Hépatites chroniques

 

Etiologie des hépatites chroniques

Déficit en a1-antitrypsine

Hépatite virale

Virus de l’hépatite B (VHB)

VHB + surinfection par virus de l’hépatite D (VHD)

Virus de l’hépatite C (VHC)

Hépatite « non A non C »

Maladie de Wilson

Médicaments et substances toxiques

Acétaminophène paracétamol, amiodarone Cordarone°, aspirine, dantrolène Dantrium°, éthanol, isoniazide Rimifon°, méthyldopa Aldomet°, nitrofurantoine Furadantine°, oxyphénisatine, perhexiline maléate, phénytoine Di-Hydan°, Dilantin°, propylthiouracile, sulfonamides

Origine inconnue (« cryptogénique »)

 

Signes cliniques et biologiques d’hépatite chronique

Type d’hépatite

Test(s) diagnostique(s)

Autoanticorps

Traitement

Hépatite B chronique

AgHBs, Ig anti-HBc, AgHBe, ADN-VHB

Rare

Interféron a

Hépatite C chronique

Anti-VHC (EIA*  et RIBA), ARN-VHC

Anti-LKM1

Interféron a

Hépatite D chronique

Anti-VHD, ARN-VHD, AgHBs, Ig anti-HBc

Anti-LKM3

Interféron a (?)

Hépatite chronique active autoimmune HCAAI

FAN (homogène), anti-LKM1 (+), hyperglobulinémie

FAN, anti-LKM1

Prednisone, azathioprine

EIA : enzyme immunoassay (test immunoenzymatique)

RIBA : recombinant immunoblot assay

LKM 1 Anticorps anti-liver-kidney microsomes type I (microsomes de foie et rein)

 

RECHERCHE DE L’ADN DU VIRUS DE L’HEPATITE B : INTERPRETATION

ADN VIRAL POSITIF

ADN VIRAL NEGATIF

Ag HBe+

Ac anti-HBe-

Ag HBe-

Ac anti-HBe+

Ac anti-HBs+

Ag HBe-

Ac anti-HBe+

Ag HBe+

Ac anti-HBe-

- 80 % des cas :

Hépatite B chronique réplicative

- Mutation de la région pré-C : Hépatite B chronique plutôt agressive

- Réactivation du virus B au cours d’une immunosuppression

- Mutation de la région S, pré-S ; se rencontre chez l’immunodéprimé

- Anticorps anti-HBs de faible affinité, détecté dans un complexe immun

- Arrêt de la réplication

- Contrôler la séroconversion Ag HBs / Ac anti-HBs (mais l’éradication du virus est rare)

Porteur sain ?

- Séroconversion prochaine à contrôler sur un nouveau prélèvement

- Mutant non détecté par la technique de biologie moléculaire

 

Le sous-typage est utilisé pour les études épidémiologiques en particulier pour le suivi de la migration des populations. Il repose sur l’utilisation d’anticorps reconnaissant les différents sous-types. Le déterminant « a » est constamment retrouvé, 2 autres paires de déterminants mutuellement exclusifs sont d écrits : « d » ou « y » et « w » ou « r ».

a

d

y

w

adw

ubiquitaire

ayw

Afrique, Europe

r

adr

Extrême Orient

ayr

Vietnam, Inde

LES DIFFERENTS SOUS-TYPES DE VHB ET LEUR CORRESPONDANCE GEOGRAPHIQUE

 

EFFET DES MUTATIONS DU VHB : Ag HBs+, Ag HBe-, ADN VHB+

Région mutée

Conséquences moléculaires

Effets cliniques ou biologiques

Pré S / S

Changement des déterminants d / y, w / r

Perte du déterminant IIa

Inconnu

 

Absence de protection vaccinale

Absence de l’expression de l’Ag HBs

Pré C / C

Perte de l’Ag Hbe

Reconnaissance altérée par le système T

Effet cytopathique direct

 

Hépatite sévère ou fulminante

Polymérase

Dysfonctionnement de la polymérase

Latence

 

Répartition du portage chronique de HBV :  Ag HBs+, Ag HBe-, Ac HBe+, ADN VHB-

Classification

Portage chronique de HBV

Zones géographiques

Forte prévalence

5 à 10 %

Afrique, Asie du Sud-Est

Prévalence intermédiaire

2 à 5 %

Italie, Afrique du Nord, Espagne, Grèce, Japon

Faible prévalence

0 , 30 %

Europe du Nord, USA

 

Marqueurs sérologiques et biologiques de l’infection chronique par le virus de l’hépatite B (VHB).

Formes virologiques

Marqueurs virologiques

Biochimie

VHB sauvage Ag HBe+

Ag HBs+

Anti-HBc+

Ag HBe+

Ag pré-S1 +

ADN-VHB+ (Génostic°)

ALT normales

·               Tolérance immunitaire

·               IgM1 anti-HBc-

ALT augmentées

·               Rupture de tolérance

·               IgM1 anti-HBc+

VHB sauvage anti-HBe+

Ag HBs+

Anti-HBc+

Ag HBe- / Anti HBe+

Ag Pré-S1-

ADN-VHB- (Génostic°, bDNA)

PCR-VHB + / -

ALT normales

(tous les 3 mois pendant au moins 1 an)

 

IgM1 anti-HBc-

VHB muté Ag HBe-

Ag HBs+

Anti-HBc+

Ag HBe- /  Anti-HBe+

Ag pré-S1+

ADN-VHB fluctuant

PCR-VHB+

ALT fluctuantes

 

 

IgM1 anti-HBc fluctuantes

PCR : polymerase chain reaction; ALT : alanine amino-transferase; ADN : acide désoxyribonucléique; VHB : virus de l’hépatite B; Ag : antigène. 1 : IgM recherchées par méthode ultrasensible.

 

Diagnostic sérologique de l’hépatite B

Marqueurs sériques

Interprétation

Ag HBs+

Infection en cours

Ag HBe+

Multiplication virale importante

Ac anti-HBs+

Guérison, protection (spontanée ou vaccination)

Ac anti-HBe+

Faible infectiosité, pronostic favorable

Ac anti-HBc+

- IgM+ : infection récente

- IgM- et IgM+ : avec Ag HBs- : infection guérie

                            avec Ag HBs+ : infection chronique

ADN polymérase+ et ADN viral+ : témoignent de la multiplication virale

 

Diagnostic sérologique de l’hépatite Delta associée à l’hépatite B

 

Co-infection

Surinfection

Sérologie initiale (1er mois)

HBV

Ag HBs

+

+

IgM anti-HBc

+

-

HDV

Ag HD

transitoire

transitoire

Anti-HD

séroconversion

séroconversion

IgM anti-HD

séroconversion

séroconversion

 

Evolution de la sérologie de l’hépatite Delta associée à l’hépatite B

Evolution (> 6 mois)

cas général

fréquent

rare

cas particulier*

HBV

Ag HBs

-

+

+

+

HDV

Ag HD

-

-

-

+

 

Anti-HD

+

+

+

+

 

IgM anti-HD

-

+

-

+

* Fréquent chez des sujets VIH positif

 

Score numérique de Knodell*

SCORE DE KNODELL

Score Metavir

L’activité (A0 à A3) et la fibrose (F0 à F4) sont quantifiées séparément

Activité (nécrose et inflammation)

Fibrose

Absente

Minime

Modérée

Sévère

Cirrhose

A0

A1

A2

A3

F0

F1

F2

F3

F4

Index I

 

Index II

 

Index III

 

Index IV

Nécrose périportale et nécrose en pont (cotée de 0 à 10)

Nécrose focale et dégénérescence intralobulaire (cotée de 0 à 4)

Inflammation portale (cotée de 0 à 4)

Fibrose (cotée de 0 à 4)

* Le résultat est rendu en scores semi-quantitatifs pour chaque lésion, dont l’addition donne le score global par exemple 1 – 0 – 3 – 1 : score global = 5

 

Lamivudine Zeffix° Glaxo Wellcome

Vidarabine Vira-MP° Fabre Sinbio

Le traitement doit être mis en place par un médecin expérimenté dans la prise en charge de l’hépatite B chronique.

La posologie recombinante de Zeffix° est de 100 mg une fois par jour.
Durée du traitement :

-Chez les patients Ag-HBe positifs, le traitement doit être administré jusqu’à la séroconversion Ag-HBe (détection des anticorps anti-HBe avec disparition des Ag-HBe et de l’ADN-VHB) confirmée par les 2 prélèvements sériques consécutifs ou jusqu’à la séroconversion Ag-HBs. L’arrêt du traitement peut également être envisagé chez les patients Ag-HBe positifs en cas de perte d’efficacité mise en évidence par un retour persistant des valeurs sériques d’ALAT ou d’ADN-VHB aux valeurs mesurées avant traitement, une détérioration des signes histologiques hépatiques, ou d’autres signes d’hépatite.

-Chez les patients Ag-HBe négatifs (« pre-core » mutants), la durée optimale du traitement n’est pas connue. Un arrêt du traitement peut être envisagé après séroconversion Ag-HBs ou en cas de perte d’efficacité comme définie ci-dessus.

-Chez les patients, qui développent un mutant YMDD, l’arrêt du traitement peut être envisagé en cas de séroconversion Ag-HBe ou en cas de perte d’efficacité comme définie ci-dessus.

-Chez les patients présentant une atteinte hépatique décompensée, l’arrêt du traitement n’est pas recommandé.

Si le traitement par Zeffix° est interrompu, les patients doivent faire l’objet d’une surveillance régulière afin de dépister d’éventuels signes de rechute de l’hépatite

Hépatite chronique active virale B

Voie IM exclusivement

Cure de 4 semaines : 10 mg/kg/jour pendant 5 jours suivis de 5 mg/kg/jour pendant 23 jours, administrés en 2 injections IM à 12 h d’intervalle.

La vidarabine phosphate est administrée par voie intramusculaire après reconstitution d’une solution, qui s’obtient en ajoutant aseptiquement au lyophilisat 5 ml d’eau pour préparation injectable. Le flacon contient alors 5.5 ml de solution.
Chaque millilitre de solution contient 200 mg de vidarabine phosphate

 

Manifestations extra-hépatiques de l’hépatite C

 

Cryoglobulinémie mixte

Glomérulonéphrite GN

Porphyrie cutanée tardive PCT

Lymphome de faible malignité

Thyroidite auto-immune

Lichen plan

Syndrome de Gougerot-Sjögren

Aphasie

Péri-artérite noueuse PAN

Erythème noueux EN

Fibrose pulmonaire idiopathique FPI

Niveau de preuve en faveur de l’association

+++

+++

+

+

+

+

-

-

-

-

-

 

 

Réponse prolongée avec bithérapie en fonction du génotype et de la charge virale

 

Génotype 2 ou 3

ARN VHC < 2.106 *

ARN VHC > 2.106 *

48 semaines

 

64 %

64 %

24 semaines

 

60 %

67 %

Génotype 1, 4 ou 5

-ARN VHC < 2.106 *

-ARN VHC > 2.106 *

 

36 %

36%

 

35 %

8 %

* 2.106 = 2 000 000 virions / ml

Source : Poynard et al., Lancet 1998; 352 : 1426 - 1432

 

Recommandations en matière de modification de posologie

Tests de laboratoire

Diminuer la dose de ribavirine à 600 mg / jour*, si :

Diminuer la dose d’interféron à 1.5 million d’UI / dose, si :

Interrompre définitivement la ribavirine et l’interféron, si :

Taux d’hémoglobine

< 10 g / dl

-

< 8.5 g / dl

Taux d’hémoglobine chez le patient ayant un antécédent cardiaque

Diminution de 2 g / dl du taux d’hémoglobine sur une période de 4 semaines de traitement (diminution systématique de la dose)

< 12 g / dl après 4 semaines de traitement à une dose déjà réduite

Globules blancs

-

< 1.5 x 109 / l

<1.0 x 109 / l

Neutrophiles

-

<0.75 x 109 / l

< 0.5 x 109 / l

Plaquettes

-

< 50 x 109 / l

< 25 x 109 / l

Bilirubinémie directe

-

-

2.5 x LNS **

Bilirubinémie indirecte

> 5 mg / dl

-

> 4 mg / dl plus de 4 semaines

Créatininémie

-

-

> 2.0 mg / dl

ALAT / ASAT

-

-

2 x valeurs initiales et > 10 x LNS **

Les patients, dont la dose de ribavirine a été diminuée à 600 mg par jour, doivent recevoir une gélule à 200 mg le matin et deux gélules à 200 mg le soir.

** Limite Normale Supérieure

Source : d’après le texte d’ATU de cohorte

 

Hépatite chronique : qui traiter* ? (consensus international)

Arrêt alcoolisme et toxicomanie

Cirrhose compensée, enfants atteints d’hépatite C

Co-infectés par VIH, si VIH stable

Hépatite aiguë

Hépatite chronique active HCA (activité modérée et sévère et/ou fibrose)

Patients transplantés

Transaminases normales : seulement dans le cadre d’essais cliniques

* La décision thérapeutique doit prendre en compte l’âge physiologique du patient et l’existence de la comorbidité

 

Hépatite chronique C : comment traiter ? (consensus international 1999)

Patients naïfs, traitement combiné IFN +Riba

- génotype 2 et 3 : durée 6 mois

- génotype 1 : durée 6 mois si virémie < 2.106 gen./ml

                                12 mois si virémie > 2.106 gen/ml

- si CI à la ribavirine : IFN 3 M x 3 sem., 12 mois

                                   Stop si ARN CHC + à 3 mois

Patients répondeurs rechuteurs, 2 options :

- traitement combiné + Riba 6 mois

- traitement par IFN = 3 MU x 3 sem., 12 mois

                     arrêt du traitement, si ARN VHC + à 3 mois

Patients non répondeurs : essais cliniques

 

Interféron alfa-2b Introna° Schering Plough

Interféron alfa-2a Laroféron° Roche

Interféron alfa-2a Roféron°-A

Interféron alfa-2b recombinant Viraféron° solution injectable Schering Plough

Ribavirine Rebetol° Schering Plough

Hépatite B chronique

La dose recommandée se situe entre 5 millions et 10 millions d’UI, par voie sous-cutanée, 3 fois par semaine (tous les 2 jours) pendant 4 à 6 mois. Si aucune amélioration dans les taux d’ADN-VHB sérique n’est observée après 3 à 4 mois de traitement (à la dose de 10 millions d’UI, si tolérée), le traitement par l’interféron alfa-2b devra être interrompu.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Hépatite C chronique

La dose recommandée est de 3 millions d’UI par voie sous-cutanée, 3 fois par semaine (tous les 2 jours). La plupart des patients, qui répondent au traitement, présentent une amélioration des taux des ALAT (SGPT) dans les 3 à 4 mois. Chez ces patients, le traitement doit être poursuivi à la posologie de 3 millions d’UI 3 fois par semaine (tous les 2 jours) pendant 12 mois.

La durée optimale du traitement n’a pas encore été établie. Il n’existe aucune étude clinique comparant directement 12 à 18 mois, cependant une prolongation de traitement à 18 mois peut être envisagée utilement chez certains patients. En l’absence de réponse après 3 à 4 mois de traitement, il faut envisager l’arrêt du traitement par interféron alfa-2b.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Hépatite chronique active C

La dose recommandée est de 3 M UI administrées en SC ou en IM 3 fois par semaine pendant une durée maximale de 12 mois.

Coût du traitement journalier : 79.37 FF (bte de 1 nécessaire) ; 67.99 FF (bte de 6 nécessaires) ; 66.60 FF (bte de 12 nécessaires).

Chez la plupart des répondeurs, une baisse des transaminases (ALAT) est observée en 3 à 4 mois.

L’absence de réponse après 3 à 4 mois de traitement doit faire envisager l’arrêt du traitement. Il est recommandé d’adresser à nouveau le patient dans le service hospitalier ayant effectué la prescription initiale.

Hépatite chronique B

-Roféron-A est indiqué dans le traitement de l’hépatite B chronique de l’adulte, histologiquement prouvée, avec présence de marqueurs de la réplication virale, c’est-à-dire ADN du VHB, ADN polymérase ou l’antigène HBe.

-Posologie recommandée :

Le schéma de traitement optimal n’a pas encore été établi. La dose se situe généralement entre 2.5 M UI/m2 et 5 M UI/m2 de surface corporelle, administrée en sous-cutané 3 fois par semaine pendant 4 à 6 mois.

La posologie peut être adaptée en fonction de la tolérance du patient au médicament.

Si aucune amélioration n’a été observée après 3 ou 4 mois de traitement, l’arrêt du traitement doit être envisagé

-Enfant :

Des doses allant jusqu’à 10 M UI/m2 ont été administrées sans incident aux enfants ayant une hépatite chronique B. L’efficacité du traitement n’a cependant pas été démontrée.

Hépatite chronique C

-Roféron-A est indiqué dans le traitement de l’hépatite chronique C de l’adulte, histologiquement prouvée, avec anticorps VHC positifs et élévation de l’alanine aminotransférase sérique (ALAT), en l’absence de décompensation hépatique. Il n’a pas été mis en évidence de bénéfice à long terme sur les plans clinique ou histologique.

Chez les patients répondeurs, l’ALAT sérique va se normaliser  et/ou la concentration sérique en ARN du VHC va diminuer significativement.

Posologie initiale :

En traitement d’attaque, Roféron-A doit être administré à la posologie de 3 à 6 millions d’UI par voie sous-cutanée ou intramusculaire, 3 fois par semaine pendant 6 mois, si la tolérance du patient le permet. Chez les patients non répondeurs après 3 à 4 mois de traitement, l’arrêt de Roféron-A doit être envisagé.

-Posologie d’entretien

Les patients, dont les ALAT sériques se sont normalisées, nécessitent un traitement d’entretien à la dose de 3 millions d’UI, par voie sous-cutanée ou intramusculaire, 3 fois par semaine, pendant 6 mois supplémentaires, afin de consolider la réponse complète. La durée optimale du traitement n’a pas encore été déterminée.

-Remarque : chez la majorité des patients, qui rechutent après avoir reçu un traitement approprié, les rechutes surviennent le plus souvent dans les 4 mois, qui suivent l’arrêt du traitement.

Hépatite B chronique

La dose recommandée se situe entre 5 millions et 10 millions d’UI par voie sous-cutanée, 3 fois par semaine (tous les 2 jours), pendant 4 à 6 mois. Si aucune amélioration dans les taux d’ADN-VHB sérique n’est observée après 3 à 4 mois de traitement de traitement (à la dose de 10 millions d’UI, si tolérée), le traitement par interféron alfa-2b devra être interrompu.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Hépatite C chronique

La dose recommandée est de 3 millions d’UI par voie sous-cutanée, 3 fois par semaine (tous les 2 jours). La plupart des patients, qui répondent au traitement, présentent une amélioration des taux des ALAT (SGPT) dans les 3 à 4 mois. Chez ces patients, le traitement doit être poursuivi à la posologie de 3 millions d’UI, 3 fois par semaine (tous les 2 jours) pendant 12 mois.

La durée optimale du traitement n’a pas encore été établie. Il n’existe aucune étude clinique comparant directement 12 à 18 mois, cependant une prolongation de traitement à 18 mois peut être envisagée chez certains patients.

En l’absence de réponse après 3 à 4 mois de traitement, il faut envisager l’arrêt du traitement par interféron alfa-2b.

Solution injectable en stylo prérempli :

Vidaféron° solution injectable en stylo prérempli contient une cartouche multidoses préremplie conçue pour délivrer des doses fixes après réglage par un simple mécanisme de rotation.

Les aiguilles fournies dans le conditionnement seront utilisées uniquement pour le stylo prérempli de Viraféron°. Une nouvelle aiguille sera utilisée chaque fois que le stylo devra délivrer une dose Viraféron° solution injectable en stylo prérempli est réservé exclusivement à un usage individuel.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les gélules de Rebetol° sont administrées par voie orale à la dose de 1 000 mg ou 1 200 mg par jour en 2 prises au moment des repas (le matin et le soir), en association avec l’interféron alfa-2b solution injectable, administrée par voie sous-cutanée à la posologie de 3 millions d’unités internationales (UI) 3 fois par semaine (1 jour sur 2).

Le traitement doit être initié et suivi par un médecin expérimenté dans la prise en charge de l’hépatite C chronique.

La dose recommandée de Rebetol° en association avec l’interféron alfa-2b solution injectable dépend du poids du patient :

-les patients d’un poids < 75 Kg recevront 1 000 mg par jour en 2 prises, soit 2 gélules de 200 mg le matin et 3 gélules de 200 mg le soir ;

-les patients d’un poids > 75 kg recevront 1 200 mg par jour en 2 prises, soit 3 gélules de 200 mg le matin et 3 gélules de 200 mg le soir.

La durée optimale de traitement n’a pas été établie.

Patient rechuteur : en fonction des résultats des essais cliniques, pour lesquels des données sont disponibles pour 24 semaines de traitement, il est recommandé que les patients soient traités pendant 6 mois.

Patient naïf :

En fonction des résultats des essais cliniques, pour lesquels des données sont disponibles pour 48 semaines de traitement, il est recommandé que les patients soient traités pendant au moins 24 semaines.

Le traitement doit être poursuivi pendant une autre période de 24 semaines (soit un total de 48 semaines) chez les patients, qui présentent un ARN-VHC négatif à la semaine 24, et qui ont un génotype viral 1 (déterminé par un échantillon avant traitement) et une charge virale élevée avant traitement.

Les autres facteurs de pronostic (âge > 40 ans, sexe mâle, fibrose septale) doivent être pris en compte lors de la prise de décision quant à la poursuite du traitement jusqu’à 48 semaines. Au cours des essais cliniques, les patients, qui n’avaient pas eu une réponse virologique après 6 mois de traitement (ARN-VHC en-dessous de la limite inférieure de détection), n’ont pas eu de réponse complète prolongée (ARN-VHC en-dessous de la limite inférieure de détection 6 mois après l’arrêt du traitement).

 

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