. hupnos, sommeil ; pompê, renvoi)[angl. hypnopompic]. Se produisant au réveil Hypnagogique (gr. hupnos, sommeil ; agôgos, qui amène)[angl. hypnagogic]. Qui conduit au sommeil |
¤ G47.3 [780.59] Trouble du sommeil lié à la respiration A Fractionnement du sommeil provoquant une somnolence excessive ou une insomnie, lié à une affection respiratoire en rapport avec le sommeil (comme p. ex., un syndrome d’apnées obstructives SAOS ou centrales ou un syndrome d’hypoventilation alvéolaire centrale). B La perturbation n’est pas mieux expliquée par un autre trouble mental et n’est pas liée aux effets physiologiques directs d’une substance (p. ex., une substance donnant lieu à un abus, un médicament) ou d’une autre affection médicale générale (autre qu’un trouble respiratoire). Note de codage. Le trouble du sommeil lié à la respiration doit aussi être enregistré sur l’axe III. Pickwick (syndrome de) ou Pickwickien (syndrome) (d’après l’aspect d’un personnage du roman de Ch. Dickens : « Les Papiers Posthumes du Pickwick Club ») (décrit par Sieker et collab., 1955 ; nommé par Burwell et collab., en 1956)[angl. Pickwickian syndrome]. Syndrome caractérisé par une très forte obésité et une hypoventilation alvéolaire chronique avec hypoxémie et hypercapnie, entraînant cyanose, polyglobulie et même défaillance cardiaque droite. Les troubles du sommeil constituent un élément essentiel du syndrome : accès de somnolence diurne, sommeil nocturne agité entrecoupé de fréquents réveils et surtout de pauses respiratoires parfois mortelles. On distingue le type Burwell, qui évolue vers l’insuffisance cardio-respiratoire, et le type Joe dominé par les troubles du sommeil |
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¤ F51.2 [307.45] Trouble du sommeil lié au rythme circadien (auparavant Trouble du rythme veille-sommeil) A Fractionnement persistant ou récurrent du sommeil responsable de somnolence excessive ou d’insomnie, et qui est lié à une absence de synchronisme entre l’horaire veille-sommeil propre à un individu et l’horaire veille-sommeil approprié à son environnement. B La perturbation du sommeil est à l’origine d’une souffrance marquée ou d’une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants. C La perturbation ne survient pas exclusivement au cours d’un autre trouble du sommeil ou d’un autre trouble mental. D La perturbation n’est pas liée aux effets physiologiques directs d’une substance (p. ex., une substance donnant lieu à un abus, un médicament) ou d’une affection médicale générale. Spécifier le type : Type avec retard de phase : endormissements et réveils tardifs persistants avec incapacité à s’endormir ou s’éveiller à un moment plus précoce. Type de changement de fuseaux horaires (jet-lag) : périodes de sommeil et de veille survenant à des moments inappropriés de la journée selon l’heure locale après des voyages répétés comportant le passage de plus d’un fuseau horaire. Type travail posté : insomnie pendant la principale période de sommeil ou somnolence excessive durant la principale période de veille en rapport avec un travail posté de nuit ou des modifications fréquentes des horaires de travail. Type non spécifié : (p. ex., avec avance de phase, alternance veille-sommeil différente de 24 heures, alternance veille-sommeil irrégulière, ou autre modèle non spécifié) |
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¤ F51.9 [307.47] Dyssomnie non spécifiée La catégorie des dyssomnies non spécifiées est réservée aux insomnies, hypersomnies, ou aux perturbations des rythmes circadiens, ne remplissant les critères d’aucune dyssomnie spécifique. Les exemples comprennent : (1) Plaintes significatives d’insomnie ou d’hypersomnie en relation avec des facteurs environnementaux (p. ex., bruit, lumière, dérangements fréquents) (2) Somnolence excessive en relation avec une privation de sommeil persistante (3) Syndrome idiopathique des « Jambes sans repos » : sensations gênantes (p. ex., inconfort, sensations de fourmillement ou agitation) provoquant un besoin intense de bouger les jambes. Ces sensations débutent typiquement dans la soirée avant l’endormissement, sont temporairement soulagées par un mouvement de la jambe ou par la marche, et se remanifestent, lorsque les jambes sont à nouveau immobiles. Ces sensations peuvent retarder le sommeil ou réveiller l’individu pendant son sommeil. (4) Syndrome idiopathique des mouvements périodiques des membres (« myoclonies nocturnes ») : secousses répétées, brèves ou de faible amplitude des membres, particulièrement au niveau des extrémités inférieures. Ces mouvements débutent aux alentours de l’endormissement et diminuent pendant les stades 3 et 4 du sommeil non-paradoxal et pendant le sommeil paradoxal. Les mouvements surviennent habituellement de façon rythmique toutes les 20 à 60 secondes et provoquent de brefs éveils répétés. Typiquement l’individu ne se rend pas compte des mouvements, mais peut se plaindre d’insomnie, de réveils fréquents ou de somnolence excessive, si les mouvements sont très nombreux. (5) Situations, dans lesquelles le clinicien conclut à une dyssomnie, mais est incapable de décider si elle est primaire, liée à une affection somatique ou provoquée par une substance. |
CPAP Continuous Positive Airway Pressure, PPC Pression Positive Continue
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Adrafinil Olmifon 300° Lafon |
Modafinil Modiodal 100° Lafon |
Dextroamphétamine Dexédrine° |
Méthylphénidate Ritaline 10° Novartis |
2 à 4 comprimés par jour. Coût du traitement journalier : 2.38 à 4.76 FF |
La dose journalière recommandée est de 200 à 400 mg, soit 2 à 4 comprimés par jour. Coût du traitement journalier : 41.98 à 83.96 FF. Le modafinil peut être administré en une prise unique le matin ou en 2 prises quotidiennes matin et midi en fonction de la réponse du patient |
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