Médecine des accidents et du trafic
Accidents de la route
Accidents sur autoroute et syndrome d'apnées du sommeil SAOS
Alcool au volant
Conducteur automobile âgé
Conduite de nuit
Défintions, Glossaire, Vocabulaire
Gamma-glutamyl-transférase gGT
Marqueurs biologiques
Transaminases
Incapacités physiques
Références bibliographiques et webliographiques
Il y a en France
30,000 personnes paralysées des membres inférieurs (paraplégie)
et 6,500 des quatre membres (tétraplégie).
65 % le sont à la suite d’accidents de la circulation et 10 % d’accidents du sport.
On compte 1,000 nouveaux cas par an.
La moyenne d’âge est de 31 ans
Accidents sur l’autoroute et syndrome d’apnées du sommeil SAOS
Dans son numéro de juin, la revue Sommeil et Vigilance publie un article relatant une étude réalisée par deux équipes d’urgentistes espagnols. Elle porte sur 102 conducteurs accidentés sur autoroute et un groupe témoin de 152 personnes (étude parue dans le New England Journal of Medicine en 1999) : le pourcentage des sujets avec un index d’apnée / hypopnée supérieur à 10 / heure, qui est de 3.9 % dans le groupe témoin, passe à 20.6 % chez les accidentés !
Société française de recherche sur le sommeil (SFRS) http://sommeil.univlyonI.fr/sfrs/pub/index.html
Poids
d’alcool pur (en grammes d’alcool) = degré alcoolique x volume
consommé (ml) x 0.8 100 |
soit 1 litre de vin rouge 12° : 96 g d’alcool
le degré alcoolique d’une boisson est le pourcentage en alcool pur (ou absolu).
1 litre de vin rouge 12° (96 g) entraîne une alcoolémie
inférieure de 30 % à 220 ml de whisky,
supérieure de 25 % à 2 litres de bière.
-Conséquences de l’alcoolémie :
0.30 à 0.50 g/l : baisse de la vigilance ;
1 g/l : risque d’accident x 6 ;
1.5 g/l : ivresse ;
3 g/l : coma éthylique ;
5 g/l : dose létale
Taux d’alcoolémie au-delà des valeurs indiquées (g/l) |
Risque d’accident |
0.5 |
X 2 |
0.8 |
X 10 |
1.2 |
X 35 |
2 |
X 80 |
Depuis septembre 1995, le taux d’alcoolémie toléré par la loi est descendu à 0.5 gramme (décret du 29 août 1995). Ce taux est vite atteint.
Taux moyens d’alcoolémie entraînés par l’absorption de boissons alcoolisées courantes pour un homme de 75 Kg :
1 demi de bière (25 cl) |
0.15 gramme |
1 pastis (5 cl) |
0.14 gramme |
1 verre de vin (12 cl) |
0.25 g |
1 coupe de champagne (8 cl) |
0.15 gramme |
Faites vous-même le calcul. Bien entendu les taux d’alcoolémie s’additionnent.
Dépistage biologique
· Gamma GT : s’élèvent après 3 semaines d’intoxication et diminuent 1 semaine après le sevrage pour se normaliser en 1 mois.
· Volume globulaire moyen : s’élève après plusieurs mois d’intoxication et diminue après 15 jours pour se normaliser en plusieurs mois.
Conditions médicales susceptibles d’accroître les risques de conduite dangereuse
Changements
physiologiques liés à l’âge Baisse de la vision Baisse de l’acuité visuelle statique Baisse de l’acuité visuelle dynamique Baisse de la notion du temps Baisse de résistance à l’éblouissement Baisse de la vision en faible luminosité Baisse des temps de réaction Baisse de l’audition Troubles
et maladies fréquents chez les personnes âgées Maladies cardio-vasculaires et pulmonaires Maladies cardiaques ischémiques |
Arythmies Apnées du sommeil Maladies pulmonaires chroniques avec hypoxie Diabète sucré Maladies neurologiques Maladie d’Alzheimer et altérations cognitives Maladie de Parkinson Accident vasculaire cérébral Neuropathies Crises d’épilepsies Polythérapies Arthrose Consommation d’alcool |
SOURCE : Reuben DB, Assessment of older drivers, Clin. Geriatr. Med. 1993 ;9(2) :451
Conduite de nuit : la vision trompeuse
La nuit, un mouvement serait perçu comme moins rapide qu’il ne le serait le jour. Ce résultat est publié dans « Nature » par une équipe allemande, qui montre que les cellules en bâtonnets de la rétine mises en jeu lors de la vision nocturne ne perçoivent pas le mouvement de la même manière que les cellules en cônes. Pour aboutir à ces résultats, il a fallu étudier des sujets deutéranopes déficients pour les cônes de la vision du vert. Le mouvement d’une lumière verte sur un écran est donc perçu chez ces sujets par les bâtonnets. Une lumière rouge traversant l’écran reste en revanche perçu par les cônes.
La comparaison des perceptions du déplacement d’un spot rouge et d’un spot vert par ces sujets a montré que le stimulus détecté par les bâtonnets semble se déplacer à environ 75 % de la vitesse d’un spot rouge choisi comme référence, la vitesse attribuée au spot rouge est d’environ 130 % de la vitesse de référence.
Pour les auteurs, ces écarts de perception tiennent vraisemblablement au traitement rétinien des différents signaux plutôt qu’à leur analyse au niveau cortical. Un traitement non linéaire du signal par les bâtonnets pourrait en effet donner l’impression d’un ralentissement du mouvement. Quel que soit le mécanisme en cause, le problème soulevé est évidemment celui de la conduite de nuit, puisque la perception des vitesses à l’intérieur du faisceau des phares et latéralement apparaît différente.
Gegenfurtner K.R. et coll, « Nature », vol. 388 du 8 avril 1999
Définitions, Glossaire, Vocabulaire
Un accident
corporel (mortel et non mortel) de la circulation routière :
- provoque au moins une victime,
- survient sur une voie ouverte à la circulation publique,
- implique au moins un véhicule.
Un accident corporel implique un certain nombre d'usagers. Parmis ceux-ci,
on distingue :
- les indemnes : impliqués non décédés et dont
l'état ne nécessite aucun soin médical;
- les victimes : impliqués non indemnes.
Parmis les victimes on distingue :
- les tués ; victimes décédées sur le coup ou
dans les six jours qui suivent l'accident. Pour obtenir le nombre de tués
à 30 jours, le coefficient multiplicateur est de 1,057;
- les blessés : victimes non tuées.
Parmis les blessés on distingue :
- les blessés graves : blessés dont l'état nécessite
plus de six jours d'hospitalisation;
- les blessés légers : blessés dont l'état nécessite
entre zéro et six jours d'hospitalisation ou de soin médical.
On entend par milieu urbain, l'ensemble des réseaux situés à
l'intérieur d'une agglomération définie au sens du code
de la route (parties de route situées entre les panneaux de début
et de fin d'agglomération) quelle qu'en soit la taille. Le reste du
réseau, situé hors agglomération, constitue la rase campagne.
Les nombres d'accidents corporels et de victimes contenus dans ce document
sont obtenus par l'exploitation du fichier national des accidents corporels
de la circulation routière établi à partir des informations
sur support informatique transmises pae les services de la Police et de la
Gendarmerie nationales.
AAC : Apprentissage anticipé de la conduite, couramment appelé conduite accompagnée ; dispositif, spécifiquement français, de prévention par l'éducation, généralisé depuis 1998, qui combine l'apprentissage du code de la route en auto-école et de la conduite avec un accompagnateur non institutionnel.
ABS : anti blocking system, système d'antiblocage des roues qui empêche le blocage et permet de freiner brutalement même sur une surface glissante ; au plan technique, se constitue d'un capteur qui mesure la décélération des roues et d'un calculateur qui module la pression du système hydraulique du freinage d'urgence.
Accident corporel de la circulation : selon les statistiques officielles de la circulation routière, il s'agit d'un accident, mortel ou non, qui provoque au moins une victime, sur une voie ouverte à la circulation publique et impliquant au moins un véhicule.
Accidentalité : comme la mortalité désigne un taux de décès rapporté à une population, le terme d'accidentalité est utile pour désigner un taux d'accidents rapporté à une variable qui peut être le nombre de véhicules pris en considération, ou un kilométrage parcouru par les véhicules exposés au risque d'accident. Il peut également s'agir du taux d'accident dans une population.
Accidentologie : activité ayant pour objet l’étude des accidents et leurs conséquences sur une base interdisciplinaire, de la traumatologie à l'ensemble de disciplines touchant à la conception d’un véhicule, à l’étude de la prise de risque, aux mesures juridiques ou aux méthodes de prévention ; participe à la constitution des données statistiques dans ces différents domaines.
ASSR : Attestation scolaire de sécurité routière ; dite de premier niveau, elle est préparée et contrôlée par l'Education nationale en classe de 5e ; celle de 2e niveau se passe en 3e. Depuis 1997, l'ASSR de premier niveau combinée à une épreuve pratique de conduite sur cyclomoteur constitue le BSR (voir ce terme).
BAAC : Bulletin d'analyse d'accident corporel de la circulation établi par les forces de l'ordre et décrivant les caractéristiques essentielles d'un accident ; sert de base aux études épidémiologiques exhaustives des accidents corporels de la circulation en France ; un procès-verbal est dressé parallèlement sur les lieux de l'accident.
BSR : Brevet de sécurité routière mis en place depuis 1997 pour obtenir le permis mobylette.
CEESAR : Centre européen d'études de sécurité et d'analyse des risques. Structure associative réalisant des études accidentologiques, de biomécanique et de physiologie de la conduite pour différents partenaires, notamment des constructeurs automobiles, des équipementiers, des assureurs ou des pouvoirs publics.
CETUR : Centre d’Etudes des Transports Urbains, devenu le CERTU, Centre d'études sur les réseaux, les transports, l'urbanisme et les constructions publiques
CISR : Comité interministériel de sécurité routière, chargé de définir la politique gouvernementale en la matière et de s'assurer de son application animé par le délégué interministériel de sécurité routière qui est également le directeur de la Direction de la sécurité et de la circulation routière (DSCR), direction du ministère des transports ayant en charge les problèmes de sécurité et de circulation.
CNSR : Conseil national de la sécurité routière, dont la création a été décidée au Comité interministériel de sécurité routière du 25 octobre 2000 et qui doit être mis en place en 2001 ; organisme indépendant qui aura une mission d'évaluation, d'étude et de proposition.
GPS : Global Positioning System, ou système de positionnement global, désignant un système de navigation par satellite qui permet à l'aide d'un récepteur portable de petites dimensions de connaître sa position géographique, tracer un parcours, se choisir une destination...
Information embarquée : ensemble de données mises en mémoire à l'intérieur d'un véhicule et apportant une aide à la navigation ou à la conduite avec ou sans complément venant de l'extérieur. Par exemple, le ralentisseur, dispositif embarqué permettant, dans les descentes, de maintenir un véhicule à une allure modérée sans utilisation du système de freinage ou les systèmes de guidage embarqués tels que Caminat chez Renault ou APS chez Mercedes.
INRETS : Institut national de recherches et d’études sur les transports et leur sécurité ; établissement ayant en charge la recherche publique dans le domaine des transports, il est sous la tutelle conjointe du ministère de la recherche et du ministère de l’équipement et des transports ; il a été constitué par la fusion de l’Institut de recherche sur les transports (IRT) et de l’Organisme national de sécurité routière (ONSER).
INRIA : Institut national de recherche en informatique et en automatique
LAB : Laboratoire d’accidentologie, de biomécanique et d'études du comportement humain, laboratoire privé créé par les constructeurs automobiles (PSA-Peugeot Citroën - Renault) et consacré aux études de sécurité. (voir aussi CEESAR).
ONISR : Observatoire national interministériel de sécurité routière relié au ministère de l'Equipement et assurant la publication des données statistiques de la sécurité routière sous la forme de bilans réguliers ou de cahiers traitant de problèmes spécifiques (poids lourds, dispositifs de retenue des enfants, etc.)
Permis à points : système, instauré en France depuis 1992, qui consiste en un capital de points attribué à chaque conducteur et sur lequel on opère des retraits en fonction des infractions commises ; système qui fonctionne depuis longtemps dans de nombreux pays sous des formes proches (depuis 1947, dans un premier Etat des Etats-Unis, depuis 1962 en Grande-Bretagne ou 1974 en ex-RFA).
REAGIR : plan "Réagir par l'Etude des Accidents Graves et les Initiatives pour y Remédier" mis en place lors du CISR de 1982 : création de commissions composées d'une large palette de professionnels de la sécurité routière qui se rendent immédiatement sur les lieux d'accidents graves afin de mener des enquêtes sur le terrain - distinctes de l'enquête judiciaire - qui serviront à l'analyse des accidents et au recensement des points noirs.
Risque : c’est la probabilité de survenue d’un événement défavorable, la "chance" étant son équivalent favorable ; l’un comme l’autre s’expriment par un nombre compris entre 0 et 1 (la probabilité zéro correspond à un risque ou à une chance nulle de voir l’événement étudié se réaliser ; la valeur 1 correspond à une certitude) ; un individu classe plus ou moins consciemment les risques auxquels il est exposé à un niveau d’acceptabilité qui varie en fonction de la nature du risque, du niveau de probabilité qu'il imagine, de son rapport à la prise de risque.
SARTRE : Social Attitudes to Road Trafic Risk in Europe, enquête internationale sur les attitudes des conducteurs d'automobile à l'égard de la sécurité routière, réalisée en 1978 dans quinze pays d'Europe.
SETRA : Service d’études techniques des routes et autoroutes ; produit des analyses statistiques sur les accidents et de nombreux documents sur les aménagements routiers.
Victimes : on distingue les blessés
légers (dont l'état nécessite entre 0 et 6 jours d'hospitalisation
ou un soin médical), les blessés graves (plus de 6 jours d'hospitalisation)
et les tués (victimes décédées sur le coup ou
dans les 6 jours qui suivent l'accident).
Elévation isolée de la gammaglutamyl transférase (GGT) |
Hors
imprégnation alcoolique et après exclusion de médicaments inducteurs
de cette activité enzymatique : S ·
Cholestérol – triglycérides (stéatose hépatique) ·
Glycémie ·
TSH ·
Alpha-foetoprotéine (AFP) M ·
Parasitologie des selles (KOP) si contexte évocateur |
CAUSES D’AUGMENTATION DE LA gGT PLASMATIQUE
Maladies hépato-biliaires
Affections non hépato-biliaires avec atteinte hépatique :
Anorexie mentale, myotonie dystrophique, syndrome de Guillain-Barré, hyperthyroïdie et thyroïdites, hyperlipidémie, obésité, diabète juvénile, porphyrie cutanée tardive, infarctus myocardique, parasitoses : hydatidose, distomatose, bilharziose, larva migrans (toxocara canis ou cati).
Maladies sans atteinte hépatique :
-maladies pancréatiques, pancréatites surtout ;
-maladies neurologiques (gGT modérément augmentée) ;
-affections malignes (radiothérapie)
Alcoolisation chronique
Médicaments :
Spécialement les inducteurs enzymatiques (oestroprogestatifs, anticonvusivants, antivitamines K, certains hypnotiques, antidépresseurs et hypolipémiants).
Trichloréthylène, trichloréthane
Tétrachlorure de carbone
Chlorure de vinyle
Paraquat
Molécules fréquemment responsables d’une atteinte hépatique (voir Pathologies iatrogènes…)
Explorations biologiques en fonction des différentes causes |
|
Examens fournissant des informations spécifiques |
Diagnostic |
Gamma GT, rapport ASAT/ALAT > 1 |
Alcoolisme |
Marqueurs des hépatites virales : -hépatite A (IgM anti-VHA) ; -hépatite B (Ag HBs, Ac anti HBc) ; -hépatite C (Ac anti-VHC) |
Hépatite virale aiguë ou chronique |
Autres virus (virus Epstein-Barr, herpès simplex virus, cytomégalovirus, VIH, virus varicelle-zona, virus de la fièvre jaune, virus exotiques…) |
Hépatite à virus non exclusivement hépatotrope |
Alphafoetoprotéine |
Carcinome hépatocellulaire |
Anticorps antimuscles lisses, antinucléaires, anti-SMA, anti-LKM, anti-SLA |
Hépatite chronique auto-immune |
Anticorps antimitochondries (anti M2) |
Cirrhose biliaire primitive |
Fer sérique, capacité de saturation de la transferrine, ferritine |
Hémochromatose |
Cuprémie, céruloplasmine sérique, cuprurie |
Maladie de Wilson |
Alpha-1-antitrypsine |
Déficit en alpha-1-antitrypsine |
Principaux marqueurs biologiques utilisés dans le dépistage et le suivi d’une alcoolisation chronique
Test |
Normes |
Sensibilité |
Spécificité |
Remarques |
Gamma GT |
Femme < 25 ui/l Homme < 35 ui/l |
34 – 85 % |
70 – 80 % |
Retour à la normale en 2 à 6 semaines après sevrage |
VGM |
< 98 u3 |
40 – 90 % |
90 % |
Retour à la normale 1 à 3 mos après le sevrage |
ASAT / ALAT |
< 30 ui/l |
20 – 50 % |
80 – 90 % |
Rapport ASAT / ALAT > 1 en faveur d’une alcoolisation excessive. Retour à la normale en 6 semaines |
Uricémie |
Femme < 70 mg/l Homme< 90 mg/l |
9 – 27 % |
40 – 83 % |
Décroissance rapide en 1 à 2 semaines |
TG |
0.4 – 1.3 g/l |
10 – 20 % |
|
Normalisé en 15 jours d’abstinence |
Adès J., Les conduites alcooliques et leur traitement, p. 97 – 103. Doin éditeurs
Faille F., Guérin P., Alcoologie, Riom laboratoires Cerm, p. 155 – 182
Rueff B., Les malades de l’alcool, Ed. Libbey John. Eurotext 1995
Elévation isolée des transaminases |
S Sans
cause hépato-biliaire Rechercher
une atteinte du muscle squelettique : ·
Créatinine phosphokinase (CPK) et CPK MB ·
Lacticodéshydrogénase (LDH) ·
Aldolase Myoglobinémie U Myoglobinurie
|
ETIOLOGIES
DES ELEVATIONS DES TRANSAMINASES |
||
Elévation
aiguë >
20 fois la normale |
Elévation
aiguë <
20 fois la normale |
Elévation
prolongée <
20 fois la normale |
Hépatite virale aiguë (A, B, C, D, herpès) |
Hépatite virale aiguë (A, B, C, D) |
Hépatite chronique d’origine virale, auto-immune |
Hépatite médicamenteuse aiguë Intoxication amanite phalloïde |
Hépatite médicamenteuse aiguë |
Hépatite médicamenteuse |
Ischémie hépatique aiguë |
Hépatite alcoolique aiguë |
Hépatite alcoolique |
Obstruction aiguë de la voie biliaire principale (lithiase) |
Obstruction aiguë de la voie biliaire principale (lithiase) |
|
Syndrome de Budd-Chiari aigu |
Infections virales (mononucléose infectieuse, toxoplasmose, infection par le CMV) |
Stéatose (diabète, obésité, médicaments) |
Maladie de Wilson |
Hépatopathie chronique en poussée |
Hémochromatose Maladie de Wilson |
|
Maladies générales Hémopathies, néoplasies Déficit en a-1-antitrypsine |
|
Bilan étiologique à réaliser devant une élévation des transaminases |
||
ELEVATION IMPORTANTE < 10 FOIS LA NORMALE |
ELEVATION AIGUË A MODEREE, DE 3 A 10 FOIS LA NORMALE |
ELEVATION MODEREE ET PROLONGEE |
-Interrogatoire : alcool, médicaments -Sérologies A, B, D, E -Echographie hépatobiliaire -Echographie cardiaque -Anticorps antitissus -Cuprurie, céruloplasmine |
-Interrogatoire : alcool, médicaments -Sérologies A, B, C, D, E -Echographie hépatobiliaire -Anticorps antitissus -Sérologies MNI, CMV, toxoplasmose -Ponction biopsie hépatique dans certains cas (hépatite alcoolique) |
-Recherche de prise médicamenteuse -Sérologies B, C, D, E -Glycémie, cholestérol, triglycérides, T4, TSH -Anticorps antitissus -Fer sérique, ferritinémie -Ponction biopsie hépatique |
Les incapacités physiques incompatibles avec l’obtention ou le maintien du permis de conduire
L’arrêté du 7 mai 1997 fixe la liste des incapacités physiques incompatibles avec l’obtention ou le maintien du permis du permis de conduire, ainsi que des affections susceptibles de donner lieu à la délivrance du permis d’une durée de validité limitée. Les pathologies considérées sont classées en 6 catégories, et les contre-indications varient aussi en fonction du permis concerné. De façon très indicative :
-classe I : cardiologie (troubles du rythme, malformations, affections coronariennes, HTA, valvulopathies) ;
-classe II : œil et vision (amblyopie, hémianopsies, héméralopies, monophtalmies, nystagmus, aphakies) ;
classe III : ORL, pneumologie (déficiences auditives, vertiges, affections dyspnéisantes) ;
-classe IV : neurologie, psychiatrie (affections du SNC, alcoolisme, psychoses, arriération mentale, épilepsies, drogues et médicaments) ;
-classe V : appareil locomoteur (limitations, raideurs, ankyloses, amputations, lésions multiples des membres) ;
-classe VI : divers (insuffisance rénale, diabète, transplantation d’organes, implants artificiels)
Références bibliographiques et webliographiques
Alcool
Adés Jean, Lejoyeux Michel, Khoudour, Conduites alcooliques, EMC, Psychiatrie, 37-398-A-30, 1996, 15 p.
Assailly Jean-Pascal, Inrets, "Boire ou conduire" Prévention chez les jeunes, Alcoologie 1998 ; Tome 20 N° 1/65
Bacon E, Utrecht (Pays-Bas), Benzodiazépines et conduite automobile, Psychiatrie, n° 4, avril 1999
Chatenet, Jeunes, alcool et conduite : liaison et déliaison, INRETS 1990
Dally, Conduite automobile et alcool, SR 1991
EVACAPA Halte à la récidive, Interviews d' "Alcool ou Santé" ; déc 1998 - N° 4
Filou - Khoudour, Alcool, déplacements et insécurité chez les conducteurs, INRETS 1990
Godfryd M, Expertisemédicale et aptitude à la conduite des véhicules, Act. Méd. Inter. - Psychiatrie (8), N° 128, Juin 1991
Jayet, La prévention du risque alcool au volant, INRETS 1994
Khoudour Louahdi, Titre : Le "boire" et le "conduire", env 1990
Michaud Philippe, Pessione Fabienne, Lavault Jacqueline, Rohmer Gérard, Rueff Bernard, Dépistage des problèmes liés à l'alcool, Utilisation du questionnaire "DETA"dans les prisons, Alcoologie, 1996, 18 (4) : 339-344
Mura Patrick, Alcool, médicaments, stupéfiants et conduite automobile, Collection Option Bio, Elsevier, Paris, 1999, 239 pages
Royer Ch, A propos d'alcool et de délinquance dans la pratique d'un juge d'application des peines, Références : Forensic, avril - mai 1995, N° 9
Association nationale de prévention de l'alcoolisme (Anpa), http://www.anpa.asso.fr/index_flash.html
Automobile club, http://www.automobileclub.org/html/news/index_secu.html
Automobile club, http://w3.automobileclub.org/vroumy/detail.php?scat=26
Centre d'étude sur les réseaux, les transports, l'urbanisme et les constructions (CERTU), 9 rue Juliette Récamier à Lyon Cedex 06, http://www.certu.fr/
Comité des Constructeurs Français d'Automobile, http://www.ccfa.fr, Le site du Comité des Constructeurs Français d'Automobile contient de très nombreuses informations et liens sur le monde de l'automobile
Direction de la sécurité
et de la circulation routière (DSCR), http://www.securiteroutiere.equipement.gouv.fr/,
Le site de la Sécurité routière, dépendante du ministère
de l’Équipement et des Transports
Documentation française DF, Dossiers d'actualité, Quelle sécurité routière en 2000 ?, http://www.ladocumentationfrancaise.fr/dossier_actualite/securite_routiere/acteurs.shtml
Ecole Nationale de Sécurité Routière et de Recherche ENSERR, http://www.enserr.org/index.php
Educnet sécurité routière, http://www.educnet.education.fr/securite/indsecur.htm, Le site d’éducation à la sécurité routière du ministère de l’Éducation nationale.
Fédération Nationale des Victimes de la Route FNVR, http://www.fnvictimesdelaroute.asso.fr/
Groupe d'Etudes et de Recherche Permanent sur l'Industrie et les Salariés de l'Automobile, http://www.univ-evry.fr/lobas/gerpisa/, Site très orienté vers la recherche du Groupe d'Etudes et de Recherche Permanent sur l'Industrie et les Salariés de l'Automobile.
Institut National de REcherche sur les TransportS INRETS, 2 avenue du Général Malleret-Joinville, 94114 Arcueil, France, http://www.inrets.fr, Le site de l'Institut National de REcherche sur les TransportS est orienté sur des axes de recherche : maîtrise du véhicule, sécurité des réseaux de transport, nouvelles technologies, .... Nombreux liens vers d'autres sites.
Médicament et conduite automobile, INRETS 1989
Laboratoire Central des Ponts et Chaussées LCPC, http://www.lcpc.fr/
Lagier L Georges, Livre Blanc Rapport au Premier ministre, Sécurité routière, drogues licites ou illicites et médicaments, 1996, coll. Rapports officiel
Lanier Lucien, Conduite automobile sous l'influence de substances ou plantes classées comme stupéfiants, Rapport 93 (2002-2003) - commission des lois, http://www.senat.fr/rap/l02-093/l02-093_mono.html
Liens utiles de la prévention routière, http://www.preventionroutiere.com/scripts/liens.asp
Ligue contre la violence routière, http://www.lcvr.org/, http://www.violenceroutiere.org/9dec/index.html
MACIF, http://www.macif.fr/wps/portal
MAIF, http://www.fondation.maif.fr/projets%20securite%20routiere/, http://www.maif.fr/site2/index2.html
Ministère de l'Equipement, des Transports, du Logement, du Tourisme et de la Mer, http://www.equipement.gouv.fr/, Le site gouvernemental officiel du ministère de l'équipement, des transports et du logement.
Les aspects économiques. Le coût de l'insécurité routière en 2001 - Le coût individuel des accidents en 1999, http://www.securiteroutiere.equipement.gouv.fr/observatoire/synthese/ea_eco.pdf
Bison futé, http://www.bison-fute.equipement.gouv.fr/
Observatoire national interministériel de sécurité routière ONISR, http://www.securite-routiere.equipement.gouv.fr/observatoire/
Ministère de l'intérieur, de la sécurité intérieure et des libertés locales, Préfecture de police, La lutte contre l'insécurité routière à Paris, http://www.prefecture-police-paris.interieur.gouv.fr/documentation/dossiers/secu_route_2002/insecurite.pdf
Miquel Gérard, Sécurité routière : développer la recherche pour sauver des vies, Rapport d'information 29 (2002 - 2003) - Commission des Finances, http://www.senat.fr/rap/r02-029/r02-029_mono.html
Observatoire national interministériel
de sécurité routière, La sécurité routière
en France, Bilan de l’année 2000, 2001, http://www.ladocumentationfrancaise.fr/BRP/014000396/0000.pdf
Oeil - Vision
http://www.ophtalmo.net, Ce site contient de nombreuses informations sur les pathologies oculaires et sur certaines aptitudes
http://www.bassevision.net, Ce site contient des pages donnant des informations destinées au grand public sur les pathologies susceptibles d'aboutir à une malvoyance ou une cécité.
http://www.metrovision.fr, Ce site commercial contient cependant de nombreuses informations, une importante bibliographie et des liens sur l'exploration des fonctions visuelles.
Zanlonghi Xavier, Conduite de véhiculess et handicap visuel : aspects fonctionnels, http://www.ophtalmo.net/ariba/GP/IndexGP/G/CONDUITE/path_et_cond.htm
Opération Label Vie, http://www.label-vie.net/, menée par la Sécurité routière, est un appel à des projets de lutte contre l’insécurité routière lancés par des jeunes.
Permis, http://www.lepermis.com/index1.htm, http://www.lepermis.com/Pages/Secu_Rou/SecuChif.htm, Site fédérateur du monde de l'auto-école, du permis de conduire et de la Sécurité Routière. Ce site contient de très nombreuses informations utiles aussi bien aux particuliers qu'aux professionnels.
Prévention routière,
http://www.preventionroutiere.asso.fr/
Programme national de recherche et d’innovation dans les transports terrestres (Predit), http://www.predit.prd.fr/
Santé par la prévention, Accidents de la route, http://www.sante.gouv.fr/egs/2-themes/207/accident.htm
Sécurité routière, http://www.securite-routiere.fr/index.html
Sécurité routière, http://www.securite-routiere.org/
Sécurité routière au Sénat, http://www.senat.fr/evenement/securite_routiere.html
Sécurité routière info, http://securiteroutiere.info/
Service d'Etudes Techniques des Routes et Autoroutes SETRA, http://www.setra.fr/
Texte du nouveau code de la route applicable depuis le 1er juillet 2001, Legifrance, http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnCode?code=CROUTENL.rcv
Quelques sites étrangers
European transport safety council
(ETSC), http://www.etsc.be/ - Site en anglais,
Conseille la Commission et le Parlement européens en matière de
sécurité routière
Institut de la sécurité routière, http://www3.sympatico.ca/securite.routiere/
International road traffic and accidentdatabase (Irtad) http://www.bast.de/htdocs/fachthemen/irtad//index.htm - Site en anglais, Base de données internationale sur les accidents de la route.
Programme de recherche en sécurité des transports de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) http://www.oecd.org/FR/home/0,,FR-home-0-nodirectorate-no-no-no-0,FF.html - Site en anglais
Prévention Routière Internationale (PRI) http://www.lapri.org/fundo11.htm - Site en anglais, Organisme international de coopération dans le domaine de la prévention des accidents de la route.
Promotion de la sécurité routière au Québec, http://www.saaq.gouv.qc.ca/securite/pdf_securite.html