Médecine du sport
Dopage
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NOUVELLE LISTE DES CLASSES DE SUBSTANCES ET METHODES DOPANTES INTERDITES
MINISTERE DE LA JEUNESSE ET DES SPORTS
(Liste établie sur la base de l’arrêté du 7 octobre 1994 modifié)
Pour mise en conformité avec la réglementation européenne : Décret n° 98 464 du 10 juin 1998, portant publication de l’amendement à l’annexe de la convention contre le dopage du 16 novembre 1989
I Classes de substances interdites A Stimulants et substances apparentées B Narcotiques et substances apparentées C Agents anabolisants et substances apparentées D Diurétiques et substances apparentées E Hormones peptidiques et glycoprotéiniques et analogues et substances apparentées II Méthodes interdites A Dopage sanguin B Manipulation pharmacologique, chimique ou physique |
III Classes de substances soumises à certaines restrictions A
Alcool B
Marijuana C Anesthésiques locaux D Corticostéroides E Bêtabloquants |
I Classes de substances interdites Aucune des substances appartenant aux classes interdites ne peut être utilisée même si elle n’est pas citée en exemple. C’est la raison, pour laquelle l’expression « et substances apparentées » est introduite. Cette expression fait référence aux substances, qui sont apparentées à la classe en question par leurs effets pharmacologiques et/ou leur structure chimique. A. Stimulants et substances apparentées Les substances interdites appartenant à la classe A comprennenet les exemples suivants : Amineptine, amiphénazole, amphétamines, bromantan, caféine*, carphédon, cocaine, éphédrines**, fencamfamine, mésocarbe, pentétrazol, pipradol, salbutamol***, salmétérol***, terbutaline*** et substances apparentées. *Pour la caféine, la définition d’un résultat positif dépend de la concentration de caféine dans l’urine. La concentration dans l’urine ne peut dépasser 12 ug/ml. **Pour l’éphédrine, la cathine et la méthyléphédrine, une concentration dans l’urine de 5 ug/ml sera considérée comme un résultat positif. Pour la phénylpropanolamine et la pseudoéphédrine, une concentration de 10 ug/ml sera considérée comme un résultat positif. Si plus d’une de ces substances est présente, les quantités devront être additionnés, et si la somme dépasse 10 ug/ml, l’échantillon sera considéré comme positif. ***Substance autorisée par inhalation uniquement lorsque son utilisation est déclarée par écrit à l’autorité médicale compétente par un médecin d’équipe ou un pneumologue. Toutes les préparations des dérivés de l’imidazole sont acceptables en application locale, par exemple l’oxymétazoline. Les vasoconstricteurs (par exemple l’adrénaline) peuvent être administrés avec des agents anesthésiques locaux. Les préparations à usage local (par exemple nasales et ophtalmologiques) de phényléphrine sont autorisées. B. Narcotiques et substances apparentées Les substances interdites appartenant à la classe B comprennent les exemples suivants : Dextromoramide, diamorphine (héroine), méthadone, morphine, pentazocine, mépéridine péthidine et substances apparentées. La codéine, le dextraméthorphane, le dextropoxyphène, la dihydrocodéine, le diphénoxylate, l’éthylmorphine, la pholcodine et le propoxyphène sont autorisés. C. Agents anabolisants et substances apparentées La classe des anabolisants comprend : 1 Les stéroides anabolisants androgènes (SAA) 2 Les bêta-2 agonistes |
Les substances interdites appartenant à la classe C comprennent les exemples suivants : 1 Stéroides anabolisants androgènes (SAA) Androstènedione, clostébol, déhydroépiandrostérone (DHEA), fluoxymestérone, métandiénone, méténolone, nandrolone, oxandrolone, stanozolol, testostérone*, et substances apparentées. *La présence d’un rapport de testostérone (T) - épitestostérone (E) > 6 dans l’urine d’un concurrent constitue une infraction, à moins qu’il ne soit évident que ce rapport soit dû à une condition physiologique ou pathologique, par exemple une excrétion basse d’épitestostérone, une production androgène d’une tumeur ou des déficiences d’enzymes. Dans le cas d’un rapport T / E > 6, il est obligatoire d’effectuer un examen sous la direction de l’autorité médicale compétente, avant qu’un échantillon ne soit déclaré positif. Un rapport complet sera rédigé, qui comprendra un examen de tests précédents et ultérieurs ainsi que les résultats des tests endocriniens. Si les tests précédents ne sont pas disponibles, l’athlète subira un contrôle sans annonce préalable au moins une fois par mois durant trois mois. Le résultat de ces examens sera inclus dans le rapport. A défaut de collaboration, il en résultera une déclaration d’échantillon positif. 2 Bêta-2 agonistes : Lorsqu’ils sont administrés de façon systémique, les bêta-2 agonistes peuvent avoir de puissants effets anabolisants. Clenbutérol, fénotérol, salbutamol, salmétérol, terbutaline, et substances apparentées. D Diurétiques et substances apparentées Les substances interdites appartenant à la classe D comprennent les exemples suivants : Acétazolamide, acide étacrynique, bumétanide, chlortalidone, furosémide, hydrochlorothiazide, mannitol*, mersalyl, spironolactone, triamtérène, et substances apparentées. *Substance interdite, si administrée par injection intraveineuse. E Hormones peptidiques et glycoprotéiniques et analogues et substances apparentées Les substances interdites appartenant à la classe F comprennent les exemples suivants : 1 Gonadotrophine chorionique (hCG - gonadotrophine chorionique humaine) 2 Corticotrophine (ACTH) 3 Hormone de croissance (hGH - somatotrophine) Tous les facteurs de libération respectifs (et leurs analogues) des substances sus-mentionnées sont également interdits. Erythropoiétine (EPO) Epoétine alfa Eprex° Janssen-Cilag, époétine bêta Neorecormon° Roche |
II Méthodes interdites
A Dopage sanguin
Le dopage sanguin est l’administration de sang, de globules rouges ou de produits apparentés à un athlète. Cette procédure peut être précédée d’une prise de sang sur l’athlète, qui continue ensuite son entraînement dans un état d’insuffisance sanguine. |
B.Manipulation pharmacologique, chimique ou physique La manipulation pharmacologique, chimique ou physique est l’usage de substances et de méthodes, qui modifient, tentent de modifier ou risquent raisonnablement de modifier l’intégrité et la validité des échantillons d’urine utilisés lors de contrôles de dopage, parmi lesquelles figurent entre autres la cathétérisation, la substitution et/ou l’altération des urines, l’inhibition de l’excrétion rénale, notamment par le probénécide et ses composés apparentés, et la modification des mesures de la testostérone et de l’épitestostérone, notamment par l’administration d’épitestostérone* et de bromantan. La réussite ou l’échec de l’utilisation d’une substance ou d’une méthode interdite n’est pas essentielle. Il suffit que l’on ait utilisé ou tenté d’utiliser ladite substance ou méthode, pour que l’infraction soit considérée comme consommée. *Une concentration d’épitestostérone dans l’urine > 200 ug/ml devra faire l’objet d’un examen identique à celui prévu à l’article I.C.1. |
III Classe des substances soumises à certaines restrictions A Alcool En
accord avec les fédérations internationales de sport et les autorités
responsables, des tests peuvent être effectués pour l’éthanol. Les
résultats peuvent entraîner des sanctions. B Marijuana En
accord avec les fédérations internationales de sport et les autorités
responsables, des tests peuvent être effectués pour les composants du
cannabis (tels que la marijuana et le haschich). Les résultats peuvent
entraîner des sanctions. C Anesthésiques locaux L’injection
d’anesthésiques locaux est autorisée aux conduites suivantes : a)
La bupivacaïne, la lidocaïne, la mépivacaïne, la procaïne, etc.
peuvent être utilisées, mais pas la cocaïne. Des agents
vasoconstricteurs (par exemple adrénaline) peuvent être utilisés en
conjonction avec des anesthésiques locaux. b)
Ne pratiquer que des injections locales ou intra-articulaires. c)
Uniquement lorsque l’application est médicalement justifié En
accord avec les fédérations internationales de sport et les autorités
responsables, il pourra s’avérer nécessaire de notifier l’usage
autorisé d’anesthésiques locaux sauf en cas d’application
dentaire. Le dossier incluant le diagnostic, la dose et la méthode
d’administration doit être soumis par écrit à l’autorité médicale
compétente avant la compétition ou immédiatement après
l’injection, si la substance a été administrée durant la compétition. D Corticostéroides L’usage
des corticostéroides est interdit, si ce n’est : a)
en application locale (anale, auriculaire, dermatologique, nasale ou
ophtalmologique), mais non par voie rectale ; b)
par inhalation ; c)
par injection intra-articulaire ou locale. Une
notification obligatoire des athlètes demandant, durant la compétition,
des corticostéroides par inhalation pour le traitement de l’asthme a
été introduite. Tout médecin d’équipe, qui désire administrer des
corticostéroides par injection locale ou intra-articulaire ou par
inhalation à un concurrent, doit le notifier par écrit avant la compétition
à l’autorité médicale. |
E Bêtabloquants Les
bêtabloquants comprennent les exemples suivants : Acébutolol,
alprénolol, aténolol, labétalol, métoprolol, nadolol, oxprénolol,
propranolol, sotalol, et substances apparentées. En
accord avec le règlement des fédérations internationales de sport,
des tests seront effectués dans certains sports, à la discrétion des
autorités responsables. Les résultats peuvent entraîner des
sanctions. Résumés
des règles du Comité international olympique concernant les
substances, qui nécessitent une notification écrite de la part d’un
médecin :
*
Le salbutamol, le salmétérol, la terbutaline, tous les autres bêta-agonistes
sont interdits. **
A l’exception de la cocaïne, qui est interdite. ***En
accord avec certaines fédérations internationales de sport, une
notification peut s’avérer nécessaire dans certains sports. Concentrations
de certaines substances dans l’urine, qui doivent être communiquées
par les laboratoires accrédités par le CIO : -
Cathine > 5 ug/ml -
Ephédrine > 5 ug/ml -
Epitestostérone > 200 ng/ml -
Méthyléphédrine > 5 ug/ml -
Morphine > 1 ug/ml -
Phénylpropanolamine > 10 ug/ml -
Pseudoéphédrine > 10 ug/ml -
Rapport T/E > 6 |
Liste d’exemples de substances interdites : Attention : Il ne s’agit pas d’une liste exhaustive des substances interdites. De nombreuses substances, qui ne sont pas répertoriées dans cette liste, sont considérées comme interdites sous l’appellation « substances apparentées ». Il est vivement recommandé à tous les athlètes de n’absorber que des médicaments prescrits par un médecin et de s’assurer qu’ils ne contiennent que des substances, qui ne sont pas interdites par la commission médicale du CIO ou par les autorités responsables. Lorsqu’un athlète doit subir un contrôle de dopage, il est essentiel que tous les médicaments et produits pris ou administrés au cours des trois jours précédents soient consignés dans le procès-verbal officiel de contrôle de dopage. - Stimulants : amineptine, amfépramone, amiphénazole, amphétamine, bambutérol, bromantan, caféine, carphédon, cathine, cocaïne, cropropamide, crotétamide, éphédrine, étamivan, étilamfétamine, étiléfrine, fencamfamine, fénétylline, fenfluramine, formotérol, heptaminol, méthylènedioxyamphétamine, méfénorex, méphentermine, mésocarbe, méthamphétamine, méthoxyphénamine, méthyléphédrine, méthylphénidate, nicéthamide, norfenfluramine, parahydroxyamphétamine, pémoline, pentétrazol, phendimétane, phentermine, phénylpropanolamine, pholédrine, pipradol, prolintane, propylhexédrine, pseudoéphédrine, reprotérol, salbutamol, salmétérol, sélégiline, strychnine, terbutaline. |
- Narcotiques : dextromoramide, diamorphine (héroine), hydrocodone, méthadone, morphine, pentazocine, mépéridine péthidine - Agents anabolisants : androsténedione, bambutérol, boldénone, clenbutérol, clostébol, danazol, déhydrochlorméthyltestostérone, déhydroépiandrostérone (DHEA), déhydrotestostérone, drostanolone, fénotérol, fluoxymestérone, formébolone, formotérol, gestrinone, mestérolone, métandiénone, méténolone, méthandriol, méthyltestostérone, mibolérone, nandrolone, noréthandrolone, oxandrolone, oxymestérone, oxymétholone, reprotérol, salbutamol, salmétérol, stanozolol, terbutaline, testostérone, trenbolone. - Diurétiques : acétazolamide, acide étacrynique, bendrofluméthiazide, bumétanide, canrénone, chlorthalidone, furosémide, hydrochlorothiazide, indapamide, mannitol, mersalyl, spironolactone, triamtérène. - Agents masquants : bromantan, épitestostérone, probénécide. - Hormones peptidiques : ACTH, érythropoiétine (EPO), hCG, hGH - Bêtabloquants : acébutolol, alprénolol, aténolol, bétaxolol, bisoprolol, bunolol, labétalol, métoprolol, nadolol, oxprénolol, propranolol, sotalol |
Cette liste ainsi qu’une liste indicative de spécialités pharmaceutiques commercialisées en France et renfermant les principes actifs dopants peuvent être demandées au ministère de la Jeunesse et des Sports (mission médecine du sport et lutte antidopage) :
78, rue Olivier de Serres, 75739 Paris Cedex 15. Tél : 01 40 45 90 00
Cardiomyopathies |
Stéroides anabolisants, hormones de croissance, fer injectable (EPO) |
HTA |
Stéroides anabolisants, IMAO, cocaine, EPO, hormones de croissance |
hTA |
Antidépresseurs tricycliques, anxiolytiques, B bloquants, diurétiques, sildénafil |
IDM |
Amphétamine, éphédrine, cocaine, pot belge* |
Tachycardie |
Salbutamol, clembutérol, antidépresseurs, cannabis, antidépressseurs, pot belge*, stéroides anabolisants |
Troubles du rythme |
Amphétamines, fer (EPO), salbutamol, clembutérol, antidépresseurs tricycliques |
*Pot belge : amphétamine + caféine
Pot belge revu par les Polonais : amphétamine + caféine + cocaine + héroine
Banques de données
Sports Medicine and related topics (SMART) http://smart.nsmi.org.uk/menucurrentR.htm
Publications
The Physician and sport medicine online www.physsportsmed.com/index.html
Medscape orthopaedics & sports medicine http://orthopedics.medscape.com/Medscape/OrthoSportsMed/journal/public/mos.journal.html
Sports medicine digest http://news.medscape.com/LWW/SMD/public/SMD-journal.html
Medicine and science in sport and exercise www.ms-se.com
Banque de données et d’images
Imagerie du sport www.imageriedusport.com
Recommandations
Société française de médecine du sport www.sfms.asso.fr/rubriques/consensus/position consensus3.htm
Institutions
Ministère de la jeunesse et des sports www.jeunesse-sports.gouv.fr
LES SITES DE FEDERATIONS
FRANCAISES SPORTIVES (liste non exhaustive) |
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Fédération Française d’Aikido et de Budo www.ffab-aikido.fr Fédération Française d’Athlétisme www.athle.org Fédération Française d’Aviron www.avironfrance.asso.fr Fédération Française de Badmington linux.inrialpes.fr/badmington/FFBA Fédération Française de Base-ball, Soft-ball, Cricket www.ffbsc.org Fédération Française de Basket-Ball www.ffbb.asso.fr Fédération Française de Boxe perso.wanadoo.fr/ffb Fédération Française de Canoë Kayak www.ffcanoe.asso.fr Fédération Française de Cyclisme www.ffc.fr Fédération Française du Cyclisme / espace médical www.ffc-sante.com Fédération Française d’Equitation www.ffe.com Fédération Française d’Escrime www.escrime-ffe.fr Fédération Française de Football www.fff.org Fédération Française de Golf www.ffg.org Fédération Française de Gymnastique www.ffgym.asso.fr . |
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