Médecine de catastrophes

 

Accident de voiture : rupture de freins, chute dans l'eau, arrêt sur une voie ferrée

Attaque nucléaire

Avalanches

Bioterrorisme

Conséquences humaines des catastrophes

Cyclones, ouragans, tornades

Détournement d’aéronef, hijacking, pirates de l’air, otages et prises d’otages (voir Psychiatrie, Etat de stress post-traumatique)

Eclairs, foudre

Ecrasement d'avion : sur la terre, sur la mer

Effets des rayonnements ionisants

Hiroshima, Nagasaki

Incendies : incendie de forêt, bâtiments en feu, véhicules en feu

Inondations

Kyshtym Mayak, Mourmansk, Tchernobyl ; Xinjiang

Raz-de-marée, tsunami

Sarin

Tremblements de terre

            Volcans

ACCIDENT DE VOITURE

 

> Rupture de freins

Lors d’une rupture de freins en route, rétrogradez et servez-vous de frein à main. Il faut faire plusieurs choses à la fois : lever le pied de l’accélérateur, actionner le signal de détresse, pomper rapidement la pédale de freins (c’était peut-être passager), rétrograder et tirer le frein à main. Ne le tirez pas d’un coup, commencez doucement, en freinant de plus en plus jusqu’à l’arrêt.

Si le temps est trop juste, lâchez l’accélérateur et rétrogradez, et attrapez le frein à main, mais ne tirez JAMAIS d’un coup brusque, pour ne pas déraper.

Chercher une échappatoire, un endroit où quitter la route, de préférence un talus d’herbe ou un virage en côte.

Si vous n’arrivez pas à ralentir, dans une forte descente par exemple, laissez le véhicule frotter un mur ou une paroi devant vous pour vous arrêter, en prenant contact aussi doucement que possible. Utilisez le signal de détresse, le klaxon, les appels de phare pour avertir le conducteur devant vous que vous allez le toucher.

¤ LA COLLISION

Si la collision semble inévitable, préparez-vous et dirigez votre véhicule de façon à limiter les dommages pour les autres et vous-même. Essayez d’éviter l’arrêt par choc, percutez de préférence un obstacle, qui cédera. Une barrière est préférable à un mur, un petit bosquet à un arbre : le mur ou l’arbre vous arrêteront certainement et peut être même fatalement.

La ceinture de sécurité (obligatoire dans de nombreux pays) vous empêchera de plonger à travers le pare-brise, mais si vous n’en avez pas il vaut mieux NE PAS se tendre avant le choc : cela marche rarement, mais en général le seul résultat est de vous faire continuer le mouvement, quand le véhicule est stoppé, vous causant plus de dommage, car la décélération à l’impact est plus brutale. Mettez la tête dans les bras pour la protéger et tournez-vous de côté, loin du volant, en vous jetant VERS l’impact. Cela semble difficile, mais souvenez-vous que dans une collision le volant fera office de bélier contre votre cage thoracique.

Les passagers arrière doivent se protéger la tête et s’appuyer sur le dos des sièges avant.

¤ SAUTER DU VEHICULE

Ne pas essayer de sauter d’un véhicule en perdition, sauf si vous vous dirigez vers une falaise ou une chute telle que vous ne pouvez y survivre. Dans ce cas, ouvrez la porte, débouclez la ceinture, et commencez un roulé-boulé, le menton bien dans la poitrine, pieds et genoux collés, coudes aux côtés, mains sur les oreilles, puis courbez-vous par le milieu du corps, laissez-vous tomber et ne résistez pas au choc du sol, laissez-vous rouler jusqu’à la fin du mouvement.

> Chute dans l’eau

Si possible, abandonner la voiture, avant qu’elle ne coule : il lui faut du temps pour se remplir. La pression de l’eau à l’extérieur rend l’ouverture des portes très difficile, aussi ouvrez les vitres, si vous pouvez et faufilez-vous par la fenêtre. Il faut une grande présence d’esprit pour cela, sous la surprise et le choc du plongeon, mais s’il y a de petits enfants dans le véhicule, il est possible d’en pousser un par la fenêtre. N’essayez pas de sauver les bagages.

Si vous n’avez pas réagi assez vite, FERMEZ les fenêtres à fond, faites lever les enfants et tenez les bébés juste sous le toit. Débouclez les ceintures et demandez à ceux qui sont près des portes d’avoir la main sur la poignée. Déconnectez la fermeture centralisée : l’eau pourrait bloquer le mécanisme. N’essayez pas encore d’ouvrir les portes.

A mesure que la voiture se remplit, l’air sera emprisonné près du toit. La pression interne de l’eau équilibrera à peu près la pression externe. Quand la voiture se stabilise et est presque pleine, demandez à tout le monde de respirer à fond, ouvrez les portes et remontez à la surface, en expirant l’air. Les gens sortant par la même issue ont intérêt à s’accrocher l’un à l’autre. Si vous devez attendre que quelqu’un sorte avant vous, retenez votre respiration jusqu’à la sortie.

ATTENTION : garez-vous toujours parallèlement à l’eau, jamais de face. Si vous y êtes obligé, laissez la marche arrière et le frein à main (dans l’autre sens, laissez la première et le frein à main).

> Arrêt sur une voie ferrée

Si vous tombez en panne sur un passage à niveau non gardé, passez la première et actionnez le démarreur pour avancer par bonds. Cela marche avec une boîte manuelle, pas avec une automatique. Si un train arrive, abandonnez la voiture, faites sortir tous les passagers et éloignez-vous largement (50 m devraient suffire), car un train lancé à grande vitesse va projeter des débris de voiture à bonne distance.

Si vous ne voyez pas de train, ou s’il est à plusieurs kilomètres, essayez d’éviter la collision. Si possible, poussez le véhicule hors des voies (vous ne pouvez pas savoir sur laquelle se trouve le train). Sil y a un téléphone d’urgence, avertissez les gardiens plus en aval. Sinon, remontez la voie vers le train. Marchez à bonne distance de la voie (les trains à grande vitesse déplacent beaucoup d’air) et agitez une couverture ou un vêtement très coloré pour avertir le conducteur. S’il connaît bien son métier, il comprendra qu’il approche une intersection et vérifiera si la voie est libre.

                                 Wiseman John, The SAS Survival Handbook, Hachette 1996

 

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Attaque nucléaire

 

Il est probable qu’un signal d’alarme vous préviendra d’une attaque nucléaire. Suivez alors les procédures recommandées par des autorités ou bien dirigez-vous immédiatement vers un abri. Toutefois, si une explosion nucléaire se produit sans avertissement, vous devez immédiatement trouvez un refuge quel qu’il soit. Si vous êtes dans le voisinage immédiat d’une telle déflagration, vos chances de survie deviennent pratiquement nulles. A quelques milles de distance, vous ne disposez que de 10 ou 15 secondes avant l’arrivée de la vague de chaleur, laquelle est immédiatement suivie des ondes de choc. Vous devez alors vous jeter sur le sol en vous recouvrant le visage. Même à une distance de 25 ou 30 kilomètres, la chaleur intense peut vous écorcher vif. Il ne faut surtout pas regarder la lumière, que projette l’horrible boule de feu.

La radioactivité

Si vous survivez à l’impact d’une telle explosion, vous devez immédiatement vous protéger contre les effets résiduels de l’irradiation. Toute autre tentative de survie inutile, puisque l’irradiation demeure essentiellement mortelle.

La protection dans les régions rurales

L’abri est le moyen le plus efficace de vous protéger des rayons gamma. Si vous êtes loin de la ville, vous avez environ 5 minutes après l’explosion pour vous abriter dans une grotte ou au fond d’une gorge. A défaut de celles-ci, jetez-vous sur le sol face contre terre, puis tâchez de creuser un fossé en entassant la terre tout autour. Un toit peut être utile, mais ne vous exposez pas à la radiation pour trouver les matériaux nécessaires à sa construction. Si une toile est utilisée à cette fin, vous devez la secouer fréquemment pour en extirper les particules mortelles. Dans les régions froides ou marécageux, utilisez des mottes de terre en les empilant pour former un abri. Voici les matériaux utilisés, l’épaisseur requise pour un abri nucléaire :

Acier

Roc

Béton

15 centimètres

60 centimètres

60 centimètres

Terre

Glace

Neige

90 centimètres

1 ½ mètres

2 mètres

Une fois que la construction de votre abri est terminée, améliorez-en le confort afin de pouvoir vous y reposer et refaire vos forces. Assurez-vous que votre nouvelle demeure est aussi chaude et sèche que possible.

Les dangers d’irradiation se dissipent relativement vite, à condition qu’aucune autre déflagration ne suive la première. Sept heures après le danger maximum de contamination, il ne reste que 1 / 10 de risques ; 2 semaines plus tard, le danger se réduit à 1 / 1000. Toutefois si d’autres explosions se produisent, les conséquences demeurent aussi graves qu’à la première explosion. Donc, restez dans votre abri pour au moins 200 heures après la dernière explosion ; ensuite vous pouvez en sortir pour faire des provisions d’eau. Afin de ne pas révéler votre position, limitez au minimum vos allées et venues . La nourriture en conserve reste saine tant et aussi longtemps que les contenants restent hermétiquement fermés. Le gibier fraîchement abattu est comestible, sauf le cœur, le foie, les rognons et la peau.

Eviter de manger la viande près des os, car la plus grande concentration de radioactivité se trouve dans le squelette de l’animal.

Quoique les plantes ne présentent en l’occurrence aucun danger de contamination, ne mangez de préférence que les racines bien enfouies et les plantes à peau lisse et facile à laver. Les plantes rugueuses ne doivent être consommées qu’en dernier ressort. Dans tous les cas, vérifiez-en d’abord la comestibilité.

L’eau d’une source souterraine ou d’un puits recouvert reste potable. En creusant un trou à un pied de la berge, l’eau des lacs, des rivières et des ruisseaux s’y infiltre. Faites la bouillir avant de la boire.

Recouvrez-vous complètement avec vos vêtements, chapeau et gants compris, afin de vous protéger des brûlures causées par les rayons beta. Ces brûlures doivent être lavées et traitées comme toute autre brûlure.

La radioactivité a des effets particulièrement néfastes chez les jeunes enfants, les malades et les vieillards, puisqu’elle perturbe et altère les composantes chimiques de leur organisme. Les personnes bien portantes peuvent en guérir. Vous pouvez secourir sans crainte toute personne contaminée, car les effets de la radioactivité ne sont pas contagieux.

La protection dans les villes

La plupart des villes sont munies d’un système d’alarme, qui prévient la population d’une attaque nucléaire ou de tout autre désastre possible ; à défaut de ce système, plusieurs coups de clairon ou de sifflet très courts seront donnés. Ainsi vous pouvez vous rendre dans un abri nucléaire public. Votre employeur doit être en mesure de vous renseigner en ce qui concerne l’abri le plus proche de votre lieu de travail. En cas d’attaque, écoutez les nouvelles officielles à l’aide d’un appareil radio portatif au lieu d’utiliser (vainement) le téléphone.

Les abris contre les retombées nucléaires

Le sous-sol de votre maison peut servir à cette fin, si vous y ajoutez les matériaux capables de former un écran protecteur adéquat.
LE MINIMUM NECESSAIRE :

- du béton

- des briques

- du sable bien tassé dans des boîtes ou des sacs

- de la terre

- des blocs de béton armé précontraint

 

- de l’eau

- des livres ou des revues

- du bois

- 10 centimètres

- 13 à 15 centimètres

- 15 centimètres

- 18 centimètres

- 20 centimètres (15 centimètres, s’ils sont remplis de sable)

- 25 centimètres

- 36 centimètres

- 46 centimètres

Pour obtenir les plans d’un abri nucléaire, écrivez à : DEPARTMENT OF DEFENCE, OFFICE OF CIVIL DEFENCE , THE PENTAGON, WASHINGTON D.C. 20310

L’eau et la nourriture

Prévoyez un aménagement sanitaire, de l’eau et de la nourriture pour au moins 14 jours. Voici une liste d’aliments recommandés et leur longévité approximative. Il faut les remplacer à la limite de temps spécifiée.

La nourriture

Le lait

Le concentré

L’écrémé en poudre ou entier en poudre

Le poulet, la viande et le poisson en conserve (boîte de métal)

Le poisson

Les mélanges de viande, de légume et de céréales

Les soupes (concentrés de viande et de légumes)

Les fruits et les légumes

Les baies en conserve

Les jus de fruits agrumes en conserve

Les autres fruits et jus en conserve

Les fruits secs dans les récipients en métal

Les tomates, et la choucroute en conserve

Les autres légumes en conserve (incluant les fèves et les pois secs)

Les céréales et les aliments cuits

Les céréales (prêtes à manger) :

- dans un récipient en métal

- dans un emballage de papier

Les céréales non cuites (instantanées)

- dans un récipient en métal

- dans un emballage de papier

Les gras et l’huile végétale

Le sucre, les sucreries et les noix

Le sucre

Les bonbons durs et la gomme à mâcher

Les poudings instantanés

Les noix en conserve

Divers

Le café, le thé, le cacao instantané

La crème en poudre

Les extraits de bouillon

Les boissons aromatisées en poudre

Le sel

Les assaisonnements

Le bicarbonate de soude

Mois

 

6

6

 

12

18

8

 

6

6

18

6

6

18

 

 

12

1

 

24

12

12

 

se garde indéfiniment

18

12

12

 

18

12

12

24

se garde indéfiniment

24

12

L’eau doit être conservée dans des récipients hermétiques en matière plastique, car le verre peut casser et le métal se corroder. Un litre d’eau par jour sera requis pour chaque personne. D’autres sources précieuses de liquides sont les cubes de glace (si vous avez un congélateur dans votre abri et que l’électricité n’est pas coupée), le lait, les boissons gazeuses, les jus, l’eau de réservoir à eau chaude (s’il se trouve dans l’abri) et l’eau restant dans le système de plomberie. Pour recueillir l’eau des conduits, si la valve maîtresse est fermée ou détruite, ouvrez le robinet au plus haut point de votre maison afin d’y laisser circuler l’air et ensuite ouvrez le robinet dans votre abri. Faites bouillir cette eau afin de vous protéger de toute contamination. Si ce dernier procédé s’avère impossible, purifiez l’eau à l’aide de quelques comprimés ou de 12 gouttes de teinture d’iode (2 %) par gallon d’eau, ou encore 8 gouttes d’eau de javel par 3.8 litres d’eau (si l’étiquette précise que la solution ne contient rien d’autre que du chlore).

La radioactivité ne contamine pas d’une manière permanente, l’eau et la nourriture. Prenez garde de ne pas absorber les parcelles tombées des emballages mêmes sur la nourriture ou dans l’eau.

N’importe quel récipient de grandeur convenable et hermétiquement refermé peut servir de toilette. Un sac de plastique sera utilisé en guise de poubelle. Assurez-vous d’une bonne réserve de savon, de désinfectant, de papier et de serviettes hygiéniques, de débarbouillettes et de serviettes de bain, de seaux ; il est essentiel d’avoir une trousse de premiers soins et les médicaments usuels

Le guide de survie de l’armée américaine

 

L’EXPLOSION NUCLEAIRE

Les dangers immédiats en sont le souffle, la chaleur et les radiations. La gravité de leurs conséquences dépend du type et de la taille de l’arme, de la distance et de l’altitude de l’explosion, des conditions météo et du terrain. La chaleur et le souffle ressemblent à ceux produits par les explosifs conventionnels, évidemment très amplifiés.

¤ LE SOUFFLE

La détonation provoque la première onde de choc. Plus puissante encore, la compression de l’air, produite par l’expansion rapide de la boule de feu : en s’éloignant de l’épicentre de l’explosion, elle va écrouler les constructions, déraciner les arbres et emplir l’air de débris, bien avant l’arrivée de l’onde de chaleur. La moitié environ de l’énergie totale de l’explosion est ainsi dépensée.

Une fois le souffle passé, la masse d’air revient sur ses pas remplir le vide créé, causant des dommages supplémentaires. Là où le premier passage n’avait fait qu’affaiblir les structures, l’effet de retour achève le travail.

¤ LA CHALEUR

La radiation thermique (chaleur et lumière) d’une explosion atomique atteint des températures plus élevées que celle du soleil, dont la plus grande partie d’ultraviolets, infrarouges et lumière visible. Près de l’épicentre, tout matériau inflammatoire est incendié, vaporisé même. A Hiroshima, des gens eurent la peau brûlée à 4 Km de l’explosion, mais les bombes d’aujourd’hui sont BEAUCOUP plus puissantes. La seule vue de l’éclair est susceptible de causer de gros dommages à l’œil, et des brûlures de la peau.

¤ LA RADIOACTIVITE

Outre la radiation thermique, la fission nucléaire produit des particules alpha et bêta et des rayons gamma. Bien que les retombées se déposent au sol sous l’aspect d’une neige blanchâtre, il ne s’agit que de résidus de matière brûlée et non pas de rayonnement même, impossible à détecter par les sens humains. Il faut pour cela un compteur Geiger, sur lequel une aiguille ou un bip sonore voit son activité augmenter au voisinage de radioactivité.

> Les particules alpha ont une capacité de pénétration limitée, on peut s’en protéger. Elles ne peuvent passer sous la peau, mais posent de sérieux de problèmes, si elles sont avalées ou respirées.

> Les particules bêta sont un peu plus profond, mais des vêtements et chaussures épais suffisent à les arrêter. Elles provoquent brûlures sur une peau nue, mais ingérées elles peuvent attaquer les os, le système gastro-intestinal et la glande thyroïde entre autres.

> Les rayons gamma sont très pénétrants et se déplacent bien plus lentement que les particules alpha et bêta, endommageant au passage toutes les cellules rencontrées.

Les symptômes courants de l’exposition à la radioactivité sont les nausées et vomissements, la faiblesse générale. Des plaies ulcéreuses apparaissent sur la peau, qui tend à prendre une teinte grise.

Les radiations résiduelles

Les premières radiations déclenchées durant la première minute après l’explosion sont mortelles, mais ne durent que quelques minutes, elles passent avec l’effet de souffle. L’exposition aux radiations résiduelles est toutefois également dangereuse.

Leur taux dépend de la façon dont a été utilisée la bombe : en altitude, la boule de feu n’aura pas touché le sol et elles seront faibles. C’est ce que les stratèges appellent une « bombe propre ». Explosant sur ou près du sol, elle aspire une grande quantité de débris et de terre, projetés à la grande altitude pour se transformer en retombées radioactives. Les particules lourdes retombent à proximité, mais les plus légères peuvent être emportées très loin, étendant donc la radioactivité.

Les radiations s’affaiblissent avec le temps : Hiroshima et Nagasaki ont été reconstruites et repeuplées. Toutefois, si 70 % des particules ne restent radioactives qu’une journée au moins, le reste met des années à se dissiper.

La radioactivité reçue par une personne non protégée est supérieure dans les premières heures à ce qu’elle peut être durant le reste de la semaine qui suit. Celles-ci sont elles-mêmes supérieures à ce qu’elles peuvent être pendant une vie entière passée sur le même site. L’important est donc d’en être protégé pendant les premiers temps.

Les abris anti-radiations

A défaut d’un abri profond doté de réserves d’air, eau et nourriture, où l’on peut attendre tranquillement la fin d’un conflit nucléaire et ses premières conséquences, la meilleure protection est un profond fossé couvert d’un toit et d’un mètre au moins de terre. Si l’explosion est suffisamment distante pour ne pas entraîner une destruction totale, ce genre d’abri protège du souffle, de la chaleur et des radiations.

BLINDAGE

Stricto sensu, il est impossible de se protéger de toutes les radiations, mais un blindage suffisamment épais les réduit à un niveau négligeable. Voici quelques matériaux et l’épaisseur requise pour réduire les radiations de 50 % ou plus :

Matériau

Fer et acier

Béton

Brique

Terre

Glace

Bois

Neige

Mètres

0.20

0.66

0.60

1.00

2.00

2.60

6.00

Cherchez un terrain avec un abri naturel : ravins, fossés, surplombs rocheux. Si vous ne trouvez pas de fossé suffisamment profond, creusez VITE ! Descendez dans le trou, dès qu’il est assez profond, et continuez pour minimiser éventuellement le taux de radiations reçues en plein travail. Montez un toit : même en toile, il arrêtera la poussière. Pour éviter la retombée de radiations, essayez de mettre un mètre de terre au-dessus de notre tête.

Surpris en terrain découvert, foncez vers l’abri. Une fois dedans, ôtez la première couche de vêtements et enterrez-les sous au moins 30 cm de terre, à un bout de l’abri. Ne vous aventurez pas au-dehors, avant que ce soit absolument nécessaire et ne réutilisez pas les vêtements enterrés. Ne bougez sous aucun prétexte les deux premiers jours.

Si vous êtes à court d’eau, une sortie de moins d’une demi-heure est possible au 3ème jour. Vous pouvez rester dehors une demi-heure le 7ème jour, une heure le 8ème puis passer de 2 à 4 heures dans les 4 jours suivants. A partir du 13ème jour, circulez normalement puis reposez-vous dans l’abri.

Décontamination

Si vos vêtements ou votre corps ont été exposés, il faut les décontaminer. Une fois à l’abri, grattez la terre et frottez-en les parties incriminées, puis brossez et jetez la terre à l’extérieur. Si possible, essuyez la peau avec un linge propre. Si vous avez de l’eau, lavez-vous soigneusement au savon.

Soins médicaux

TOUTES les blessures doivent être couvertes pour éviter la pénétration de particules alpha. Les brûlures causées par des rayons bêta ou gamma ou par la vague de chaleur seront lavées à l’eau et couvertes. En l’absence d’eau non contaminée, l’urine est utilisable. Les yeux seront couverts pour éviter la pénétration de particules supplémentaires, et un linge humide est placé sur la bouche et le nez pour empêcher d’en respirer davantage.

Les radiations affectent le sang et augmentent la sensibilité aux infections. Prenez toutes les précautions possibles, même contre le froid et les petits bobos.

APRES LA BOMBE

A moins d’avoir été stockée profondément ou sous un blindage adéquat, toute nourriture est susceptible d’avoir été irradiée. Méfiez-vous des aliments très salés et des produits frais comme le lait, le fromage ou les aliments marins : les tests ont montré que le sel, entre autres additifs, retenait particulièrement les radiations. Les nourritures en boîte les moins dangereuses sont les soupes, légumes et fruits. Les aliments épluchés et préparés sont plus facilement contaminés que bruts. Ce sont les os, qui absorbent le plus de radiations, puis la viande maigre, et enfin le gras.

L’eau

A moins qu’elle vienne d’une source protégée, ne buvez pas d’eau avant 48 h. Evitez celle des lacs, mares, étangs et autres étendues stagnantes. Filtrez et faites bouillir avant de boire.

Les sources suivantes sont les moins contaminées (dans l’ordre) :

1 Puits et ruisseaux souterrains

2 Tuyaux et citernes souterrains

3 Neige puisée loin sous la surface

4 Rivière à fort débit

Creusez un trou à côté d’un cours d’eau rapide et laissez l’eau le remplir en se filtrant. Filtrer tout dépôt de surface et écopez. Filtrez à travers des couches de sable et graviers, prélevés en profondeur, grâce à une boîte de conserve trouée ou un un bas. Faites bouillir dans un récipient non contaminé.

Décontaminez les ustensiles en les lavant dans un cours rapide ou dans de l’eau bouillie.

La nourriture animale

Les animaux souterrains sont moins exposés que ceux de surface : lapins, blaireaux, taupes et apparentés sont les meilleurs, mais ils ont pu être contaminés en sortant de leur gîte. Vous pouvez quand même choisir de les manger : votre taux de radiation augmentera, amis l’autre terme de l’alternative est de mourir de faim.

Pour réduire la contamination, ne manipulez pas directement les cadavres, portez des gants ou un tissu protecteur pour les préparer. Evitez la chair en contact direct avec les os : le squelette retient 90 % des radiations, laissez environ 3 mm de chair dessus. Les muscles et la graisse sont les parties les plus saines, mais rejeter TOUS les organes internes.

Les poissons et animaux aquatiques seront plus irradiés que les animaux terrestres de la même zone, et les oiseaux très fortement contaminés : ils ne doivent pas être mangés, mais leurs œufs sont comestibles.

La nourriture végétale

Ce sont les légumes-racines les plus sains : carottes, pommes de terre, rutabagas. Lavez soigneusement et pelez avant consommation. Les fruits à peau fine et les légumes-feuilles viennent ensuite. Mieux vaut éviter les plantes au feuillage épais, plus difficiles à décontaminer à cause de leur texture.

La survie à long terme

Les prévisions concernant les effets à long terme d’un conflit thermonucléaire sur l’environnement diffèrent considérablement. La possibilité de « l’hiver atomique » et ses conséquences sur le climat et la vie des plantes très au-delà de la zone touchée directement rendraient même l’agriculture de subsistance difficile. A court terme pourtant, et en cas de conflit limité, la plupart des conseils, qui suivent, seront très utiles.

Wiseman John, The SAS Survival Handbook, Hachette 1996

 

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LES AVALANCHES

Avalanche

Glissement et écoulement rapide et brusque d'un mélange de neige, glace et rochers, en masses incohérentes d'éléments non triés.

Avalanche

The rapid and sudden sliding and flowage of masses of usually incoherent and unsorted mixtures of snow/ice/rock material. (OFDA)

Les avalanches représentent un danger sérieux en haute montagne. Elles se produisent généralement sur des pentes comprises entre 20 et 60° et notamment entre 20 et 60° et notamment entre 30 et 45° souvent dans les 24 heures suivant une chute de neige. Si cette dernière a duré plusieurs heures , attendez une journée, pour que la neige se tasse avant de vous mettre en route.

Les versants au relief inégal et les pentes boisées sont les plus sûrs. Des rochers escarpés en haut d’un versant peuvent amorcer une avalanche, car la masse de neige peut être mise en mouvement par la chute de rochers, de paquets de neige ou de glaçons.

 

PRINCIPALES ZONES DE DANGER

Pentes convexes couvertes de neige, dont la masse est sous tension.

Pentes non exposées au vent, où la neige accumulée est instable.

Ravines profondes remplies de neige.

 

PRECAUTIONS

La chaleur du soleil sur la neige peut entraîner des avalanches : avant midi, progressez à l’ombre et évitez les zones ensoleillées.

Après midi, restez sur les pentes, qui ont été exposées en évitant celles qui voient le soleil pour la première fois.

Après midi, restez sur les pentes, qui ont été exposées en évitant celles qui voient le soleil pour la première fois.

Restez sur les crêtes ou sur les hauteurs au-dessus des coulées d’avalanche : vous risquez peut-être d’en déclencher une, mais en l’occurrence d’être au-dessus de la masse en mouvement voire de ne pas être entraîné du tout.

Observez les traces d’avalanches même si vous n’en voyez pas directement. Relevez les points de départ, les directions, le temps passé depuis la dernière coulée. Cela peut vous servir ailleurs.

 

LES AVALANCHES

Elles représentent un risque sérieux dans toutes les zones de haute montagne. En voici les principaux types. Leurs causes et la façon de les éviter ont été abordées dans la partie Montagne du chapitre Climat et Terrain.

¤ GLISSEMENT MOU

La neige, qui tombe sur une pente abrupte souvent sous une corniche, ne se durcit pas comme aux niveaux inférieurs. Une cavité se crée par derrière. Elle semble stable et sûre, mais le plus léger dérangement ou un bruit soudain tel qu’un coup de feu peuvent tout déclencher.

¤ GLISSEMENT DUR

Ici la masse de neige présente une surface dure, mais trompeuse. Marcher dessus provoque parfois un bruit sourd. C’est le résultat de vents violents et d’une baisse soudaine de la température. Le mouvement d’un skieur ou d’un grimpeur peut provoquer le glissement de toute la plaque.

¤ AVALANCHE POUDREUSE

Souvent consécutive à une chute récente se rajoutant à une couche déjà dure ou par météo froide et sèche. Elle peut commencer comme un glissement, mais en amassant toujours plus de neige poudreuse et d’énergie, elle peut atteindre plus de 300 Km/h. Couvrez-vous la bouche et le nez. Il y a un risque d’asphyxie, à cause de la quantité de neige.

¤ AVALANCHE DE NEIGE MOUILLEE

Elle se produit en période dégel, au printemps ou en été. La couche fraîche, humide ne peut alors adhérer à l’ancienne, moins dense. Elle se déplace moins vite qu’une avalanche poudreuse, mais arrache sur son passage arbres et rochers et produit de grosses coulées de neige. Quand elle s’arrête, elle gèle presque immédiatement.

Laissez-vous porter à plat, essayez de rester sur la crête en « nageant » le crawl. La couche de débris peut être très épaisse. Abandonnez tout équipement , skis, bâtons,. Couvrez-vous la bouche pour ne pas avaler trop de neige. Lorsque le mouvement s’arrête, essayez de ménager une aussi grande cavité que possible, avant que l’avalanche ne gèle, puis tentez d’atteindre la surface. Economisez votre énergie pour crier à l’approche des secours.

Wiseman John, The SAS Survival Handbook, Hachette 1996

 

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BIOTERRORISME

Agents biologiques répertoriés par l’OMS comme susceptibles d’être utilisés à des fins terroristes

BACTERIES, RICKETTSIOSES ET CHLAMYDIA

Bacillus anthracis (anthrax ou charbon)

Bartonella quintana (fièvre des tranchées)

Brucella species (brucellose)

Burkholderia mallei (morve)

Buckholderia (Pseudomonas) pseudomallei (mélioidose)

Francicella tularensis (tularémie)

 

Salmonella typhi (typhoide)

Shigella species (shigellose)

Vibrio cholerae (choléra)

 

Yersinia pestis

 

Coxiella burnetti (fièvre Q)

Orientia tsutsugamushi (fièvre fluviale du Japon)

Rickettsia prowaseki (typhus exanthématique)

Rickettsia rickettsii (fièvre des Montagnes Rocheuses ou fièvre pourprée du Nouveau Monde)

 

PROTOZOAIRES

Naeglaeria fowleri (méningite à amibes)

Toxoplasma gondii (toxoplasmose)

Schistosoma species (bilharziose)

 

CHAMPIGNONS

Coccidioides immitis (coccidiomycose)

Histoplasma capsulata (histoplasmose « américaine »)

 

VIRUS

ARN Bunyaviridae

Hantavirus (fièvre épidémique hémorragique / syndrome de détresse respiratoire de l’adulte SDRA)

Fièvre Crimée – Congo

Fièvre de la vallée du Rift

ARN Filoviridae

Fièvre d’Ebola

Fièvre de Marburg

ARN Arenaviridae

Chorioméningite lymphocytaire

Junin (fièvre hémorragique d’Argentine)

Machupo (fièvre hémorragique de Bolivie)

Fièvre de Lassa

ARN Togaviridae Flavivirus

Encéphalite à tique (verno – estivale russe)

Dengue

Fièvre jaune

Fièvre hémorragique d’Omsk

Encéphalite japonaise

Encéphalite équine de l’Est EEE des Etats Unis

Chikungunya

ARN Togaviridae Alphavirus

O’nyong – nyong

Encéphalite équine du Vénézuela EEV

ADN Poxviridae

Variole

Autres viroses (monkeypox / whitepox)

ARN Orthomyxoviridae

Grippe

 

Agent ou maladie

Anthrax

Peste

Tularémie

Botulisme

Variole

Ebola et fièvres hém. afr.

Accessibilité (facilité de produire l’agent)

Facile

Les souches sont simples à trouver (foyers de charbon animal)

Facile : foyers en Afrique

Culture facile, nombreux labos

Facile

 

Difficile

2 souches sont conservées au monde

Relève du terrorisme d’Etat

Difficile et coûteux

Diffusion

Aérosol

Il faut de 500 à 2,500 spores pour une contamination pulmonaire

Difficile, par aérosol

La stabilité de l’aérosol ne dépasse pas 1 heure

Aérosol

15 à 50 ug sont infectants

Dans l’eau

Toxine très puissante

Aérosol

Aérosol possible expérimentalement

Potentiel épidémique

Quasi nul

Taux d’attaque : infecté/exposé=25 à 50 %

Très élevé

Faible

Très élevé

Très élevé

Une source atteinte contamine 30 personnes

Faible à élevé selon le virus en cause

Durée d’incubation

1 à 6 jours, et jusqu’à 43 jours

Quelques heures à quelques jours

1 à 14 jours

18 à 36 heures

12 jours

2 à 21 jours

Etat de protection de la population

Aucune

L’URSS a développé dans les années 70-80 une souche résistante aux antibiotiques

Aucune

Aucune

< 2 % de la pop. Est vaccinée

0 % des moins de 20 ans

Aucune

Mortalité probable Traitements

Traitement : fluoroquinolone

Sans traitement : 100 %

Avec traitement précoce : 20 %

Traitement : fluoroquinolone

Mortelle sans traitement

20 à 30 %

Mortalité d’Ebola : proche de 80 %

Pas de traitements sauf dans quelques cas

 

Anthrax (gr. anthrax, charbon)[ang. Carbuncle]. Inflammation due au staphylocoque, qui débute dans l’appareil glandulaire pilosébacé, comme le furoncle, mais qui en diffère par la multiplicité des foyers bourbillonneux et par la tendance à la diffusion et à la mortification.

Charbon ou charbonneuse (fièvre) (lat. carbo) [angl. anthrax, charbon]. Maladie infectieuse commune à l’homme et aux animaux, provoquée par l’introduction dans l’organisme d’un microbe spécial, la bactéridie charbonneuse (Bacillus anthracis). Elle débute soit par la pustule maligne, soit par l’œdème malin, plus rarement par des localisations intestinales ou pulmonaires (maladie des trieurs de laine) et exceptionnellement, sans lésion appréciable (septicémie charbonneuse).

FACE A UN CAS SUSPECT DE MALADIE DU CHARBON

Les signes cliniques apparaissent en 1 à 6 jours selon la porte d’entrée :

-         cutanée : pustule maligne évoluant rapidement en une escarre noire avec œdème périlésionnel ;

-         digestive : gastroentérite fébrile avec nausées, vomissements, diarrhée cholériforme et sanglante évoluant rapidement vers le collapsus, ascite ;

-         pulmonaire : pneumopathie fébrile avec nausées, vomissements, cyanose. Constitution rapide d’une médiastinite hémorragique avec choc et décès dans plus de 95 % des cas.

Ces 3 formes peuvent évoluer vers la méningo-encéphalite et la septicémie mortelle en 24 et 48 heures.

Le diagnostic est bactériologique.

-         prélèvement bactériologique : cutané, muqueux, sanguin (hémoculture) ;

-         examen direct après coloration de Gram et mise en culture (plus fiable) ;

-         antibiogramme en raison de rares souches pénicillinorésistantes.

Quatre classes d’antibiotiques pour traiter :

Antibiothérapie précoce pendant au minimum 15 jours (résistance des spores) : pénicillines : 3 à 5 millions d’unités / 24 h de pénicilline G

Fluoroquinolones IV : ciprofloxacine à 400 mg / 12 h ;

Macrolides ou tétracyclines (doxycycline 100 mg / 12 h I.V.)

Deux types d’antibiotiques en prophylaxie :

Lévofloxacine per : 500 mg / j ; doxycycline per os : 100 mg x 2 / j.

 

Si on reçoit un colis (ou une enveloppe) suspect

·               Retenir autant que possible sa respiration

·               Couvrir l’élément suspect d’un linge humide

·               Quitter la pièce et la fermer

·               Se laver les mains et le visage à l’eau et au savon (prendre une douche si possible)

·               Changer de vêtements dès que possible et isoler les précédents

·               Avertir la police et les structures médicales d’urgence

 

Recommandations du Jama*

Antibioprophylaxie après exposition au bacille du charbon

Chez l’adulte

-         initialement** : ciprofloxacine per os 500 mg toutes les 12 heures ;

-         après antibiogramme : amoxicilline per os 500 mg toutes les 8 heures, ou doxyxycline*** per os 100 mg toutes les 12 heures ;

-         durée : 60 jours.

Chez l’enfant :

-         initialement** : ciprofloxacine per os 20 à 30 mg par kilo en 2 prises (sans excéder 1 gramme par jour) ;

-         après antibiogramme : amoxicilline per os (pour un poids > 20 kilos : 500 mg toutes les 8 heures ; pour un poids < 20 kilos : 40 mg / kilo en 3 prises) ; la doxycycline peut aussi être prescrite per os (> 45 kilos : dose d’adulte ; < 45 kilos : 205 mg / kilo toutes les 12 heures)

-         durée : 60 jours

Chez la femme enceinte :

-         initialement** : ciprofloxacine per os 500 mg toutes les 12 heures ;

-         après antibiogramme : amoxicilline per os 500 mg toutes les 8 heures ;

-         durée : 60 jours.

Chez le sujet immunodéprimé : même schéma que pour l’adulte et l’enfant.

* « Anthrax as a biological weapon », Jama, 12 mai 1999, vol 281, n°18, pp. 1735-1745.

** Des études menées in vitro révèlent que l’ofloxacine per os (40 mg toutes les 12 heures) ou la lévofloxacine per os (500 mg par jour) pourraient remplacer la ciprofloxacine.

***Des études menées in vitro suggèrent que les tétracyclines per os (500 mg toutes les 6 heures) pourraient remplacer la doxycycline.

 

RICKETTSIOSES : EPIDEMIOLOGIE

MALADIE

AGENT PATHOGENE

RESERVOIR

AGENT VECTEUR

MODALITES EPIDEMIOLOGIQUES

REPARTITION GEOGRAPHIQUE

Fièvre des tranchées

Bartonella (R.) quintana

Homme

Pou

Endémo-épidémique

Europe

Mexique

Fièvre Q

Coxiella burneti

Animaux sauvages et domestiques

Tiques +

Transmission par voie aérienne, digestive…

Sporadique et petites épidémies

Cosmopolite

Typhus des broussailles

Orientia (R.) tsutsugamushi

Rongeurs sauvages

Larves de thromibididés

Sporadique

Extrême-Orient

Typhus exanthématique

Rickettsia prowaseki

Homme

Pou

Epidémies

Cosmopolite

Fièvre pourprée du Nouveau Monde

Rickettsia rickettsii

Rongeurs, chien…

Tiques des bois et autres tiques

Sporadique (été)

Amérique du Nord et du Sud

 

RICKETTSIOSES : SYMPTOMATOLOGIE ET DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE

MALADIE

EXANTHEME

TUPHOS

AUTRES SIGNES

MORTALITE p 100

ANIMAL SENSIBLE

SEROLOGIE

Weil-Félix

spécifique

Fièvre des tranchées

maculaire

0

 

0

singe

 

RFC

Fièvre Q

0

0

Pneumopathie atypique

0 - 1

Cobaye

souriceau

0

Kingsbury

RFC

IF

Agglutination (C. burneti)

Typhus des broussailles

Maculaire + tache noire

+

 

1 à 50

souris

OX 2

RFC :

IF (R. tsutsugamushi)

Typhus exanthématique

Maculaire ou maculo-pétéchial

++

 

30 avant les antibiotiques

cobaye

OX 19

IF*

RFC**

Fièvre pourprée américaine

purpurique

++

 

5 à 40

Cobaye (vaginalite)

OX 2

IF

RPC

*IF : immunoflorescence

**RPC : réaction de fixation du complément

 

LES DEUX HISTOPLASMOSES

TYPES

PRINCIPALES MANIFESTATIONS

REPARTITION GEOGRAPHIQUE

« Américain » (H. capsulata)

Porte d’entrée essentiellement pulmonaire

Symptômes pulmonaires dominants

Evolution en 3 stades :

1 primo-infection fréquente

2 dissémination rare

3 chronicité

Présence de petites formes dans les lésions (1 à 3 um)

Cosmopolite

(se rencontre même en Afrique)

Africain (H. duboisii)

Porte d’entrée cutanée et buccopharyngée

Symptômes pulmonaires exceptionnels

Manifestations cutanéo-dermiques, ganglionnaires et osseuses dominantes

Dissémination possible (hépatosplénomégalie)

Présence de grandes formes dans les lésions (7 à 15 um)

Africaine

 

Fièvres hémorragiques

 

Maladie

Agent viral

Période d’incubation

Syndromes cliniques

SDRA (1)

Taux de mortalité (p100)

Hémorragie

Hépatite

Encéphalite

Néphropathie

Dengue hémorragique

Dengue 1-4

5-8

Modérée

Modérée

Absente

Absente

Absent

2-5

Fièvre de la forêt Kyasanur

Fièvre de la forêt Kyasanur

3-8

Minime

Minime

Modérée

Absente

Absent

5-10

Fièvre de la vallée du Rift

Fièvre de la vallée du Rift

3-6

Majeure

Majeure

Modérée

Absente

Absent

30-50

Fièvre de Lassa

Lassa

3-16

Minime

Majeure

Minime

Minime

Absent

10-25

Fièvre hémorragique africaine

Marburg

Ebola

3-19

3-18

Majeure

Majeure

Majeure

Majeure

Minime

Minime

Absente

Absente

Absent

Absent

20-30

60-90

Fièvre hémorragique avec syndrome rénal

Bobrava, Hantaan, Puumala, Séoul

2-42

Modérée

Rare

Minime

Majeure

Absent

2-5

Fièvre hémorragique d’Argentine

Junin

10-14

Minime

Rare

Modérée

Minime

Absent

1-15

Fièvre hémorragique d’Omsk

Fièvre hémorragique d’Omsk

3-8

Minime

Minime

Modérée

Absente

Absent

0.4-2.5

Fièvre hémorragique de Bolivie

Machupo

7-14

Modérée

Rare

Modérée

Minime

Absent

15-30

Fièvre hémorragique du Brésil

Sabia

8-12

Majeure

Minime

Minime

Minime

Absent

33

Fièvre hémorragique du Crimée-Congo

Fièvre hémorragique du Crimée-Congo

2-9

Majeure

Majeure

Minime

Absente

Absent

30-50

Fièvre hémorragique du Vénézuéla

Guanarito

7-14

Modérée

Rare

Rare

Minime

Absent

60

Fièvre jaune

Fièvre jaune

3-6

Majeure

Majeure

Absente

Modérée

Absent

2-20

Syndrome pulmonaire à hantavirus

Sin Nombre, Shelter Island I

12-16

Minime

Minime

Absente

Minime

Majeur

40-50

(1) Syndrome de détresse respiratoire aiguë de l’adulte SDRAA

 

 

Bombes "sales", "dirty" bombs

Tableau de Seaborg* (1912 - 1999)

H

1

He

2

Li

3

Be

4

B

5

C

6

N

7

O

8

F

9

N

10

Na

11

Mg

12

Al

13

Si

14

P

15

S

16

Cl

17

Ar

18

K

19

Ca

20

Sc

21

Ti

22

V

23

Cr

24

Mn

25

Fe

26

Co

27

Ni

28

Cu

29

Zn

30

Ga

31

Ge

32

As

33

Se

34

Br

35

Kr

36

Rb

37

Sr

38

Y

39

Sr

40

Nb

41

Mo

42

Tc

43

Ru

44

Rh

45

Pd

46

Ag

47

Cd

48

In

49

Sn

50

Sb

51

Te

52

I

53

Xe

54

Cs

55

Ba

56

La

57

Hf

72

Ta

73

W

74

Re

75

Os

76

Ir

77

Pt

78

Au

79

Hg

80

Tl

81

Pb

82

Bi

83

Po

84

At

85

Rn

86

Fr

87

Ra

88

Ac

89

 

(104)

 

(105)

 

(106)

 

(107)

 

(108)

 

(109)

 

(110)

 

(111)

 

(112)

 

(113)

 

(114)

 

(115)

 

(116)

 

(117)

 

(118)

(119) (110) (111)

 

lanthanides

Ce

58

Pr

59

Nd

60

Pm

61

Sm

62

Eu

63

Gd

64

Tb

65

Dy

66

Ho

67

Er

68

Tm

69

Yb

70

Lu

71

 

actinides

Th

90

Pa

91

U

92

Np

93

Pu

94

Am

95

Cm

96

Bk

97

Cf

98

Es

99

Fm

100

Md

101

No

102

Lr

103

 

super-actinides

 

(122)

 

(123)

 

(124)

 

(125)

 

(126)

 

(127)

 

(128)

 

(129)

 

(130)

*Seaborg et son équipe rejoignent en 1942 le laboratoire de métallurgie de l'université de Chicago pour y réaliser la synthèse et l'isolement du 239Pu en quantité suffisante pour la confection de la bombe atomique, qui sera lâché sur Nagasaki en 1945. Nobel de chimie en 1951.

americium (alpha emitter)

cesium (beta emitter)

cobalt (gamma emitter)

...

 

La tribu du verbe

Sale bombe
Un terroriste dénué d'inspiration, à la recherche de nouvelles idées pour attaquer l'Amérique, n'a qu'à écouter les médias afin de s'inspirer des scénarios diaboliques qui y sont exposés dans le but de maintenir la peur de l'attentat parmi la population. Par exemple, il y a quelques mois, nous avons eu droit à une vague de "spécialistes" expliquant que l'Amérique n'est pas protégée contre les attaques à l'aide de "bombes sales" et que la meilleure façon de procéder consiste à dissimuler la bombe dans le container d'un navire de marchandise, étant donné le peu de surveillance de ces derniers dans les ports des métropoles américaines. Pensent-ils que les terroristes ne pognent pas CNN?

Le buzzword de la semaine est indubitablement "dirty bombs" (comme si il existait des bombes "propres"). Toujours dans un souci de vous renseigner (et d'alimenter la paranoïa), les médias expliquent maintenant à tous comment fabriquer une telle bombe, en vantant la simplicité de la procédure. Ça ressemble à une version télévisée de "Dirty Bombs for Dummies" sur la plupart des chaînes américaines. Mais la palme éducative revient à CBC qui explique tous les détails de la fabrication comme s'il s'agissait d'une simple recette de tarte aux pommes. Dire qu'il n'y a pas si longtemps, la télévision condamnait le manque de contrôle parental sur l'Internet en argumentant qu'un enfant peut facilement y trouver des recettes de bombes...

Envoyé par Bob L'Aboyeur le 11 juin 2002 à 11:25 AM, http://www.latribuduverbe.com/archives/000042.html

 

Que faire en cas d’attaques NBCr (Nucléaire – Bactériologique – Chimique - radioactive) ?

CDC http://www.bt.cdc.gov/ 

Saint Louis University http://bioterrorism.slu.edu/ 

Historique www.ctq.qc.ca/jui98urg.html

Dossier http://id.medscape.com/Medscape/features/ResourceCenter/BioTerr/public/RC-Index-Bioterr.html

 

Biotox www.sante.gouv.fr/htm/actu/bio/ind-011005.htm

Fiches de prise en charge thérapeutique www.afssaps.sante.fr

Fiche de déclaration obligatoire du charbon www.invs.sante.fr

Fiches toxicologiques www.inrs.fr/dossiers/fichtox/acces_nom.htm

Liens sur le dossier bioterrorisme de www.quotimed.com

Association de biotoxicologie environnementale et industrielle de Lille ABEIL http ://arachosia.univ-lille2.fr/abeil/index.html

Ministère de l’Environnement www.environnement.gouv.fr/dossiers/risques-majeurs/p57.htm

Ministère de l’Intérieur www.interieur.gouv.fr/bomi/bomi/4trim00/e0000307.htm

Mémento de la coopération civilo-militaire en cas de crise www.valabre.com.fr/documentation/Memento.PDF

OMS Aide-mémoire, Uranium appauvri UA (depleted uranium DU), N° 257. Révisé en avril 2001, http://www.who.int/inf-fs/fr/am257.html

 

Bombes "sales", "dirty" bombs

AIHA, American Industrial Hygiene Association, Facts about “Dirty Bombs” for Industrial Hygienists, http://www.aiha.org/GovernmentAffairs-PR/html/pr-dirtybomb.htm

AIP American Institute of Physics, "Dirty Bombs" Much More Likely to Create Fear than Cause Cancer, http://www.aip.org/isns/reports/2002/038.html

ARPS, Australasian radiation protection society, Statement on Potential Impacts of "Dirty Bombs", july 10 2002, http://www.arps.org.au/Dirty_Bombs.htm

BAS Bulletin of the Atomic Scientists, Ackerman Gary & Snyder Laura, Would they if they could, http://www.thebulletin.org/issues/2002/mj02/mj02ackerman.html

CDC Center for Disease Control and prevention, Radiation studies, Dirty bombs, http://www.cdc.gov/nceh/radiation/db.htm

CDI Center for Defense Information, Burgess Mark, Pascal's new wager : the dirty bomb threat, http://www.cdi.org/terrorism/dirty-bomb.cfm

CDI Center for Defense Information, Russia weekly #211, Felgenhauer Pavel, Dirty bomb threat is real, Moscow Times, june 20 2002, http://www.cdi.org/russia/211-4.cfm

CDI, Blair Bruce G., The ultimate hatred is nuclear, oct 22 2001, http://www.cdi.org/terrorism/ultimate.cfm

CDI, Blair Bruce G., What if the terrorists go on nuclear, oct 1 2001, http://www.cdi.org/terrorism/nuclear.cfm

CEIP Carnegie Endowment for International Peace, Gottemoeller Rose, Panic Is a Worse Enemy Than 'Dirty' Bombs, http://www.ceip.org/files/Publications/RoseLATimes.asp?from=pubdate

CEIP, Wolfsthal Jon & Collina Tom, Nuclear Terrorism and Warhead Control In Russia, http://www.ceip.org/files/Publications/armscontroltodayapril2002.asp?from=pubdate

CEIP, Schneider Mycle, The threat of nuclear terrorism : from analysis to precautionary measures, WISE-Paris World Information Service on Energy, 10 december 2001, http://www.ceip.org/files/projects/npp/pdf/011210Terrorisme.pdf

CEIP, Jones Rodney W. and McDonough G., Tracking Nuclear Proliferation, A Guide in Maps and Charts 1998

CEIP, Bunn Matthew, The Demand for Black Market Fissile Material, november 06 2001, http://www.ceip.org/files/nonprolif/templates/article.asp?NewsID=1731

CEIP, Wolfstahl Jon, Russian WMD as a terrorist threat, october 08 2001, http://www.ceip.org/files/nonprolif/templates/article.asp?NewsID=1491

CNS Center for NonProliferation Studies, McCloud Kimberly and Osborn Matthew, WMD terrorism and Usama Bin Laden, http://cns.miis.edu/pubs/reports/binladen.htm

Council on foreign relations, "Dirty bombs, http://www.terrorismanswers.com/weapons/dirtybomb.html

CRG Centre for Research on Globalisation, Laforge John M., U.S. Dirty Bombs, Radioactive Gene Busting Munitions Spiked with Plutonium, http://www.globalresearch.ca/articles/LAF208A.html

CSIS Center for Strategic & International Studies, Cordesman Anthony H., Radiological weapons as means of attack, http://www.csis.org/burke/hd/reports/radiological.pdf

CSIS, Cordesman Anthony H., Weapons of Mass Destruction WMD and the global nuclear balance : a quantitative and arms control analysis, http://www.csis.org/burke/mb/nuclear.pdf

CSIS, Cordesman Anthony H., Asymmetric and terrorist attacks with radiological and nuclear weapons, september 23 2001, http://www.csis.org/burke/hd/reports/NucTerr010923.pdf

DDPS Défense - Protection de la Population - Sports (CH), Bombes sales, http://www.vbs-ddps.ch/internet/vbs/fr/home/publikationen/publikationen/schmutzige.html

Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sportsDépartement fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports, Eléments d’information sur les « bombes sales », http://www.vbs.admin.ch/internet/f/vbs/PUB/dirtybombs_f.htm

FAS Federation of American Scientists, Kelly Henry, Testimony before the Committee on Foreign relations, March 6 2002, http://www.fas.org/ssp/docs/030602-kellytestimony.htm

FAS, Dirty Bombs: Response to a Threat, March / April 2002, Volume 55, Number 2, http://www.fas.org/faspir/2002/v55n2/dirtybomb.htm

Harvard, BCSIA Belfer Center for Science and International Affairs, Managing the atom, Nuclear terrorism, http://ksgnotes1.harvard.edu/BCSIA/MTA.nsf/www/N-Terror

IAEA International Atomic Energy Agency, Calculating the New Global Nuclear Terrorism Threat, http://www.iaea.org/worldatom/Press/P_release/2001/nt_pressrelease.shtml

ICT Institute for Counter Terrorism, Schweitzer Yoram, Osama and the bomb, november 11 2001, http://www.ict.org.il/articles/articledet.cfm?articleid=416

IFRI Institut Français des Relations Internationales, http://www.ifri.org/

ISN International relations and Security Network (CH), Nuclear security in spotlight, http://www.isn.ethz.ch/infoservice/index.cfm?service=cwn&parent=special96

IPCS Institute of Conflict and Peace Studies, Gautam PK (Colonel Retd), Nuclear terrorism, http://www.ipcs.org/issues/newarticles/648-ndi-gautam.html

ISIS, Institute for Science and International Security, Albright David, Hinderstein Corey, O'Neill Kevin, Nuclear terrorism : the unthinkable nightmare, september 13 2001, http://www.isis-online.org/publications/terrorism/nightmare.pdf

ISIS, Albright David, Higgins Holly and Hinderstein Corey, Does Al Qaeda Have Nuclear Materials? Doubtful, But…, march 1 2002, http://www.isis-online.org/publications/terrorism/doubtful.html

ISIS, O'Neill Kevin, The nuclear terrorist threat, august 1997, http://www.isis-online.org/publications/terrorism/threat.pdf

NCI Nuclear Control Institute, Carson Mark, Theodore Taylor, Eugene Eyster, William Maraman, Jacob Wechsler, Can Terrorists Build Nuclear Weapons?, http://www.nci.org/k-m/makeab.htm

NRC Nuclear Regulatory Commission, Fact sheet on dirty bombs, http://www.nrc.gov/reading-rm/doc-collections/fact-sheets/dirty-bombs.html

Terrorism library, http://www.terrorismlibrary.com/nuclear_terrorism__more_articles.htm

RFE Radio Free Europe, Bransten Jeremy, "Danger Of 'Dirty Bombs' Exacerbated By Old Soviet Generators", 21.03.02, http://www.checkpoint-online.ch/CheckPoint/Monde/Mon0030-BombesSalesRisqueURSS.html

 

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Catastrophe


Grave interruption de fonctionnement d'une société causant des pertes humaines, matérielles ou environnementales que la société affectée ne peut surmonter avec ses seules ressources propres. Les catastrophes sont souvent classées en fonction de leur mode d'occurrence (brusque ou progressif) ou de leur origine (naturelle ou anthropique).


Disaster


A serious disruption of the functioning of society, causing widespread human, material or environmental losses which exceed the ability of affected society to cope using only its own resources. Disasters are often classified according to their cause (natural or manmade).

 

Catastrophe : Renversement, grand malheur, fin déplorable : la catastrophe est un désastre, qui produit dans un ordre de choses, dans l’existence d’un individu etc. un bouleversement complet ou une fin violente (Littré). Malheur effroyable et brusque, synonyme de malheur ; bouleversement, calamité, cataclysme, désastre, drame, fléau (Robert)

Désastre : Le désastre est l’influence d’un astre, qui cesse d’être favorable ; c’est un revers, un malheur infligé par la fortune (Littré). De « disastro » terme d’astrologie : « né sous une bonne étoile » ; événement funeste, malheur très grave et par extension, dégât, ruine, qui en résulte (Robert).

 

TYPOLOGIE DES CATASTROPHES NATURELLES

MESURES

AVALANCHES

- Neige poudreuse

- Neige glacée

- Neige mouillée (ARVA)

Chiens,

Interventions héliportées, Sondes élect.

CYCLONES ET OURAGANS

Foudre, précipitations, vent

Constructions adaptées, Prévisions météo

EPIDEMIES

Choléra, peste, SIDA, typhoide, typhus

Education sanitaire,

Vaccins

ERUPTIONS VOLCANIQUES TERRESTRES ET SOUS-MARINES

- Effondrement localisé

- Eruption volcanique

- Séisme

Prévisions vulcanologiques

GLISSEMENTS DE TERRAINS

 

Géologie

INONDATIONS

 

Météo

Prévisions météo

INCENDIES DE FORÊTS

 

Campagnes d’information

SECHERESSE

 

Education

Technologie

TREMBLEMENTS DE TERRE

- Effondrement localisé

- Eruption volcanique

- Séisme tectonique

Constructions aséismiques (constructions, matériaux, sol)

 

Risque moyen d’accident mortel pour différentes causes aux Etats-Unis1

Type d’accident

Nombre total par an

Probabilité par personne et par an

Accident de voiture

55,791

1 / 4,000

Chute

11,827

1 / 10,000

Feu et substances chaudes

7,451

1 / 25,000

Inondation

6,181

1 / 30,000

Armes à feu

2,309

1 / 100,000

Accidents d’avion

1,778

1 / 100,000

Chute d’objet

1,271

1 / 160,000

Electrocution

1,148

1 / 160,000

Eclair

160

1 / 2,000,000

Tornade

91

1 / 2,500,000

Ouragan

93

1 / 2,500,000

Ensemble des accidents

111,992

1 / 1,600

Accident de réacteur nucléaire (pour 100 réacteurs)

 

1 / 5,000,000,000 (très arbitraire)

1. Encyclopédie scientifique et technique, MacGraw Hill, 1987.

 

Catastrophes représentatives au niveau de l’humanité

Cause

Lieu

Dates

Nombre de victimes

Explosion chimique accidentelle

Halifax Harbor, Canada

1917

1,654

Epanchement chimique

Bhopal, Inde

1984

5,000

Accident de centrale nucléaire

Tchernobyl, Union soviétique

1986

30,000

Eruption volcanique

Mont Tambora, Indonésie

1815

160,000

Explosion d’arme nucléaire

Hiroshima, Japon

1945

200,000

Aberration climatique

Cyclone, Bangladesh

1970

300,000

Tremblement de terre

Shaanxi, Chine

1556

830,000 ( ?)

Inondation

Bassin de Huang He, Chine

1931

3.7 millions

Famine

Nord de la Chine

1876 - 79

10 millions ( ?)

Première Guerre Mondiale

Principalement en Europe

1914 - 18

20 millions

Peste pandémique « mort noire »

Europe

1347 - 51

25 millions

Seconde Guerre Mondiale

Monde entier

1939 - 45

40 millions

Sida

Monde entier

depuis 1980

> 3 millions / an de séropositifs

Guerre nucléaire

Monde entier

?

peut – être 1 milliard

 

Catastrophes provoquées par l’homme

Evolution des pertes civiles et militaires depuis 1914

Pertes 1914-1918

Pertes 1939-1945

Dans le futur

20 combattants pour 1 civil

1 combattant pour 1 civil

1 combattant pour 100 civils

 

Pertes humaines par bombardement

Ville

Année

Nb d’habitants

Nb blessés

Nb tués

Köln

Hamburg

Dresden

Tokyo

1942

1943

1944

1945

750,000

1,700,000

500,000

6,800,000

15,000

7,500

5,000

100,000

3,000

6,000

40,000

80,000

 

Conséquences humaines des catastrophes – Tableau récapitulatif

Nature de la catastrophe

Situation des victimes

Dispersion - Accessibilité

Mécanisme des lésions

Lésions principales ou état pathologique dominant

Accidents d’avions

Concentrées dans l’avion ou autour de l’appareil.

Très souvent accessibles en l’absence de persistance de feu (si incendie)

Traumatisme mécanique

Traumatisme thermique

Intoxication si incendie

Blessures diverses : plaies, fractures, écrasements.

Brûlures cutanées et respiratoires si incendie

Intoxication si incendie

Accidents d’installations industrielles

Groupées dans l’établissement industriel.

Dispersées à l’extérieur, à l’air libre ou dans les habitations suivant l’extension du sinistre.

Plus ou moins accessibles suivant la nature de l’ambiance agressive (toxique, thermique, radioactive…)

Traumatisme mécanique

Traumatisme thermique

Atteinte toxique

Atteinte radioactive

Blessures : plaies, fractures…

Brûlures thermiques.

Intoxication loco-régionale et générale.

Contamination radioactive ou irradiation.

Accidents dans installations et ouvrages souterrains, galeries de mine…

Dispersées dans toute l’installation suivant la nature et l’ampleur du sinistre.

Difficilement accessibles en raison d’éboulements et de l’ambiance agressive (eau, toxique gazeux, incendies et explosions.

Traumatisme mécanique

Traumatisme thermique

Atteinte toxique

Submersion

Blessures : plaies, fractures, écrasement, compression.

Brûlures.

Intoxication par gaz.

Détresse ventilatoire par noyade.

Accidents du trafic routier (passager) avec ou sans incendie

Le plus souvent regroupées dans ou autour du véhicule (éjectées).

Assez facilement accessibles ou incarcérées.

Incarcérées.

Traumatisme mécanique, par environnement matériel.

Traumatisme thermique.

Atteinte toxique

Blessures diverses : plaies, fractures, amputations, écrasements.

Brûlures cutanées et respiratoires.

Intoxication par inhalation de gaz.

Accidents du trafic routier, ferroviaire, maritime. Transport matériaux industriels

Dispersées dans zones circulaires plus ou moins importantes suivant ampleur accident (explosion, incendie, dégagement gaz et produits toxiques) et diffusion du produit à l’air libre ou dans habitations.

Plus ou moins accessibles suivant nature ambiance agressive (toxique, thermique, radioactive).

Ensevelies si explosion et effondrement dans habitations

Traumatisme mécanique

Traumatisme thermique

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Intoxication

Blessures : plaies, fractures.

Brûlures cutanées et respiratoires.

Intoxication loco-régionale, (peau, œil, arbre respiratoire).

Intoxications générale par inhalation.

Accidents ferroviaires avec passagers

Le plus souvent regroupées dans le train.

Accessibles si structures peu déformées.

Peu accessibles si incarcérées

Traumatisme mécanique

Blessures diverses : plaies, fractures, écrasements, amputations, compressions.

Accidents maritimes

Concentrées dans le navire.

Dispersées sur grande distance dans l’eau ou embarcations de sauvetage.

Accessibles sous réserve d’accès au navire (tempête…)

Submersion

Refroidissement

Eventuellement traumatisme mécanique ou thermique (incendie)

Détresses ventilatoires par noyade

Hypothermies

Blesssures : plaies, fractures

Brûlures

Attentats par armes à feu

Concentrées dans local.

Dispersées sur trajet de fuite des agresseurs.

Toujours accessibles.

Traumatisme par projectiles.

Plaies par balles : crâniennes, thoraco-pulmonaires, abdominales, membres

Attentats par explosifs en milieu urbain

Concentrées autour de la charge explosive.

Dispersées dans immeubles effondrés.

Peu accessibles (incarcérées dans véhicules ou ensevelies dans locaux.

Traumatisme par projection d’éclats.

Traumatisme thermique.

Traumatisme par onde de choc.

Blessures diverses : plaies multiples, arrachements, polycriblages.

Brûlures cutanées et respiratoires.

Blast (pulmonaire, abdominal, auditif, crânien).

Avalanches. Glissements de terrains

Groupées dans habitations ou véhicules : ensevelies ou incarcérées.

Dispersées par coulée de neige ou de terre.

Rarement accessibles immédiatement : ensevelies sous décombres, neige, terre…

Obstruction respiratoire

Traumatisme mécanique

Refroidissement

Détresses ventilatoires

Blessures : fractures, compression, hypothermies.

Cyclones, ouragans, tempêtes, typhons (sans inondation)

Groupées dans ou autour des habitations.

Plus ou moins dispersées suivant la trajectoire du vent.

Relativement accessibles suivant état de destruction des constructions

Traumatisme mécanique par : projections d’objets, ensevelissement dans décombres.

Lésions mécaniques : blessures, plaies, fractures, écrasements, compressions.

Cyclones, ouragans, tempêtes, typhons avec inondations (type raz de marée)

Groupées dans ou autour des habitations endommagées.

Plus ou moins dispersées suivant la trajectoire du vent

Dispersées par la vague d’eau

Peu accessibles : ensevelies dans maisons détruites ou disparues dans eau, boue…

Traumatisme mécanique

Submersion

Refroidissement

Blessures diverses : blessures, plaies, fractures.

Ecrasements.

Détresses ventilatoires par noyade

Hypothermies

Explosions, incendies dans locaux d’habitation ou recevant du public (accident ou attentat)

Concentrées dans local ou aux abords du local atteint.

Possibilité de dispersion si fuite

Le plus souvent accessible sauf si structures effondrées ou feu persistant.

Peu accessibles si structures effondrées.

Traumatisme par projection

Traumatisme thermique direct

Traumatisme par onde de choc

Blessures diverses : plaies, polycriblages.

Blessures par bousculade ou défenestration : fractures, écrasements.

Brûlures cutanées et respiratoires.

Intoxication par inhalation de gaz.

Incendies d’habitations

Concentrées autour de la zone du feu.

Relativement dispersées si fuite.

Accessibles si fuite dans zones dégagées. Peu accessibles si inconscientes dans zones enfumées ou moyens d’accès habituels inutilisables .

Agression thermique

Agression toxique

Agression mécanique

Agression psychique

Brûlures cutanées et respiratoires

Intoxication par inhalation de gaz toxique

Blessures si explosion et défenestration.

Incendies de locaux recevant du public

Plus ou moins concentrées suivant taille taille de l’établissement et possibilité de fuite.

Même problème d’accessibilité que pour habitations : fonction des possibilités de fuite et de pénétration des sauveteurs.

Agression thermique

Agression toxique

Agression mécanique plus importante

Agression psychique plus importante

Brûlures cutanées et respiratoires.

Intoxication par inhalation de gaz et risques toxiques.

Blessures.

Panique collective.

Inondations

Dispersées suivant les zones de refuge.

Dispersées, emportées, par les eaux.

Peu accessibles : isolées dans habitations.

Pas accessibles : immergées.

Submersion

Refroidissement

Traumatisme mécanique par objets flottants

Détresses ventilatoires par noyade

Hypothermies

Blessures : plaies, fractures

Tremblements de terre

Dispersées dans toute la zone détruite.

Regroupées dans habitations

Pas ou peu accessibles : emmurées, ensevelies, incarcérées.

Traumatisme mécanique par écrasement, compression, ensevelissement dans décombres.

Blessures : plaies, fractures, écrasement

 

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Cyclones, ouragans, tempêtes, tornades

 

Cyclone

Système de circulation atmosphérique fermée à grande échelle, à basse pression, engendrant des vents violents tournant dans le sens anti-horaire dans l'hémisphère Nord et dans le sens horaire dans l'hémisphère Sud. Appelé cyclone dans l'océan Indien et le Pacifique Sud, ouragan dans l'Atlantique Ouest et le Pacifique Est et typhon dans le Pacifique Ouest.

Cyclone

A large-scale closed circulation system in the atmosphere with low barometric pressure and strong winds that rotate counter clockwise in the northern hemisphere and clockwise in the southern hemisphere. The system is referred to as a cyclone in the Indian Ocean and South Pacific, hurricane in the western Atlantic and eastern Pacific and typhoon in the westem Pacific.

Tempête

1. Perturbation atmosphérique modifiant les pressions et les vents dominants, à des échelles s'étalant des tornades (1 km) aux cyclones extratropicaux (2000 à 3000 km).
2. Vent dont la vitesse est comprise entre 48 et 55 noeuds (force 10 de l'échelle de Beaufort).

Storm

1. An atmospheric disturbance involving perturbations of the prevailing pressure and wind fields, on scales ranging from tornadoes (1 km across) to extratropical cyclones (2000-3000 km across).
2. Wind with a speed between 48 and 55 knots (Beaufort scale wind force 10). (M)

Tornade

Tempête tournante très violente de petit diamètre; c'est le plus violent de tous les phénomènes météorologiques. Elle est produite par un orage très violent et apparaît comme une colonne nuageuse allant de la base d'un cumulonimbus jusqu'au sol.

Tornado (syn. twister)

A violently rotating storm of small diameter; the most violent weather phenomenon. It is produced in a very severe thunderstorm and appears as a funnel cloud extending from the base of a Cumulonimbus to the ground. (M)

Cyclone tropical

Terme générique désignant un cyclone d'échelle synoptique non accompagné d'un système frontal, prenant naissance au-dessus des eaux tropicales ou subtropicales et présentant une convection organisée et une circulation cyclonique caractérisée du vent de surface.
Perturbation tropicale: vents de surface légers et indices de circulation cyclonique.
Dépression tropicale: vitesse du vent atteignant jusqu'à 33 noeuds.
Tempête tropicale: vitesse maximale du vent de 34 à 47 noeuds.
Forte tempête tropicale: vitesse maximale du vent de 48 à 63 noeuds.
Ouragan: vitesse maximale du vent de 64 noeuds ou plus.
Typhon: vitesse maximale du vent de 64 noeuds ou plus.
Cyclone tropical (sud-ouest de l'océan Indien): vitesse maximale du vent de 64 à 90 noeuds.
Cyclone tropical (baie du Bengal, mer d'Arabie, sud-est de I'océan Indien, Pacifique Sud): vitesse maximale du vent de 34 noeuds ou plus.

Tropical cyclone

Generic term for a non-frontal synoptic scale cyclone originating over tropical or sub-tropical waters with organized convection and definite cyclonic surface wind circulation.
Tropical disturbance: light surface winds with indications of cyclonic circulation.
Tropical depression: wind speed up to 33 knots.
Tropical storm: maximum wind speed of 34 to 47 knots.
Severe tropical storm: maximum wind speed of 48 to 63 knots.
Hurricane: maximum wind speed of 64 knots or more.
Typhoon: maximum wind speed of 64 knots or more.
Tropical cyclone (South-West Indian Ocean): maximum wind speed 64 to 90 knots.
Tropical cyclone (Bay of Bengal. Arabian Sea, South-East Indian Ocean, South Pacific): maximum wind speed of 34 knots or more. (M)

Tempête tropicale

Voir "cyclone tropical".

Tropical storm

See "tropical cyclone".

Echelle de Beaufort

Échelle de force du vent, mesurée de O (calme) à 12 (force d'un vent d'ouragan).

Beaufort scale

Scale of wind force, measured from O (calm) to 12 (hurricane force wind).

 

ECHELLE DE BEAUFORT

FORCE

APPELLATION

VITESSE du VENT

ETAT DE LA MER

EFFETS A TERRE

noeud

Km/h

0

Calme

1

1

Mer d’huile, miroir

La fumée monte droit

1

Très légère brise

1 à 3

1 à 5

Mer ridée

La fumée indique la direction du vent

2

Légère brise

4 à 6

6 à 11

Vaguelettes

On sent le vent au visage

3

Petite brise

7 à 70

12 à 19

Petits « moutons »

Les drapeaux flottent

4

Jolie brise

11 à 16

20 à 28

Nombreux « moutons »

Le sable s’envole

5

Bonne brise

17 à 21

29 à 38

Vagues, embruns

Les branches des pins s’agitent

6

Vent frais

22 à 27

39 à 49

Lames, crêtes d’écume étendues

Les fils électriques sifflent

7

Grand frais

28 à 33

50 à 61

Lames déferlantes

On peine à marcher contre le vent

8

Coup de vent

34 à 40

62 à 74

Les crêtes de vagues parlent en tourbillons d’écume

On ne marche plus contre le vent

 

9

Fort coup de vent

41 à 47

75 à 88

10

Tempête

48 à 55

89 à 102

Les embruns obscurcissent la vue, on ne voit plus rien…

Les enfants de moins de 12 ans volent !!

11

Violente tempête

56 à 63

103 à 107

12

Ouragan

66 et plus

118 et plus

 

Échelle de Fujita-Pearson

Échelle trois-composantes de classification des tornades définie par Fujita (échelle F) et Pearson (échelle PP) selon leur intensité (0-5), leur longueur de parcours (0-5) et leur largeur de parcours (0-7).

Fujita-Pearson scale (FPP scale)

A 3-digit scale for tornadoes devised by Fujita (F scale) and Pearson (PP scale) to indicate tornado intensity (0-5), path length (0-5) and path width (0-7). (M)

Echelle Dommages Vitesse du vent Type de dégâts
F0 Légers 17-32 m/s Petites branches d'arbres cassées, antennes de TV tordues, caravanes déplacées
F1 Modérés 33-49 m/s Arbres arrachés, dépendances soufflées, caravanes renversées
F2 Importants 50-69 m/s Toitures soulevées, objets légers transformés en projectiles, structures légères brisées
F3 Sévères 70-92 m/s Arbres cassés dans les forêts, murs de maisons renversés, projectiles de grandes dimensions
F4 Dévastateurs 93-116 m/s Quelques arbres emportés par le vent, maisons bien construites rasées, gros projectiles
F5 Incroyables 117-142 m/s Arbres emportés par le vent, fortes structures envolées, projectiles à grandes vitesses.

 

Classification de Saffir-Simpson

GRADUATION

MANIFESTATIONS

DEGÂTS A ENVISAGER

Classe I

- Vent moyen compris entre 119 et 153 Km/h (64 et 82 nœuds)

- Pluies torrentielles

- Houle forte et longue

- Marée de tempête de 1.2 à 1.5 m

- Dégâts aux constructions légères

- Pas de dégâts importants aux constructions en dur

- Branches arrachées

- Quelques routes côtières inondées

- Eboulement et glissements de terrain

Classe II

- Vent moyen compris entre 154 et 177 Km/h (83 et 95 nœuds)

- Pluies torrentielles

- Houle forte et longue

- Marée de tempête de 1.8 à 2.4 m

- Toitures, portes et fenêtres endommagées

- Dégâts importants sur la végétation

- Installations portuaires endommagées

- Routes côtières coupées 2 à 4 heures avant le passage du centre

- Les embarcations rompent leurs amarres

Classe III

- Vent moyen compris entre 178 et 209 Km/h (96 et 112 nœuds)

- Pluies torrentielles

- Très forte houle

- Marée de tempête de 3.9 à 5.4 m

- Dégâts considérables

- Constructions légères détruites

- Quelques dommages aux murs des constructions en dur

- Inondation complète (jusqu’à grande distance de la côte) des zones d’altitude inférieure à 1.5 m

Classe IV

- Vent moyen compris entre 210 et 249 Km/h (113 et 134 nœuds)

- Pluies torrentielles

- Houle d’ouragan

- Marée de tempête de 3.9 à 5.4 m

- Dégâts considérables par leur étendue et leur gravité

- Dommages importants aux murs des constructions à proximité des côtes

- Inondation complète jusqu’à grande distance de la côte, des zones d’altitude inférieure à 3 m

Classe V

- Vent moyen supérieur à 249 Km/h (134 nœuds)

- Pluies diluviennes

- Houle d’ouragan

- Marée de tempête supérieure à 5.4 m

- Destruction de nombreux bâtiments et de la plupart des installations portuaires, ainsi que des réseaux routier, de télécommunication, de distribution et d’énergie

- Gros dégâts des étages inférieurs de tous les bâtiments dans les zones de moins de 4.5 m d’altitude situées à moins de 500 m du rivage

 

Les 5 stades de l’alerte cyclonique

Vigilance cyclonique

ou

Alerte n° 1

·               Dispositions élémentaires de sécurité

·               Préparer les habitations, protéger les ouvertures (volets, planches, adhésifs)

·               Vérifier les réserves : eau, vivres, médicaments, essence…

·               Prendre l’écoute de la radio ou de la télévision locale

Alerte orange

ou

Alerte n° 2

Préavis 24 h

·               Fermeture des écoles

·               Circulation restreinte hors agglomération

·               Activation des PC, des centres d’accueil et d’hébergement

Alerte rouge

ou

Alerte n° 2 renforcée

Préavis 3 h

·               Fermeture des établissements recevant du public

·               Regagner immédiatement domicile ou abri avant toute circulation et déplacement ne soient interdits

·               Circulation autorisée uniquement pour les secours d’urgence

Consigne n° 3

Mise en place de tous les secours, circulation réglementée

Fin de l’alerte

Reprise des activités

 

Les ouragans

Lorsqu’il y a danger d’ouragan, suivez ces conseils :

1) Si votre maison est située sur un terrain élevé, cherchez un refuge à l’extérieur de celle-ci.

2) Avant que la tempête ne frappe, transportez à l’intérieur tous les objets susceptibles d’être emportés par le vent, qui en ferait des projectiles meurtriers. Les poubelles, des outils, des meubles de jardin et des jouets peuvent vous blesser grièvement.

3) Doublez les fenêtres avec des planches.

4) Si le centre de l’ouragan passe directement au-dessus de vous, un moment de calme de quelques minutes (une heure au plus) se produira. Ne sortez pas et restez à l’abri, car le vent peut s’élever avec plus de violence encore et arriver d’une autre direction.

5) L’intérieur d’une voiture stationnée n’est pas un bon abri, mais, faute de mieux, allongez-vous sous celle-ci afin de vous protéger des débris emportés par le vent.

6) Révisez les règles de sécurité concernant les inondations et les tornades. En somme, échapper à un désastre ne demande que du jugement.

Les tornades

En cas de tornade, voici ce qu’il faut faire :

1) Ecoutez attentivement la radio et la télévision.

2) Surveillez ce qui se passe dans le ciel surtout vers le sud et le sud-ouest. S’il est question que la tornade précède un ouragan, c’est vers l’est qu’il faut alors regarder .

3) Si vous apercevez des nuages en forme d’entonnoir, téléphonez immédiatement au poste de police ou au bureau de la météo afin de leur transmettre cette information.

4) Si possible, mettez-vous à l’abri.

5) Sinon, éloignez-vous du chemin de la tornade en vous déplaçant à angle droit par rapport à la direction de sa progression.

6) Si vous n’avez aucune chance de fuir, jetez-vous à plat ventre au fond d’un fossé ou de toute autre dépression.

7) Dans un édifice public, le sous-sol ou le couloir du rez-de-chaussée sont les endroits les plus sûrs. Fuyez les étages supérieurs et mettez-vous à l’abri soit dans une garde-robe, dans une pièce exiguë aux murs épais ou, encore, sous des meubles lourds.

8) Dans une maison, le sous-sol, dans sa partie la plus profonde, est un meilleur refuge. En prévision d’un cataclysme, il est sage de faire construire un abri ou, du moins, de renforcer les murs du sous-sol de la maison (si vous habitez une région, où les tornades sont fréquentes).

9) S’il n’y a pas de sous-sol, réfugiez-vous au rez-de-chaussée sous un meuble lourd ou sous un divan renversé au centre de la pièce.

10) Si vous en avez le temps, entrouvez les fenêtres sur le côté opposé à la direction de la tempête.

11) Une maison mobile peut être facilement renversée et détruite : elle constitue donc un abri très précaire. Sortez et cachez-vous dans un fossé. Les dommages peuvent être minimisés, si vous la retenez par des câbles à des blocs de béton.

12) Les salles de spectacles, les manufactures et tous les autres grands édifices publics doivent être pourvus d’abris au sous-sol.

Que faire après un désastre :

1) N’entrez dans un édifice qu’avec d’infinies précautions, puisqu’il peut s’écrouler sans avertissement.

2) Une fois à l’intérieur, vérifiez s’il y a des fuites de gaz ou des court-circuits.

3) N’y entrez pas avec une cigarette allumée ou tout autre objet enflammé ; une fuite de gaz peut alors tout faire sauter.

4) Ne vous approchez pas des fils électriques tombés ou brisés.

5) A la maison, si vous percevez une odeur de gaz, ouvrez vite les portes et les fenêtres, fermez la valve principe et quittez la maison immédiatement. Prévenez la compagnie de gaz, les pompiers ou la police, et ne retournez dans votre demeure que lorsqu’on vous conseillera de le faire.

6) Si les appareils électriques sont mouillés, coupez le courant, débranchez-le et remettez le courant. Attention ! Ne faites rien de tout cela, si vous êtes mouillé ou avez les pieds dans l’eau.

7) Lorsque les fusibles sautent, coupez le courant central et localisez la cause du court-circuit.

8) Après une longue panne d’électricité, la nourriture réfrigérée et toute autre nourriture inondée peut être gâtée ; n’en absorbez pas. Suivez les instructions des autorités en ce qui concerne l’approvisionnement d’eau et de nourriture.

9) S’il y a lieu, ayez recours à la Croix-Rouge ou à un centre d’accueil. Vous y trouverez gîte, vêtements, médicaments et nourriture.

10) Pour ne pas nuire au travail des secouristes, abstenez-vous d’envahir les lieux d’un sinistre.

11) A moins d’une urgence, ne vous déplacez pas en automobile.

12) Rapportez aux autorités les événements, dont vous êtes témoin.

13) Une fois l’état d’urgence passé, télégraphiez, téléphonez ou écrivez aux membres de votre famille. Vous pouvez ainsi évitez une perte de temps et d’argent à ceux qui cherchent à vous retracer.

14) Ne colportez pas de rumeurs, qui vous viendront aux oreilles.

Le guide de survie de l’armée américaine

 

LES OURAGANS

Un ouragan est un vent très violent, supérieur à la force 12 sur l’échelle de Beaufort, amenant des pluies torrentielles pouvant détruire des constructions légères. C’est une forme tropicale de cyclone, qui sous des latitudes plus tempérées ne peut se développer dans les couches hautes de l’atmosphère à cause des vents d’ouest dominants.

On donne des noms divers aux ouragans :

Ouragan : Caraïbes, Atlantique nord, nord-est et sud-ouest du Pacifique.

Cyclone : Golfe d’Arabie, Baie de Bengale, sud de l’océan Indien

Typhon : mer de Chine, nord-ouest du Pacifique.

Les ouragans se créent sur l’océan au plus haut de la température de l’eau, à la fin de l’été. L’air chaud crée un centre de basse pression que les vents peuvent alors faire tourner à 300 Km / h ou plus, dans les sens des aiguilles d’une montre dans l’hémisphère sud, dans le sens contraire au nord. Les vents les plus forts sont habituellement situés à une distance de 15 à 20 Km du centre, ou « œil » de l’ouragan, où règne le calme. Cet œil peut avoir de 5 à 50 Km de large, mais les plus gros ouragans peuvent mesurer 500 Km. Ils peuvent se développer n’importe quand dans l’année, dans l’hémisphère nord, plutôt de juin à novembre, et de novembre à avril dans l’hémisphère sud (avec un pic en janvier – février). L’Atlantique sud ne connaît pas ce phénomène.

La constitution d’un ouragan

Il prend force au large et vire vers le pôle, la vitesse du vent étant généralement plus élevée du côté pôle de l’œil. Un ouragan peut se déplacer à 50 Km / h, dévastant les îles et les côtes, qu’il touche, mais sa vitesse tombe normalement à quelque 15 Km / h en touchant le continent.

Les signes d’ouragan

La surveillance par satellite permet aux météorologues de voir la naissance des ouragans, de suivre leur progression et de prévenir de leur approche. Certains se déplacent de façon erratique et les marins ont tout intérêt à suivre les bulletins météo.

En l’absence de radio, la montée du vent peut être un signe d’ouragan, lorsqu’elle est accompagnée de couchers et levers de soleil très colorés, de cirrus en bannière convergeant vers le vortex, qui s’approche, et de montées anormales du baromètre, suivies de descentes tout aussi brusques.

LA TORNADE

C’est une violente tempête associée à une basse pression et des vents tourbillonnants. Ils se créent apparemment lorsque l’air à la surface est chaud et qu’une colonne d’air froid descend de la base d’un cumulo-nimbus. L’air, qui se rue dans la zone de basse pression, commence alors à tourbillonner à toute vitesse.

La tornade est le phénomène atmosphérique le plus violent et le plus destructeur sur une surface réduite. La vitesse des vents y est estimée à 640 Km / h.

Le diamètre de la « toupie » au niveau du sol n’est généralement que de 25 à 50 m, mais à l’intérieur le pouvoir destructeur est énorme. Tout ce qui s’y trouve est aspiré en hauteur, sauf les constructions les plus solides. La différence de pression entre l’intérieur et l’extérieur des bâtiments est souvent cause d’un effondrement, ou « explosion ». Une tornade fait parfois le bruit d’un moteur ou d’une toupie, bruit que l’on entend jusqu’à 40 Km de distance. Elle se déplace à 50 – 65 Km / h.

En mer, la tornade provoque une trombe. Bien que cela puisse arriver partout, la zone de prédilection des tornades se trouve dans les grandes plaines nord-américaines, Mississippi-Missouri et en Australie. Elles se transforment parfois en ouragans.

Précautions d’usage

Sortez de la trajectoire de l’ouragan, si vous le pouvez.

L’alerte est généralement donnée dans les 24 h précédant son arrivée, ce qui laisse bien assez de temps pour s’éloigner de sa route.

Eloignez-vous de la côte, où les destructions sont les plus intenses, avec inondations et lames de fond, ainsi que des berges des rivières.

Masquez les fenêtres, et fixez tout objet extérieur susceptible d’être emporté.

En mer, amenez toute la toile, fermez les écoutilles et mettez tout l’équipement à l’abri.

Si vous êtes dans une construction solide et sur une hauteur, RESTEZ OU VOUS ÊTES : il est très dangereux de se déplacer lors d’un ouragan. L’endroit le plus sûr est généralement la cave ou le dessous des escaliers. Stockez de l’eau douce, car l’eau et l’électricité peuvent être coupées, et ayez un transistor pour rester à l’écoute des bulletins météo. Si vous n’êtes pas dans un endroit sûr, réfugiez-vous dans un abri. Coupez les compteurs avant de partir.

Où chercher refuge

Dans la nature, une grotte offre une bonne protection. Un fossé fera aussi l’affaire. Si vous ne pouvez pas vous échapper, restez collé au sol pour présenter moins de surface aux débris en vol. Rampez jusqu’au côté abrité d’un refuge naturel, tel qu'éperon rocheux ou bosquet de gros arbres. Prenez garde aux arbres plus petits et aux clôtures, qui peuvent être arrachés.

Restez où vous êtes après le premier passage de l’ouragan, car l’œil vous procurera au plus 1 heure de calme, avant que les vents ne reprennent en direction opposée. Si vous êtes à l’extérieur, passez de l’autre côté de votre abri, ou choisissez-en un mieux adapté.

Les précautions à prendre

Abritez-vous sous la structure la plus solide, que vous trouverez, béton armé par exemple, de préférence dans une cave. Restez près d’un mur extérieur, ou d’une paroi particulièrement épaisse. En l’absence de cave, restez au centre du rez-de-chaussée, dans une petite pièce ou un placard, sous des meubles lourds, mais pas s’il y en a aussi à l’étage supérieur. Tenez-vous loin des fenêtres.

Fermez soigneusement toutes les portes et fenêtres de la façade sous le vent, et ouvrez celles du côté opposé. Cela empêche le vent d’entrer pour soulever le toit, puisque cela équilibre la pression et empêche la maison « d’exploser ». NE RESTEZ PAS dans un véhicule ou une caravane, qui peuvent être emportés.

A l’extérieur, vous êtes exposé aux objets volants, et pouvez être emporté (bien que certaines personnes aient été dans ces conditions redéposées au sol sans aucun mal). Une tornade, qui s’approche, s’entend et se voit. Eloignez-vous selon une perpendiculaire et abritez-vous dans un fossé ou un creux dans le sol, couchez-vous bien à plat et protégez-vous la tête des bras.

                                   Wiseman John, The SAS survival handbook, Hachette 1996

Animageo - Tornades : http://www.multimania.com/animageo/
Centre de documentation des ouragans CDO Guadeloupe : http://www.ouragan-guadeloupe.org/
Cyclones des Antilles Françaises : http://perso.wanadoo.fr/ti.bleu/html/index2.htm
Icarisk Serveur d'information preventive contre les risques naturels aux Antilles-Caraïbes, http://www.icarisk.gp/index.html
Les tornades : http://perso.wanadoo.fr/natures/
Tornades et trombes en France: http://www.climat-energie-environnement.org

 

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Dents de la mer, requins

 

Les requins

Ces grands prédateurs aquatiques sont fureteurs et reniflent tout ce qui se trouve sur leur passage. Quoiqu’ils ne soient généralement pas dangereux, lorsqu’on ne les provoque pas, ils peuvent pas attaquer un nageur blessé et sanglant. Le sang doit être immédiatement arrêté et, pour ce faire, on peut fabriquer un garrot à l’aide d’un lacet de chaussure ou d’un morceau de vêtement. Les requins sillonnent presque tous les mers du monde. Les statistiques démontrent cependant que la plupart de leurs attaques se produisent dans des eaux, dont la température atteint 18°C et plus. Les eaux plus froides ne les intéressent pas. Même dans les mers chaudes, les risques d’être attaqué par un requin sont très réduits, si vous savez comment vous comporter devant ce danger et vous servir d’un certain produit chimique, qui les éloigne.

Les mesures de protection contre les requins

Dans l’eau

1) Gardez vos vêtements et vos chaussures.

2) Lorsqu’un requin menace plusieurs personnes, celles-ci doivent se regrouper pour former un cercle serré, les visages vers l’extérieur, ce qui permet de voir approcher l’intrus de tous les côtés. Si la mer est tourmentée, attachez-vous les uns aux autres.

3) Demeurez aussi calme que possible. Ménagez votre énergie, laissez-vous flotter afin de ne pas exposer tout votre corps. Si vous devez nager, utilisez la brasse en faisant des mouvements forts et réguliers ; évitez les gestes brusques.

4) Eloignez-vous des bancs de poissons.

Quand un requin dessine de grands cercles, il n’est que curieux. Si les cercles se resserrent et que le vilain s’agite, le voilà prêt à l’attaque. Lorsqu’un seul requin vous menace à courte distance :

5) Nagez régulièrement et fermement, feignez de vous diriger vers lui afin de l’effrayer.

Ne lui tournez pas le dos, ne vous éloignez pas directement de son champ électrique. Faites-lui face et nagez vivement d’un côté ou de l’autre.

Frappez violemment la surface de l’eau avec vos mains. Plongez et poussez un cri fort et perçant. Ces stratagèmes peuvent peut-être l’éloigner.

Lors d’un affrontement, si vos disposez d’un couteau, poignardez-le en visant le museau, les yeux, les les branchies ou le ventre.

En dernier ressort, repoussez-le avec vos pieds et vos mains, ou agrippez-vous à ses ailerons, jusqu’à ce que vous puissiez vous en évader.

Sur un radeau

1) Ne pêchez pas, lorsque les requins vous encerclent. A l’approche d’un requin, mieux vaut abandonner le poisson déjà capturé. Ne videz pas les poissons à la surface de l’eau.

2) Ne jetez pas vos déchets à la mer, lorsque les requins rôdent.

3) Ne laissez pas vos mains et vos pieds pendre hors du radeau, surtout lorsque vous pêchez.

4) Si le requin menace d’attaquer ou d’endommager le radeau, frappez-lui le museau ou les branchies à l’aide d’une rame.

5) Faites feu au-dessus de sa tête (si vous disposez d’un pistolet), ceux-ci peut l’effrayer.

6) Si vous devez vous jeter à l’eau, assurez-vous d’abord qu’il n’y a aucun requin sous le radeau et tout autour.

Le guide de survie de l’armée américaine

 

LES REQUINS

On n’enregistre chaque année qu’un faible nombre d’agressions, dont très peu sont fatales. Mais un naufragé est plus vulnérable que les baigneurs des statistiques !

Six espèces sont responsables de la plupart des morts d’hommes : le grand blanc, le mako, le requin-tigre, le requin-marteau, le requin-taureau et le Grey Nurse. La possibilité d’être attaqué n’est pas fonction de la taille. Un requin plus petit qu’un homme peut facilement tuer. Les plus grands sont les requins-baleines et les pèlerins, qui se nourrissent exclusivement de plancton et ne représentent donc aucun danger.

Les requins océaniques peuvent fort bien tuer un homme, mais sous les tropiques ils disposent d’une nourriture si abondante qu’ils ne sont généralement pas féroces. Ils sont même souvent peureux et peuvent être chassés d‘un coup de bâton. Toutefois frapper dans l’eau peut ATTIRER un requin à grande distance.

Les requins vivent et mangent normalement en profondeur, mais un requin affamé suivra le poisson en surface et en eaux peu profondes. Dans ce cas il devient potentiellement DANGEREUX. Le régime normal d’un requin comprend poissons, calmars, crabes et divers autres animaux marins, mais il recherche essentiellement la nourriture FACILE à prendre, par exemple les égarés d’un banc de poissons ou un animal blessé. Les requins suivront un bateau pour les restes jetés par-dessus bord.

Le requin mange surtout la nuit, à l’aube et au crépuscule. Ses petits yeux ont un champ visuel restreint, et il localise sa proie par l’odorat et les vibrations. Il est attiré par le sang d’une blessure, les ordures ou les selles. Son attention sera attirée par des mouvements faibles et hésitants, suggérant une proie blessée. Il sera repoussé par des mouvements puissants et réguliers, accompagnés de bruits.

L’homme a une apparence étrange pour le requin, et les vêtements en donnent une image confuse. Un groupe d’humains habillés et restant ensemble risque moins qu’un individu isolé. Un requin, qui garde ses distances, n’est que curieux, mais s’il commence à cercler de plus en plus près et à faire des mouvements brusques, les probabilités d’attaque sont très fortes.
Les requins ne peuvent ni s’arrêter ni tourner brutalement, et un bon nageur peut éviter un requin isolé en opérant de brusques changements de direction que l’animal ne peut imiter.

FAUSSE ALERTE !

Toutes les nageoires fendant l’eau n’appartiennent pas aux requins ! Les extrémités de « l’aile » d’une raie peuvent ainsi ressembler à un couple de requin nageant de concert, de façon synchronisée, non naturelle. On peut aussi apercevoir des nageoires de baleines, marsouins ou dauphins, qui sont inoffensifs et se montrent souvent en entier.

 Si un petit requin se prend par accident à votre hameçon, tirez-le au bord de l’embarcation, la tête hors de l’eau pour pouvoir l’assommer soigneusement avant de le hisser à bord. Assurez-vous qu’il est inerte avant de vous approcher pour l’achever et le découper. NE JAMAIS procéder ainsi avec un grand requin. Il peut vous blesser et endommager le canot. Il faut couper votre ligne et l’abandonner, car le requin, qui gigote, attirera ses congénères.

SE PROTEGER DES REQUINS

A moins d’avoir un gilet ou un canot doté d’un produit anti-requins, le risque est grand pour toute personne se trouvant dans l’eau, mais l’attaque n’est pas obligatoire. Le produit peut ne pas être parfaitement efficace, mais de toute façon, ne l’employez qu’en dernier recours. Souvenez-vous qu’il ne sert qu’une fois.

> Dans l’eau

S’il y a des requins dans le secteur, essayez de ne pas déverser de selles, qui les attirent . S’il vous faut uriner, faites-le par jets courts, que vous laisserez se dissiper avant de continuer. Rassemblez les selles et jetez-les aussi loin que possible. Si vous vomissez, essayez de ravaler, mais si cela s’avère impossible, jetez les matières au loin.

Si vous devez nager, faites des mouvements puissants et réguliers, en évitant les bancs de poissons. Un groupe de personnes menacées doit se serrer et faire face vers l’extérieur du groupe. Pour repousser les attaques, donnez des coups et des coups de la base de la main, comme un « raffut » de rugby.

Faites beaucoup de bruit en tapant dans l’eau du plat de la main. Mettez la tête sous l’eau et criez. Tout cela est plus efficace en groupe, mais peut fonctionner avec un naufragé isolé. Si vous avez un couteau, soyez prêt à l’utiliser. Enfoncez-le jusqu’à la garde dans le museau ou tapez aux yeux et aux ouïes.

> Sur un canot ou un radeau

Ne pêchez pas au voisinage des requins, et ne jetez aucune matière organique. Abandonnez les hameçons appâtés. Ne laissez pas traîner bras ou jambes dans l’eau. Si le requin semble vouloir attaquer, donnez-lui des coups d’aviron ou de bâton sur le museau. Souvenez-vous qu’un grand requin peut aussi enlever un morceau de radeau d’un coup de dent.

N’OUBLIEZ PAS

Si vous avez un produit anti-requins, suivez les instructions du fabricant, mais ne l’utilisez que si la situation est désespérée. Le produit se dissipe rapidement dans l’eau et devient inefficace. Choisissez bien votre moment !

Wiseman John, The SAS survival handbook, Hachette 1996

 

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Eclairs, foudre

 

Les éclairs

Voici quelques mesures de sécurité et les procédures à suivre :

1) Lorsqu’un orage électrique devient menaçant, cherchez refuge dans un édifice ou dans une voiture, lorsque celle-ci est décapotable.

2) A l’intérieur, n’utilisez le téléphone qu’en cas d’urgence.

3) A l’extérieur, alors qu’il vous est impossible de vous abriter, suivez ces recommandations :

- évitez de devenir le point le plus élevé du relief environnant, comme vous risquez de l’être en vous trouvant sur le sommet d’une montagne, dans un champ plat, sur une plage ou dans un petit bateau. Sur un gros bateau, restez à l’intérieur ;

- n’approchez pas des motocyclettes, des voitures de golf et des bicyclettes. Laissez tomber vos bâtons de golf ;

- éloignez –vous des clôtures et des tuyaux métalliques ;

- ne vous abritez pas dans une petite bicoque au beau milieu d’un champ ;

- en forêt, cherchez refuge dans un endroit très bas, sous d’épais buissons ;

- en rase campagne, descendez dans un ravin ou une vallée, et méfiez-vous des pluies torrentielles, qui peuvent inonder votre abri ;

- en pleine prairie, si vous sentez tout à coup vos cheveux se hérisser (signe évident qu’un éclair va frapper), jetez-vous sur les genoux, prosternez-vous et placez vos mains sur vos genoux. Ne vous couchez pas sur le sol.

4) Si les personnes atteintes par l’éclair subissent un terrible choc électrique, qui parfois peut les brûler, elles ne sont cependant pas porteuses de charge électrique et peuvent être secourues sans danger. Il demeure même possible de ranimer quelqu’un, que l’on croit tué par un éclair. Quand un groupe de personnes est frappé par la foudre, il faut secourir en premier lieu celles qui semblent mortes.

5) D’après la Croix-Rouge américaine, lorsqu’une victime ne respire plus, il faut tout de suite lui administrer la respiration artificielle par le bouche à bouche (à un rythme de 5 secondes pour les adultes et de 3 secondes pour les enfants) jusqu’à l’arrivée des secouristes. Sans cette intervention immédiate, le cerveau risque d’être irrévocablement endommagé.

6) Les personnes, qui ne sont qu’étourdies par le choc, requièrent quand même votre attention. Voyez si elles ont des brûlures aux orteils, aux doigts, près des boucles de ceinture et sous leurs bijoux.

Le guide de survie de l’armée américaine

 

LA FOUDRE

La libération d’une décharge électrique accumulée dans les nuages peut être très dangereuse, surtout en altitude, ou si vous êtes vous-même l’objet le plus élevé. Pendant un orage, évitez les crêtes, les plus grands arbres et les éperons isolés. Réfugiez-vous en terrain peu élevé et couchez-vous.

L’isolation

Si vous ne pouvez pas vous éloigner d’objets élevés, asseyez-vous sur tout équipement sec en votre possession. Les semelles de caoutchouc peuvent être utiles, mais n’assurent pas complètement votre sécurité. Un cordage sec et lové constitue un bon isolant. Ne vous asseyez pas sur quelque chose de mouillé. Courbez la tête, genoux contre la poitrine, levez les pieds du sol, et surtout ne posez pas la main par terre, cela peut constituer un contact pour la foudre. Si vous n’avez aucun moyen de vous isoler, couchez-vous bien à plat.

Un profil bas

On sent quelquefois l’imminence de la foudre à un picotement de la peau et à la sensation de cheveux, qui se dressent. Si vous êtes debout, laissez-vous tomber TOUT DE SUITE à quatre pattes. Ainsi, si vous êtes touché, la foudre passera dans la terre par le chemin le plus facile, les bras, évitant le torse, et donc l’asphyxie ou la crise cardiaque ? COUCHEZ-VOUS RAPIDEMENT.

Ne tenez pas d’objets métalliques, quand il y a de la foudre, et éloignez-vous des grilles ou structures métalliques. N’abandonnez pas pour autant votre matériel. Une hache bien sèche avec une manche de bois peut étinceler, mais elle est bien isolée. En revanche, la proximité de gros objets en métal peut être dangereuse, même sans contact, car l’onde de choc de l’air surchauffé au passage de l’éclair peut endommager les poumons.

L’abri

L’idéal serait une caverne de 3 m de profondeur au moins, avec 1 mètre minimum d’espace de chaque côté, NE PAS s’abriter à l’entrée d’une caverne ou sous un surplomb : la foudre franchit facilement l’obstacle. Les petites ouvertures dans le roc sont souvent l’aboutissement de fissures, qui sont autant de chemins de drainage et de « chenaux à foudre » naturels.

Wiseman John, The SAS survival handbook, Hachette 1996

 

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Ecrasement d’avion : sur la terre, sur la mer

 

Que faire dans le cas d’un écrasement d’avion

Sur la terre

1) Eloignez-vous de l’avion, jusqu’à ce que les émanations d’essence se soient dissipées et que les moteurs aient refroidi.

2) Examinez les blessures des survivants. Appliquez les mesures de premiers soins ; autant que possible, essayez de placer les blessés dans une position plus confortable et, si vous devez déplacer ceux qui sont affligés par des blessures au dos, faites-le avec d’infinies précautions.

3) Montez un abri temporaire pour vous protéger du vent et de la pluie.

4) Assurez-vous que l’appareil radio et les autres dispositifs de signalisation sont toujours en bon état et à portée de la main.

5) Reposez-vous afin de vous remettre du choc causé par l’accident. Remettez à plus tard tout autre projet.

6) Après avoir récupéré vos forces, organisez le camp des sinistrés. Assignez des tâches spécifiques à chaque personne. Réunissez nourriture et équipement, et nommez un responsable. Construisez un abri, qui vous protégera de la pluie, du soleil, de la neige, du vent, du froid et des insectes. Faites des provisions de combustible pour au moins une journée à l’avance. Recherchez une source d’eau potable ainsi que des plantes et des animaux comestibles.

7) Préparez soigneusement vos signaux, afin qu’ils soient aperçus par les avions de secours.

8) Rédigez un livre de bord en y inscrivant la date, la cause et l’endroit de l’accident et le tableau de service du personnel. Inscrivez l’inventaire de nourriture, d’eau potable et de matériel. Inscrivez les conditions météorologiques et toutes les autres données pertinentes.

9) Lors de vos transmissions de messages par radio, donnez le plus précisément possible votre position déterminée par des observations célestes ; transmettez-les également.

10) Si vous avez été projeté hors de l’avion, retournez près de l’appareil. Ainsi, les secouristes pourront mieux vous repérer.

11) Ne quittez pas les lieux de l’accident, à moins d’être certain de trouver de l’aide à proximité. Le cas advenant, laissez une note indiquant la route, que vous suivrez, sauf si vous vous trouvez en territoire ennemi. Ne déviez pas de ce chemin, afin que les secouristes puissent vous rejoindre .

12) Dans les régions arctiques, faites en sorte que l’avion vous serve de refuge. Protégez-vous des insectes en fermant toutes les ouvertures avec de la toile de parachute. Cuisinez à l’extérieur de l’appareil pour éviter un empoisonnement causé par des émanations de monoxyde de carbone CO. Faites le feu à une bonne distance de l’avion. Etant donné que celui-ci ne peut vous abriter en permanence, construisez plutôt un abri mieux isolé contre les méfaits du climat.
13) Pendant la journée, dans les régions désertiques, la chaleur peut devenir intolérable à l’intérieur de l’avion ; vous serez alors plus confortable à l’ombre des ailes. Vous pouvez improviser une tente à l’aide d’une toile de parachute et de tubes arrachés à l’appareil. Gardez-vous au bas de la tente une ouverture d’au moins 60 centimètres, afin de permettre une aération adéquate.

14) Economisez l’énergie de votre équipement électronique.

15) Balayez fréquemment l’horizon avec votre miroir. Vous êtes l’homme clef dans cette opération de secours. Faites en sorte que les secouristes vous repèrent facilement et collaborez étroitement avec eux. Ne prenez aucun risque inutile.

Sur la mer

Ces conseils sont valables pour les naufrages :

1) Ne gonflez ni radeau, ni gilet de sauvetage à l'intérieur de l’avion.

2) Récupérez le matériel de secours, avant que le bateau ou l’avion ne sombre.

3) Attachez les radeaux à l’appareil, jusqu’à ce que tous les sinistrés soient montés à bord. Une personne doit se charger de couper les cordages, dès que le bateau ou l’avion commence à sombrer.

4) Si possible, chargez les radeaux directement de l’appareil sans vous mettre à l’eau. Entrer dans l’eau froide peut avoir des conséquences assez graves.

5) Veillez à ce que votre embarcation garde bien son équilibre et sachez le redresser, si elle chavire.

6) Eloignez-vous des flaques d’huiles ou d’essence ainsi que d’une embarcation, qui sombre. Dirigez le radeau dans le sens du courant, s’il y en a.

7) Essayez de trouver les passagers manquant en suivant le mouvement des vagues.

8) Récupérez les pièces de matériel, qui flottent sur la surface de l’eau, arrimez-les et vérifiez s’il y a des fuites dans les radeaux gonflés ou encore des points d’usure. Videz l’eau, qui s’infiltre. Prenez garde de ne pas perforer le radeau avec vos chaussures ou avec un objet pointu.

9) Sur un océan glacial, protégez-vous en érigeant un pare-vent. Pressez-vous les uns contre les autres, et faites des exercices physiques régulièrement.

10) Vérifiez l’état de santé de chacun et apportez les soins nécessaires aux blessés. Avalez des comprimés contre le mal de mer. Enlevez toute huile ou essence, qui souille vos vêtements.

11) Attachez tous les radeaux les uns aux autres avec une corde de 7 mètres environ à la hauteur de la ligne de flottaison du radeau, lorsque la mer est très agitée, raccourcissez la corde. A l’approche de l’avion de secours, regroupez tous les radeaux les uns contre les autres.

12) Après avoir lu les instructions, actionnez l’appareil radio. N’utilisez l’émetteur-récepteur que lorsqu’un avion se trouve dans les parages. Assurez –vous que les autres dispositifs de signalisation sont utilisables instantanément.

13) S’il y a lieu, vous pouvez rapidement réparer un radeau à l’aide d’un matériel adhésif approprié.

14) Les boussoles, les montres, les allumettes et les briquets doivent être placés dans un récipient à l’épreuve de l’eau.

15) Sur l’océan dans les régions chaudes, abritez-vous sous un auvent. Portez des vêtements, qui recouvrent bien les jambes et les bras. Couvrez-vous le visage et les mains de crème solaire et appliquez un baume sur les lèvres. Protégez votre tête et vos yeux des rayons du soleil.

16) Evaluez calmement la situation et planifiez soigneusement un programme d’action.

17) Rationnez l’eau et la nourriture . Partagez les responsabilités. Ramassez l’eau de pluie à l’aide d’un auvent ou d’une grosse toile.

18) Inscrivez dans le livre de bord le dernier relèvement de position, l’heure de l’amerrissage forcé, les noms et l’état de santé des membres du personnel, l’inventaire des vivres, l’orientation des voiles, l’heure du lever et du coucher du soleil et les autres informations pertinentes sur la navigation.

19) Restez calme. En ménageant vos énergies, vous pouvez économiser eau et nourriture. Ne criez pas et ne bougez inutilement. Essayez de garder un certain sens de l’humour. N’oubliez pas que la survie en mer n’est possible qu’avec la collaboration de tous et de chacun. Faites tout en votre pouvoir pour vous rendre repérables par les secouristes : les miroirs doivent être disponibles ainsi que l’appareil radio et le panneau signalisateur.

20) Dans les mers tempérées, vous pouvez survivre plusieurs jours sans radeau, si vous portez un gilet de sauvetage. Il faut alors avoir à portée de main un miroir afin de signaler votre présence.

Le guide de survie de l’armée américaine

 

ACCIDENT D’AVION

Un accident d’avion ou un atterrissage forcé sur un terrain difficile représentent un des scénarios les plus dramatiques, qui soient. Comme cela peut arriver n’importe où, on ne peut se préparer individuellement à une situation spécifique.

Le personnel navigant commercial est entraîné pour une telle éventualité : suivez ses instructions. L’équipage essaiera de se poser le mieux possible. Vous ne pouvez rien faire de plus sinon garder votre calme et aider l’équipage à calmer les autres passagers.

Pour se préparer à l’atterrissage forcé, resserrez votre ceinture, croisez vos bras avec ceux des voisins, mettez bien le menton dans la poitrine, courbez-vous sur quelque chose de mou, coussin, couverture ou manteau, croisez les jambes avec vos voisins si c’est possible, et préparez-vous au choc.

Lorsque finalement l’avion s’arrête, et pas avant, évacuez l’appareil comme on vous l’a indiqué avant le décollage. En cas d’atterrissage, éloignez-vous rapidement des environs immédiats : il y a risque de feu et d’explosion. Même s’il n’y a pas d’incendie, restez au large, jusqu’à ce que les moteurs soient froids et le carburant répandu évaporé.

 En cas d’amerrissage, les canots pneumatiques se gonflent automatiquement, accrochés aux ailes. Ne gonflez pas tout de suite votre gilet, il vous gênerait pour sortir de l’avion. Attendez d’être dans de l’eau, tirez sur la ficelle de gonflage et montez dans un radeau.

Si l’avion coule, libérez le canot de son attache aussitôt passagers et équipements embarqués. En quittant l’avion, essayez d’emmener autant d’équipement que possible, mais n’essayez pas d’emmener de bagages personnels. C’est là que vous serez heureux d’avoir une panoplie de survie dans la poche.

ATTENTION : Si vous sautez en parachute au-dessus d’un territoire sauvage, essayez de rejoindre l’épave : elle est bien plus facile à repérer par les sauveteurs qu’une personne isolée ou un parachute.

> Après l’accident

Quel que soit votre sang-froid, une telle situation est dramatique, brutale et déboussolante. On est en état de choc et peut-être au bord de la panique. S’il y a incendie ou risque d’incendie ou d’explosion, restez au large, jusqu’à ce que le danger semble passé, mais pas plus loin que ne l’exige la sécurité. Ne laissez fumer personne, s’il y a du carburant répandu.

Ne pas s’égarer en terrain inconnu, surtout de nuit : il est impératif de garder le contact avec les autres.

Déplacez les blessés à distance de sécurité et essayez de recenser les gens. Première chose à faire : soigner les blessés, par ordre de gravité : d’abord ceux ayant des difficultés à respirer, puis les hémorragies graves, blessures, fractures et états de choc.

Si possible, séparez les morts des vivants : les morts contribuent au tragique de la situation et les survivants seront plus faciles à calmer.

Même après un incendie, tout n’est peut-être pas détruit. Cherchez dans l’épave ce que vous pouvez récupérer en matière de vêtements, équipement, eau et nourriture. Ne prenez PAS DE RISQUE, s’il reste une possibilité d’incendie et prenez garde aux émanations nocives sortant de l’épave éventrée.

S’il vous faut attendre la fin de l’incendie, repérer en détail l’endroit, où vous êtes : ce sera de toute façon votre tâche suivante. Pouvez-vous rester là en toute sécurité ? Si votre itinéraire est connu – et c’est le cas d’un vol commercial – une opération de recherche et de sauvetage est prévisible, et vous avez tout intérêt à rester où vous êtes. Les sauveteurs auront déjà une idée de votre situation, et même si l’avion s’est écarté de sa route, on aura enregistré sa dernière position. L’épave de l’avion est remarquable depuis les airs, surtout dans une région très boisée, où même un groupe important de personnes peut rester masqué par les arbres.

Si vous trouvez que vous êtes très exposé ou dans un endroit dangereux, changez pour un emplacement plus protégé. Mais ne bougez pas de nuit à moins qu’un danger de mort ne contrebalance les risques encourus à se déplacer dans le noir en terrain inconnu.

Laissez sur les lieux de l’accident une indication de la direction prise, pour que les sauveteurs sachent qu’il y a des survivants.

La meilleure raison pour changer d’endroit est de se trouver trop exposé à flanc de montagne ou de colline, n’offrant aucune protection contre les éléments, ou s’il y a des risques de chutes de rochers. Descendez toujours, ne montez pas, les conditions sont probablement meilleures à plus basse altitude.

Ne partez pas tous à la recherche d’un meilleur endroit. Envoyez des éclaireurs reconnaître soigneusement les environs. Ils doivent rester au moins par paires, et ne jamais se séparer. Ils peuvent garder un contact vocal et doivent marquer régulièrement leur chemin pour pouvoir revenir sur leurs pas sans problèmes.

> La protection

La première urgence sera sans doute d’établir un abri contre les éléments surtout pour les blessés. On peut ensuite chercher quelque chose de mieux pour établir un vrai camp. Exploiter au maximum tout abri naturel et améliorez-le à l’aide de tous les matériaux disponibles.

Les blessés intransportables doivent bénéficier d’un abri sur place.

> La localisation

Si vous avez une radio, appelez à l’aide, mais ne revenez pas dans une épave, qui peut encore exploser. Attendez d’être sûr que le danger est passé. Les sauveteurs sauront alors où vous êtes. Si vous connaissez déjà le pays, même si vous êtes momentanément perdu, vous devriez pouvoir vous aider d’une carte pour donner quelques indications plus précises. En cas de catastrophe aérienne ou maritime, il est toutefois essentiel de connaître l’itinéraire prévu, et la direction des vents et des courants.

Allumez des feux le plus souvent possible : trois feux, c’est un signal de détresse international. Faites-les aussi grands que possible. Laissez des signaux sur le sol pour attirer l’attention, et tirez des fusées, quand vous êtes sûr de la proximité des secours. Vous serez alors heureux que quelqu’un ait connu votre itinéraire : il ne vous reste plus qu’à attendre d’être récupéré, en vous installant au mieux.

Toutefois, les plans les plus élaborés peuvent tourner mal. Les instruments peuvent se dérégler ; vous pouvez être dérouté par la tempête, le brouillard ou des vents puissants, et vous retrouver bien calfeutré dans votre abri, sans que personne sache où vous êtes. Vous devrez peut-être attendre plus longtemps que prévu ; il vous faut être alors bien armé.

Il vous faut aussi connaître le terrain sur une plus petite échelle, et l'étudier à fond, non seulement pour savoir où vous êtes, mais s’il y a des abris plus confortables et plus sûrs pour installer le camp et les réserves de combustible, d’eau et de nourriture. A terme, vous pourrez même estimer vos possibilités de trouver le chemin du retour.

En mer, soyez à l’affût de détails, qui vous indiquent la proximité de la terre, si vous avez toutefois de meilleures chances de survie en essayant de l’atteindre qu ‘en restant où vous êtes. Mais attention : vous êtes à la merci des vents et des courants, même si vous limitez la dérive avec une ancre flottante.

Sur terre, il est rarement plus indiqué de se mettre en route tout de suite que d’attendre les secours. Mais si vous êtes sûr que personne ne va s’inquiéter de votre absence, si le terrain est trop nu pour vous nourrir ou vous abriter, ou si vous êtes sûr que vos ressources en nourriture et en énergie vous permettent de regagner la civilisation ou un endroit vivable, vous pouvez partir, dès que le jour est levé et si les conditions météo le permettent.

> L’approvisionnement en eau et en nourriture

Au bord d’une falaise isolée, bloqué par la marée ou forcé d’attendre par le brouillard ou la tempête, vous avez peu de chances d’exploiter les ressources de la nature. Ne tapez pas tout de suite dans vos rations. Aussi affamé que vous puissiez l’être, il vous faut vous rationner, et compter sur une attente pire encore que vos plus noires estimations. Même dans une telle situation, il peut y avoir eau et nourriture à portée de main.

Chaque fois que c’est possible, épargnez vos rations de survie, et vivez sur le terrain. Trouvez plusieurs sources d’approvisionnement, notamment des plantes diverses, dont vous pourrez consommer feuilles, fruits, noix, racines et autres éléments. Soyez attentif aux traces d’animaux que vous pourrez chasser ou capturer.

Lorsque la survie est en jeu, il ne faut pas être difficile sur ce que l’on veut manger ou non, ni sur la façon de l’obtenir. Cela signifie pas que l’on doive se désintéresser totalement de la vie sauvage et de l’environnement. Ainsi, en cas d’abondance de nourriture, il n’est pas nécessaire de chasser des espèces en voie de disparition (animal ou végétal) ou d’installer des pièges (qui fonctionnent sans discrimination) donnant plus de gibier que l’on n’en peut manger ou conserver. Profiter de la nature ne signifie pas la piller. Une sur-exploitation est un suicide, s’il s’avère nécessaire de rester longtemps sur le terrain.

Souvenez-vous aussi que la nourriture la plus facile à trouver ne correspond pas forcément à ce que vous mangez d’habitude. S’entraîner à l’avance à un régime inhabituel aide dans ce cas à se nourrir et à encourager les autres dans la même voie.

A court terme, la survie dépend plus d’eau que de la nourriture. S’il n’y a pas d’eau courante à proximité, il reste d’autres moyens d’en produire, mais n’oubliez pas de toujours la stériliser. Faites de l’eau une priorité.

Il faut pouvoir alimenter le feu pour stériliser l’eau, même si la température ambiante ne l’exige pas. Mais ne croyez pas qu’une journée chaude soit toujours suivie d’une nuit chaude. Dans certains endroits du monde, il y a de très fortes différences entre le jour et la nuit.

> La navigation

Il est généralement préférable de rester près de l’endroit de l’accident, car on peut utiliser le matériel et l’équipement du véhicule, et on est plus facilement repéré grâce à l’épave. Si toutefois vous décidez d’en partir, il vous faudra des connaissances en navigation pour vous frayer le chemin de retour.

RAPPELEZ-VOUS « PLAN »

Ces 4 lettres peuvent vous sauver la vie :

P Protection

L Localisation

A Approvisionnement

N Navigation

> Les personnes

Une expédition exige une sélection très soigneuse de personnalités compatibles, choisies pour leurs capacités physiques, leur expérience et leur entraînement. Lors d’une catastrophe, leur tension provoque parfois des réactions inattendues. Lorsqu’elle atteint des gens ordinaires, le groupe peut être très diversifié : hommes, femmes, enfants, personnes âgées et bébés. Il peut y avoir des femmes enceintes, ou des gens malades ou handicapés. La situation peut alors impliquer un plus grand risque de blessures que si le groupe de survivants est composé d’individus bien entraînés et sélectionnés.

Les bébés ont l’air très fragiles, mais en fait ils sont très résistants. Il faut toutefois les garder au chaud. Les enfants ont besoin d’être consolés et rassurés, surtout s’ils ont perdu ceux avec qui ils voyageaient, ou s’ils sont eux-mêmes mal portants. Souvent la situation dans sa dimension d’aventure les empêchera de trop s’en inquiéter et les maintiendra occupés, mais il ne faut pas les laisser partir à l’aventure, jouer avec le feu ou s’exposer à un quelconque danger. Souvent les personnes âgées moralement très solides peuvent rassurer les jeunes, à condition de ne manquer ni de chaleur, ni de nourriture. Il semble vérifié que les femmes se débrouillent mieux que les hommes dans les catastrophes et acceptent plus facilement d’être responsables d’autres vies.

L’équipage d’un avion ou d’un navire réguliers est supposé prendre la situation en main, mais il manquera tout de même la hiérarchie et l’acceptation du commandement, que l’on attend au sein d’un groupe solide et organisé. Il faut essayer d’arriver à une procédure démocratique pour prendre les décisions, envisager l’action et maintenir le moral. Le traumatisme peut pousser certains à suivre n’importe quel chef leur donnant un peu d’espoir, mais il fera ressortir des antagonismes et des préjugés, qui devront être surmontés.

Dans le cas d’une catastrophe aérienne ou maritime, des gens de culture et milieux différents peuvent se trouver ensemble dans des situations prohibées par leurs propres tabous. Il faut beaucoup de tact pour régler ces problèmes, mais c’est toujours la SURVIE, qui doit prendre le pas sur tout.

Plus vos connaissances médicales sont grandes, mieux c’est, mais il est important de donner aux gens la volonté de survivre. On y arrive surtout par une attitude adéquate. Si vous donnez l’impression de savoir ce que vous faites, vous êtes déjà sur la bonne voie.

Le calme et la maîtrise de soi inspirent la confiance et la coopération. Plus on en sait, mieux on contrôle la situation.

Wiseman John, The SAS survival handbook, Hachette 1996

 

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Effets des rayonnements ionisants RI

 

En France, le décret du 4 décembre 1975 donne les nouvelles unités d’exposition de dose absorbée; au niveau européen une nouvelle unité d’équivalent de dose a également été adoptée. Ces unités nouvelles sont :

- le becquerel (Bq), unité de radioactivité, en remplacement du curie (Ci) :

1 Bq = 27.03 x 10-1/2 Ci,

- le coulomb par kg (.Kg-1), unité d’exposition, qui remplace le röntgen :

1 C.Kg-1 = 2.88 x 103 R,

- le gray (Gy), unité de dose absorbée, qui remplace le rad :

1 Gy = 100 rads,

- le sievert (Sv), unité d’équivalent de dose, à la place du rem :

1 Sv = 100 rems.

 

Radioactivité et santé

Pour donner quelques repères, l’équivalent de dose reçu annuellement en France par un adulte est compris entre 2 et 4 mSv (0.2 – 0.4 rem) ; les régions granitiques sont celles où les doses sont plus élevées ; les habitants de Kérala, région du sud-ouest de l’Inde, reçoivent une dose d’environ 0.6 rem par an (jusqu’ici on n’a pas relevé d’effets sur la santé de cette population) ; une radioscopie des poumons correspond à 0.1 rem.

Pour les doses inférieures à 4 Sv, on observe :

 

à 0.3 Sv (30 rems)

Des anomalies minimes dans la formule sanguine (baisse des lymphocytes) ;

à 1 Sv (100 rems),

les symptômes sont directement perceptibles : nausées et vomissements ;

à 2 Sv (200 rems)

l’apparition d’anémie, d’infection, d’hémorragies rend indispensable l’hospitalisation ;

à 3 Sv (300 rems)

correspondent une rougeur anormale de la peau et la perte des cheveux, signes avant-coureurs de troubles plus graves.

En ce qui concerne les effets des irradiations, une dose de 4 à 5 Sv est « létale 50 », c’est-à-dire qu ‘elle conduit à 50 p 100 de mortalité en l’absence de traitement.

Pour des doses plus fortes, on observe à 8 Sv

des troubles respiratoires et intestinaux

 

Irradiation externe partielle aiguë

 

Peau

4 Gy

érythème

4 à 10 Gy

épilation

7 à 12 Gy

épidermite sèche

12 à 20 Gy

épidermite exsudative

Au-dessus de 20 Gy

radiodermite aiguë

 

Gonades

Conséquences de l’irradiation des gonades chez l’homme

Conséquences de l’irradiation des gonades chez la femme

Doses

Effets

Doses

Effets

5 Gy

Azoospermie définitive : stérilité irréversible

5 à 15 Gy

Ménopause

2.5 Gy

Azoospermie durant 1 à 2 ans

3 Gy

Stérilité temporaire

2 Gy

Azoospermie durant 2 mois

 

Irradiation externe globale aiguë

 

Signes cliniques en phase prodromique

Dose absorbée probable

> 15 Gy

8 à 15 Gy

4 à 8 Gy

2 à 4 Gy

1 à 2 Gy

< 1 Gy

Début des prodromes

Premières minutes

30 min à 1 h

1 à 2 h

> 2 h

 

Détresse circulatoire

+

-

-

-

-

-

Désorientation, obnubilation

+

+/-

-

-

-

-

Convulsions

+

-

-

-

-

-

Hyperthermie

+++

++

+

+

-

-

Erythème-Œdème précoce

+

+/-

+/-

-

-

-

Nausées ; vomissements

+++

+++

++

++

+

-

Céphalées, asthénie

+++

+++

++

+

+

-

Diarrhée

+

+

+/-

+/-

+/-

-

Parotidite

Apparition dans les 24 heures

-

-

-

Erythème précoce

Apparition dans les 24 heures

-

-

-

 

Signes cliniques en phase critique

Prise en charge

Réanimation hématologique

Hospitalisation hématologique spécialisée

Hospitalisation Médecine interne

A domicile prévoir NF

Syndrome clinique prédominant à la phase critique

Aplasie médullaire

 

Syndrome digestif majeur avec complications métaboliques et chirurgicales (occlusions, perforations)

Aplasie médullaire

Syndrome digestif après 1 à 3 semaines

Aplasie médullaire du 15ème  au 30ème  jour

Dépression médullaire du 15ème  au 21ème  jour

 

Dose absorbée précoce

> 15 Gy

8 à 15 Gy

4 à 8 Gy

2 à 4 Gy

1 à 2 Gy

< 1 Gy

 

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Hiroshima, Nagasaki

 

Hiroshima (Ile Honshu) : en 1945 c’et la 7ème ville du Japon avec 350,000 habitants, dont 40,000 soldats

Tokyo, 873 Km

Nagasaki (Ile de Kyushu) 

en 1945, 250 000 habitants

Tokyo, 1,303 Km

6 août 1945; 8 h 15 du matin. – L’avion américain Enola Gay traverse le ciel dégagé de Hiroshima et lâche au-dessus de la ville une bombe A. L’explosion ravagea tout, sur un rayon de 3.5 Km autour de l’épicentre. Chaleur implacable (2,000°C), anéantissement soudain de toute forme de vie, souffrances, formations épouvantables de kéloides, recherche de l’eau adoucissante et nourricière, fuite éperdue de cet enfer, effet insoupçonnés des radiations atomiques, puis premiers secours à un monde atroce d’êtres horriblement mutilés, dont on ne pouvait seulement pas reconnaître s’ils étaient morts ou vivants. Ce sinistre bilan, dont l’estimation est impossible, serait de 200,000 victimes environ le 6 août Plus de 300,000 aujourd’hui, des centaines de personnes mourant encore chaque année. La ville fut endommagée à 92 % et détruite intégralement à 40 %. La bombe de Hiroshima, puis celle de Nagasaki, devaient décider de la capitulation japonaise en 1945.

9 août 1945, la deuxième bombe nucléaire (appelée « Fat Boy ») éclata, fit officiellement 23,753 victimes

 

LES RESCAPES DU PIKADON

Hiroshima – Nagasaki : combien de victimes ?

L’histoire officielle de l’armée et de la marine de guerre des Etats Unis donne les chiffres suivants : 70,000 à Hiroshima²

20,000 à Nagasaki²

Au cours des deux premières semaines, qui suivirent le bombardement atomique, le nombre de morts y compris ceux qui périrent instantanément victimes de blessures ou de brûlures graves et ceux qui furent écrasés sous les décombres, dépassa 150,000 – 160,000. Fin décembre 1945, un total de 190,000 – 230,000 victimes (130,000 – 150,000 pour Hiroshima, 60,000 – 80,000 pour Nagasaki) avait succombé à la maladie atomique, qui se manifeste par de la fatigue, des nausées, des vomissements, une forte fièvre, de la diarrhée, des saignements, la chute des cheveux et de la leucopénie. De nombreux survivants ont aussi souffert depuis d’effets à long terme, leucémie et cancer par exemple. La mortalité est en augmentation constante.

Hibakusha – Hiroshima – Nagasaki – Tokyo – Nihon Hidankyo

(The Japan Confederation of A and H Bomb Suffering Organizations), 1982

* Pikadon : mot japonais composé de Pika : éclair, lumière fulgurante et de don : grondement caverneux comme celui du tonnerre.

Les Hibakusha

On les appelle les hibakusha ; ils sont environ 100,000 à Hiroshima et un peu plus dans le reste du pays, surtout autour de Nagasaki (…).

Les hibakushas souffrent d’un mal étrange et difficilement définissable, que l’on a baptisé « burabura » : « la maladie du rien-faire ». On ne guérit pas la « burabura » ; le ministère de la Santé japonais a été obligé de classer les hibakusha comme invalides au même titre que les leucémiques (…)

 

Il n’est guère étonnant dans ces conditions que les hibakusha soient généralement névrosés et prennent la moindre indisposition pour le signe avant-coureur d’un mal incurable ; incapables de profiter du présent, ils vivent dans la peur de l’avenir. Beaucoup d’entre eux sont tellement obsédés par la crainte d’engendrer des enfants anormaux qu’ils renoncent à se marier, se font stériliser ou même souvent se suicident.

Le sort des hibakusha pendant ce temps reste peu enviable. Souvent malades, toujours fatigués, ils ne peuvent guère travailler et vivent souvent dans une demi-misère. Très peu d’entre eux sont capables de garder un emploi permanent ou d’effectuer un travail fatigant. D’autre part, ils sont en butte à la méfiance, sinon à l’hostilité de leurs concitoyens, dont beaucoup croient encore que le « mal atomique » est contagieux. Non seulement on n’épouse pas les hibakusha, mais on évite tout contact avec eux. Bien que cette distribution ne soit pas officielle, ils se trouvent plus ou moins exclus de certaines installations publiques, en particulier les établissements de bains.

Le gouvernement n’a accordé qu’une aide minime aux rescapés, et seulement depuis le passage de la loi sur l’aide aux victimes de la bombe atomique votée en 1956. Les hibakusha ont maintenant droit à l’assistance médicale gratuite. S’ils sont reconnus totalement inaptes au travail, ils touchent une allocation, qui ne dépasse jamais 3,000 yens, soit 40 FF par famille et par mois.

Ira Morris, Les rescapés du Pikadon, France Observateur, 4 août 1965

HIBAKUSHA est le nom donné aux personnes irradiées dans le bombardement. Au 31 mars 1976, on recensait officiellement 364,261 Hibakusha, parmi lesquelles une sur cinq aurait un état de santé « anormal » selon le ministère de la Santé. De plus, les atteintes chromosomiques peuvent engendrer des malformations génétiques avec deux, trois générations de décalage. Le bilan complet ne sera donc jamais établi

·               Les malformations des nouveau-nés

Le  6 décembre 1955, le National Guardian a cité un rapport rédigé à l’issue d’une conférence de sage-femmes japonaises résumant ce qui s’est passé à Nagasaki depuis 10 ans. Voici certains des chiffres :

500 enfants mort-nés ; sur les 30,000 nés vivants dans les 10 dernières années, 1/7 a une difformité physique quelconque ; 1046 ont des structures osseuses dégénérées ou un système nerveux dégénéré ou des défauts musculaires ou des défauts de la peau ; 429 ont des difformités des organes olfactifs et auditifs, 243 des difformités des organes internes ; 72 ont des cerveaux peu développés ; 8 sont sans yeux ou sans orbites.

LA COURSE AUX ARMEMENTS ATOMIQUES

Les puissances atomiques

29 août 1949 :

bombe A soviétique

3 octobre 1952 :

bombe A britannique

31 octobre 1952 :

bombe H américaine

12 août 1953 :

bombe H britannique

13 février 1960 :

bombe A française

16 octobre 1964 :

bombe A chinoise

17 juin 1967 :

bombe H chinoise

24 août 1969 :

bombe H française

16 mai 1974 :

bombe A indienne

22 novembre 1979 :

bombe A d’Afrique du Sud, qui n’a jamais reconnu le fait

 

Effets attendus à court terme après une irradiation du corps entier

DOSE EN RADS

EFFET PROBABLE

10 à 50

Aucun effet évident, à l’exception, probablement, de modifications sanguines mineures

50 à 100

Vomissements et nausées pendant environ une journée chez 5 à 10 % des individus exposés. Fatigue, mais pas d’incapacité grave. Réduction transitoire du nombre des lymphocytes et des neutrophiles

100 à 200

Vomissements et nausées pendant environ une journée, suivis par d’autres symptômes du mal des rayons, chez environ 25 à 50 % des individus exposés. Aucun décès escompté. Une diminution d’environ 50 % des lymphocytes et des neutrophiles apparaîtra

200 à 350

Le premier jour, vomissements et nausées chez presque tous les individus, suivis par d’autres symptômes du mal des rayons, comme une anorexie, une diarrhée et des hémorragies minimes. Environ 20 % meurent 2 à 6 semaines après l’exposition : la plupart d’entre eux ont une deuxième vague de symptômes vers la troisième semaine. La diminution des éléments du sang circulant peut atteindre 75 %

350 à 550

Le premier jour, vomissements et nausées chez la plupart des individus, suivis par d’autres symptômes du mal des rayons, comme par exemple une fièvre, des hémorragies, une diarrhée, un amaigrissement. Environ 50 % des malades meurent au cours du premier mois ; les survivants ont une convalescence d’environ 6 mois.

550 à 750

Des vomissements et des nausées (ou au moins des nausées) surviennent chez tous les individus dans les 4 heures, qui suivent l’exposition, suivis par des symptômes sévères du mal des rayons, comme nous les avons mentionnés ci-dessus. 100 % des malades peuvent mourir ; les rares survivants ont une convalescence d’environ 6 mois

1 000

Vomissements et nausées chez tous les individus en l’espace de 1 à 2 heures. Tous les malades décèdent en quelques jours

5 000

Incapacité totale presque immédiate (en quelques minutes ou quelques heures). Tous les malades décèdent en une semaine

D’après Warren S, Ionizing radiation, in Bioastronautics Data Book, 2e, Washington DC, NASA 1973

                            le gray (Gy), unité de dose absorbée, remplace le rad : 1 Gy = 100 rads

 

A côté de ces « syndromes plus ou moins aigus », une irradiation totale de l’organisme peut entraîner un certain nombre de manifestations d’apparition plus tardive. Elles ont été particulièrement bien documentées chez les survivants d’Hiroshima et de Nagasaki. Les conséquences tragiques des souffles atomiques vont être brièvement passées en revue, « pour ne pas oublier ». Nous devons les détails de ces événements à Morgan. La majorité des morts (100,000 environ), immédiates ou relativement précoces, ont été rapportées au souffle et aux tempêtes de feu, qui se sont engouffrés dans ces deux villes. Des milliers d’autres morts ont été la conséquence de « syndromes d’irradiation aiguë » et de leurs séquelles. Des mois ou des années plus tard, on a vu apparaître divers types de cancers, en fonction des âges respectifs habituels de survenue, mais avec une fréquence supérieure à celle observé dans les populations non irradiées. Ainsi par exemple pour les leucémies aiguës LA, l’incidence de survenue était multipliée par 20 chez les sujets, qui avaient moins de 10 ans et plus de 50 ans au moment de l’explosion. Chez les enfants, la période de latence avant l’apparition de ces leucémies était de l’ordre de 5 à 10 ans, tandis que chez les adultes elle atteignait 10 à 20 ans. Il s’agissait de leucémies aiguës lymphocytaires LAL, de leucémies aiguës myélocytaires LAM et de leucémies myéloides chroniques LMC ; pour des raisons inconnues, les leucémies lymphoides chroniques LLC étaient plus rares. Chez les enfants de moins de 10 ans au moment des explosions, on a pu noter une fréquence accrue de cancers mammaires (chez les filles), de cancers de la thyroide, de lymphomes et de myélomes multiples MM, ainsi que de cancers de l’estomac, de l’œsophage, des voies urinaires et des glandes salivaires. Les individus, qui avaient 50 ans ou plus au moment de l’irradiation, ont présenté avec une incidence accrue un cancer pulmonaire. De plus, les survivants des bombes atomiques ont présenté des opacités lenticulaires et des aberrations chromosomiques persistantes au niveau des lymphocytes. Même les fœtus exposés in utero n’ont pas été épargnés et ont présenté avec une fréquence accrue des lésions de microcéphalie ou un retard mental.

 

 Morgan C, Hiroshima, Nagasaki and the RERF (Radiation Effects Research Foundation), Am. J. Path. 98:843, 1980

 Finch SC, The study of atomic bomb survivors in Japan, Am. J. Med. 66 : 899, 1979

 Okita T.,Review of 30 years of study of Hiroshima and Nagasaki atomic bomb survivors. 11 Biological effects, J. Radiat. Res. (Suppl) 16 : 49, 1945

 Troup G.M., Symposium : the delayed consequences of exposure to ionizing radiation. Pathology studies at the Atomic Bomb Casualty Commission. Hiroshima and Nagasaki, 1945-1970. 11 Growth and Development. Hum. Path. 2 : 493, 1971

 

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LES INCENDIES

 

Incendie de forêt/de prairie

Feux de forêt, de brousse ou de savane s'étendant à de larges superficies et causant généralement des dommages importants. Ils peuvent être d'origine naturelle (éruption volcanique, foudre), criminelle (actes de pyromanes) ou accidentelle (négligence de fumeurs ou de personnes faisant des feux de bois ou du débroussaillage en forêt).

Forest/grassland fire

Fires in forest or brush grasslands that cover extensive areas and usually do extensive damage. They may start by natural causes such as volcanic eruptions or lighting, or they may be caused by arsonists or careless smokers, by those burning wood or by clearing a forest area. (OFDA)

Pour se développer, le feu exige chaleur, combustible et oxygène, et  il produit chaleur, fumée et gaz toxiques. Il peut s’étendre par contact direct (conduction), par les gaz et la fumée, qui s’élèvent (convection) ou par rayonnement de la chaleur (radiation). C’est généralement la convection, qui s’avère la plus dangereuse de ces 3 formes de transfert de chaleur.

La meilleur des protections est la prévention : cigarettes et allumettes mal éteintes ont déclenché de nombreux incendies. L’éclat du soleil à travers un tesson de bouteille peut aussi provoquer un incendie à la saison sèche.

Le feu peut frapper partout, n’importe quand. On devrait toujours prendre certaines précautions. Bâtiments et véhicules DEVRAIENT TOUJOURS être dotés d’un extincteur. Les plantations bien entretenues sont coupées de larges chemins coupe-feu. Il devrait y avoir du matériel de lutte contre l’incendie un peu partout. Et VOUS devriez savoir l’utiliser.

L’INCENDIE DE FORÊT

Si vous assistez à un début d’incendie en région boisée, votre première réaction doit être de l’ETOUFFER immédiatement.

Le premier signe d’un feu de forêt, qui s’approche, est l’odeur de la fumée. Puis on entend généralement le feu avant de voir les flammes. Il arrive aussi que l’on remarque un comportement animal atypique avant d’en comprendre la cause.

Comment s’échapper

Si vous êtes pris dans une zone d’incendie, et s’il est bien trop tard pour l’étouffer le feu, NE FUYEZ PAS tout de suite, à moins de ne pas avoir le choix. Même si vos vêtements semblent vous gêner, GARDEZ-LES, ils vous protégeront des flammes et du rayonnement de l’incendie.

La fumée implique la direction du vent, celle dans laquelle le feu se propage le plus vite. Si le vent s’éloigne de vous dans la direction du feu, marchez AVEC lui pour trouver un coupe-feu naturel, clairière, ou mieux, une rivière : même si l’incendie la franchit, vous serez raisonnablement à l’abri dans l’eau. Dans la plantation, cherchez routes et chemins coupe-feu

NE COUREZ PAS au hasard. Choisissez votre chemin. Tenez compte du terrain environnant et de la direction du vent pour estimer la progression de l’incendie.

Si le vent souffle vers vous, le feu avancera sans doute plus vite, et les flammes peuvent faire de grands bonds. Les flammes avancent plus vite vers le haut d’un sommet, n’essayez pas de vous y réfugier. On peut parfois contourner l’incendie, mais il arrive qu’il se déplace sur un front de plusieurs kilomètres. Si vous ne pouvez ni le contourner, ni le distancer, réfugiez-vous dans une grande clairière, un ravin, un cours d’eau ou un fossé.

Au cœur de l’incendie

La meilleure échappatoire réside parfois dans la TRAVERSEE des flammes. C’est impossible, si elles sont très intenses ou si la zone en feu est très vaste. Dans une clairière ou une lande, il est pourtant parfois possible de traverser en courant un feu moins intense pour se réfugier sur une zone déjà brûlée. Couvrez autant que possible la peau nue, et si vous avez de l’eau, aspergez vêtements, cheveux et les zones de peau nue. Imbibez un chiffon et placez-le devant le nez et la bouche.

La végétation dense brûle très fort et vous retardera, choisissez bien votre point de passage, décidez-vous et n’hésitez pas. Respirez à fond, masquez-vous nez et bouche pour éviter la fumée et COURREZ.

COMBATTRE UNE INCENDIE DE FORÊT

Dans les plantations, vous verrez des râteliers d’instruments de lutte anti-feu, régulièrement espacés le long des chemins principaux. Il s’agit de bouquets de branches (souvent du hêtre) liées, et des palettes à lames de caoutchouc, cela peut être efficace pour étouffer un début d’incendie.

N’essayer PAS de battre les flammes rapidement, cela ne fait que projeter des flammèches. Le but est d’ETOUFFER les flammes en les écrasant. Les lames bien plates sont particulièrement efficaces dans un milieu de feuilles et de sous-bois.

Si vous n’avez aucun matériel idoine, une couverture ou un manteau peut étouffer les flammes et priver le feu d’oxygène. On peut aussi utiliser une branche bien fournie.

 

DANS VOTRE VEHICULE

Surpris dans un véhicule, enfermez-vous-y, fenêtres fermées, ventilation coupée. Le véhicule vous protégera un peu de la chaleur radiante. Si vous le pouvez, éloignez-vous en voiture, sinon restez sur place sans bouger.

Des gens ont survécu dans de telles conditions jusqu’à ce que les vitres commencent à fondre, alors que le gros de l’incendie était passé. S’ils étaient paniqués, s’ils avaient couru dans les flammes, ils seraient morts. Il y a un risque d’explosion du réservoir, mais vous avez de meilleures chances dedans que dehors, si les flammes sont vraiment intenses.

S’enterrer

S’il n’y a pas de protection naturelle, ni de possibilités de traverser le feu, il faut chercher la protection de la terre elle-même. Certains ont survécu en s’enterrant, se recouvrant de terre et laissant le feu passer. Le risque est grand, pas seulement par la chaleur, mais la suffocation : le feu consomme beaucoup d’oxygène.

Creusez autant que vous pourrez en recueillant la terre sur une couverture ou un vêtement, puis tirez-le sur vous avec la terre. Mettez vos mains en coupe sur le nez et la bouche, et respirez à travers : cela ne donne pas plus d’oxygène, mais permet de filtrer et refroidir l’air très chaud et les étincelles, qui peuvent endommager le système respiratoire. Essayez de retenir votre respiration, quand le feu passe sur vous.

Combattre le feu par le feu

Le feu peut protéger, s’il n’y a aucun moyen de passer à travers ou de s’en écarter, mais cela demande une certaine technique. Il s’agit de brûler une surface donnée, avant que l’incendie n’y arrive. Faute de combustible, le feu ne peut alors avancer, et on se trouve sur un refuge. Mais l’incendie doit encore assez loin du contre-feu pour laisser à celui-ci le temps de s’éteindre.

Faites le contre-feu sur un front aussi large que possible, 10 m au moins, si possible 100. Il se déplacera dans la même direction que l’incendie, et vous laissera une zone libre où avancer au fur et à mesure. Prenez garde à bien estimer la direction du vent.

ATTENTION : les vents peuvent tourner, et l’incendie créer ses propres courants, et vous pouvez avoir à traverser VOTRE propre feu. Prenez garde à la distance entre feu et contre-feu. Ne sous-estimez JAMAIS la vitesse d’un incendie, qui peut avancer plus vite que vous ne courrez. N’allumez un contre-feu que si c’est l’ultime recours et que vous êtes sûr du dénuement.

BÂTIMENT EN FEU

C’est ici généralement la fumée le premier indice. Si le feu est encore peu important, essayez de l’étouffer avec une couverture ou un rideau assez épais, ou bien utilisez du sable, de l’eau ou un extincteur selon ce dont vous disposez.

Feu d’origine électrique

S’il y a une possibilité que le feu ait été causé par un court-circuit, n’utilisez PAS D’EAU avant d’avoir coupé le courant, si possible au compteur. Coupez aussi le gaz au compteur. Si une télévision ou un magnétoscope prend feu, pas d’eau non plus : même une fois débranchés, ces appareils conservent assez de courant résiduel pour transmettre un choc électrique, parfois suffisant pour tuer, et l’eau froide peut faire exploser un tube cathodique. Etouffez ce genre de feu et approchez un téléviseur par derrière, à cause du risque d’implosion.

Evacuation

Si le feu est déjà trop important pour vos moyens, évacuez. Coupez le courant au compteur, fermez toutes les issues. Tâchez de contenir le feu pendant l’évacuation, et d’empêcher qu’il ne s’étende avant l’arrivée des pompiers.

Le feu se propage plus vite en hauteur, mais si un mur s’écroule, cela fera gagner l’incendie au niveau inférieur. Les cages d’escalier et d’ascenseur et les conduits d’aération sont particulièrement dangereux. N’UTILISEZ JAMAIS un ascenseur au cours d’un incendie. En cas de nécessité absolue, empruntez un escalier exempt de fumée.

Avant d’ouvrir une porte, vérifiez qu’il n’y a pas de fumée, qui passe par les interstices, et testez la chaleur de la poignée, avec le dos de la main pour ne pas vous brûler.

UTILISATION D’UN EXTINCTEUR

TIREZ la goupille ou autre dispositif de sécurité

VISEZ la base du feu

PRESSEZ la détente

BALAYEZ d’un côté à l’autre du feu.

Vérifiez le type de votre extincteur. Certains sont prévus pour des feux simples et réduits et contiennent de l’eau, ils ne sont PAS VALABLES pour les feux d’essence et d’origine électrique. D’autres sont étudiés pour les feux de graisse, carburant, peintures ou solvants. Un troisième type s’adresse aux incendies électriques, dans lesquels les câbles sont nus. Un extincteur polyvalent à poudre peut fonctionner sur à peu près n’importe quel type de feu.

SACHEZ UTILISER VOTRE EXTINCTEUR !

Si elle est chaude, N’OUVREZ PAS. Une bonne porte à l’ancienne peut contenir un incendie pendant au moins une demi-heure, ce qui n’est pas le cas des portes minces actuelles, sauf si ce sont des portes anti-feu.

S’il n’y a pas d’autre alternative que de pénétrer dans une pièce en feu, bloquez la porte avec le pied avant de l’entrouvrir, et évitez qu ‘elle ne s’ouvre violemment sous la poussée de l’air et des gaz chauds. Entrez courbé en ouvrant le moins possible, pour être moins exposé à la fumée et la chaleur, et diminuer les risques de propagation. Fermez derrière vous.

L’attente des secours

Si vous vous retrouvez isolé et bloqué, réfugiez-vous dans une pièce le plus loin du feu possible (mais PAS en montant, sauf si vous êtes sûr que les pompiers sont sur le point d’y arriver). Si vous avez le choix, ce sera une pièce donnant sur un sol meuble, sans rambarde aux niveaux inférieurs, et contenant des rideaux ou couvertures, dont on puisse faire une corde. Pelouse, plates-bandes et gravier sont plus meubles que pavés, béton ou galets. Si vous êtes obligé de sauter sur une surface dure, vous aurez de meilleures chances, si elle est en pente.

Fermez la porte et rendez-la étanche à l’aide de rideaux, matelas ou vêtements, qui mettront du temps à brûler, surtout si vous les mouillez.

Si l’alarme n’a pas encore été donnée, essayez d’attirer l’attention par la fenêtre. Utilisez un meuble pour la casser. Si vous le faites avec le pied, ne le retirez pas trop vite, et évitez les éclats de verre brisé. Si vous le faites à la main, enveloppez-la d’abord. Si vous portez une grosse veste, vous pouvez donner un coup de coude.

La préparation au saut

S’il n’y a pas de secours proche, NE SAUTEZ PAS : laissez vous tomber. Attachez draps, rideaux, couvertures en une corde grossière. Même si elle n’arrive pas au sol, elle réduira d’autant la distance. Faites des nœuds plats et éprouvez-les d’abord. Poussez un meuble lourd près de la fenêtre pour y fixer la corde (les tuyaux de chauffage ne sont pas mal non plus, ou un morceau de cadre de fenêtre). Si la corde est trop courte, jetez coussins, oreillers, matelas, pour amortir la chute. Si vous ne pouvez pas faire de corde, laissez-vous pendre dehors au rebord de la fenêtre.

Si la hauteur est importante

Après avoir pris toutes les précautions pour limiter votre chute, pensez à vous protéger la tête : un casque de moto est idéal, mais un vêtement ou une serviette nouée comme un turban sera bien utile.

Une fois pendu aussi bas que possible, prêt à tomber, poussez du pied contre le mur, puis tournez sur vous-même et pliez les genoux en vous laissant aller. Garder les bras levés pour vous protéger la tête.

En touchant le sol, pliez les genoux à fond et faites un roulé-boulé, en protégeant votre tête et en faisant porter la chute par votre dos. Vous pourrez ainsi mieux répartir l’impact et accroître vos chances.

Tomber sur une pente

Faire face à la pente en tombant, jambes jointes, les genoux pliés, le menton dans la poitrine et les coudes collés au corps, mains collées aux tempes. Atterrir pieds à plat, en roulant vers l’avant dans un bond. C’est la méthode utilisée par les parachutistes.

ATTENDEZ LA DERNIERE EXTREMITE AVANT DE TENTER UN SAUT DE PLUS DE 4 METRES.

PASSER A TRAVERS LES FLAMMES

Si vous êtes forcé de traverser des flammes, couvrez-vous, tête comprise, avec une couverture humide si possible, respirez à fond et foncez.

Si vos vêtements prennent feu, ne restez pas debout une fois le feu passé : les flammes vous monteraient au visage et la fumée entrerait dans vos poumons.

NE COUREZ PAS, cela ne fait qu’attiser le feu.

NE COUREZ PAS, cela ne fait qu’attiser le feu.

Roulez-vous au sol et tentez de vous envelopper dans quelque chose pour étouffer les flammes : couverture, matelas, manteau.

Si vous voyez quelqu’un sortir les vêtements en feu, essayez d’appliquer la même méthode, mais ne le serrez pas contre vous, vos vêtements pourraient prendre feu eux aussi.

VEHICULES EN FEU

Dans une voiture, le plus grand danger est l’explosion du réservoir, projetant du carburant enflammé dans toutes les directions. Il faut donc maîtriser le feu, avant qu’il ne l’atteigne. C’est d’habitude une canalisation, qui prend feu en premier et fait office de mèche.

Dans un garage

Dans un lieu confiné tel qu’un garage, la fumée et les émanations toxiques s’accumulent rapidement. Si vous n’arrivez pas à éteindre les flammes, sortez le véhicule du garage. NE MONTEZ PAS dedans. On peut tout faire de l’extérieur, même tourner le volant. Tirez ou poussez le véhicule. Si celui-ci a un bouton de starter, passez un rapport bas et actionnez le starter. Avec un allumage conventionnel, avancez à coups de clef. ATTENTION, le véhicule avancera par à-coups.

EXTINCTEUR

GARDEZ-LE A PORTEE DE MAIN

Pas dans la malle, mais dans l’habitacle : un choc peut bloquer la malle de façon irrémédiable.

Dans un véhicule accidenté : les portes peuvent être bloquées. S’il prend feu, sortez par une fenêtre ou cassez le pare-brise.

Si le feu est dans la voiture : utilisez l’extincteur ou étouffez-le avec une couverture. Les matériaux synthétiques modernes brûlent rapidement, dégageant fumée épaisse et des gaz toxiques, persistant même après extinction. Sortez donc aussi vite que possible.

Si le feu est aussi à l’extérieur : par exemple à causse d’une fuite d’essence. Gardez les vitre fermées et conduisez le véhicule hors de la zone dangereuse, puis abandonnez-le.

INCENDIE EN VOL

Les avions sont équipés d’extincteurs automatiques pour les moteurs, et de modèles manuels en cabine. Agissez immédiatement. Sur un vol régulier, avertissez le personnel navigant : il sait où est l’équipement, et comment l’utiliser. Evitez la panique générale. En cas de flammes proches, étouffez-le avec un vêtement ou une couverture.

Les moments les plus risqués sont le décollage à cause du carburant volatil autour de l’avion, et surtout lors d’un atterrissage forcé, lorsqu’il y a risque de rupture des réservoirs, et que le câblage électrique ou les étincelles provoquées par la friction peuvent déclencher l’incendie. Toutes les précautions sont prises pour ne pas risquer un incendie : mais vous avez votre part : ne fumez pas, lorsque c’est interdit, et surtout pas en cours d’alimentation en oxygène.

                                  Wiseman John, The SAS Survival Handbook, Hachette 1996

 

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Inondations

 

En cas d’inondation, procédez de la façon suivante :

1) D’après les informations reçues, sachez à l’avance si votre maison se situe au-dessus ou au-dessous du niveau d’eau d’une inondation possible

2) Devant le danger d’une inondation, n’entassez pas de sacs de sable à l’extérieur de la maison dans l’espoir que l’eau, par ce moyen, ne pénétrera pas dans le sous-sol de votre demeure. L’eau peut s’infiltrer alors dans la terre en dessous de votre maison et la soulever en l’arrachant de sa fondation. Il est préférable de laisser le sous-sol s’inonder, ou de l’inonder soi-même avec de l’eau propre, lorsque vous êtes certain que l’inondation ne peut être évitée ; ceci permet de contrer l’effet de la pression d’eau à l’extérieur des murs et des planchers et d’éviter ainsi des dommages structurels à la fondation et à la maison.

3) Faites des provisions d’eau potable dans des contenants hermétiques.

4) Montez les meubles et les appareils électriques à l’étage. Débranchez tous les appareils électriques, sauf si vous êtes mouillé ou si vous avez les deux pieds dans l’eau. Verrouillez les portes et les fenêtres de la maison et faites de même pour l’auto, si vous devez l’abandonner.

5) Il faut conduire une auto en première vitesse sur des routes inondées. Avancez lentement pour ne pas inonder le moteur. Rappelez-vous que des freins mouillés peuvent, tout à coup, cesser de fonctionner.

6) Si l’eau monte autour de la maison, alors que vous y êtes enfermé, grimpez sur le toit et si celui-ci menace de s’écrouler, trouvez un objet flottant, sur lequel vous pouvez vous réfugier.

7) Offrez de partager ce radeau à d’autres sinistrés.

8) Lorsque l’eau s’est retirée d’une maison inondée, il ne faut pas entrer immédiatement, car elle peut s’effondrer.

9) Si vous êtes du nombre de secouristes, n’oubliez pas de toujours porter votre veste de sauvetage.

10) Evitez tout contact direct avec une personne désespérée en train de se noyer ; celle-ci peut mettre votre vie ainsi que la sienne en danger. Lancez-lui d’abord une corde, une rame, ou tout autre objet pouvant l’aider à rester en surface avant de vous jeter à l’eau pour la secourir.

11) En hiver, tendez un bâton ou un vêtement à une malheureux, qui s’est enfoncé dans la glace. Ce faisant, étendez-vous afin de distribuer votre poids sur la plus grande surface possible. Si d’autres personnes se portent à votre aide, formez une chaîne humaine : tous se couchent sur le ventre et se retiennent les uns aux autres de manière à rejoindre la victime, pendant qu’une personne sur la berge hale cette chaîne vivante.

Que faire après un désastre 

1) N’entrez dans un édifice qu’avec d’infinies précautions, puisqu’il peut s’écrouler sans avertissement.

2) Une fois à l’intérieur, vérifiez s’il y a des fuites de gaz ou des court-circuits.

3) N’y entrez pas avec une cigarette allumée ou tout autre objet enflammé ; une fuite de gaz peut alors tout faire sauter.

4) Ne vous approchez pas des fils électriques tombés ou brisés.

5) A la maison, si vous percevez une odeur de gaz, ouvrez vite les portes et les fenêtres, fermez la valve principe et quittez la maison immédiatement. Prévenez la compagnie de gaz, les pompiers ou la police, et ne retournez dans votre demeure que lorsqu’on vous conseillera de le faire.

6) Si les appareils électriques sont mouillés, coupez le courant, débranchez-le et remettez le courant. Attention ! Ne faites rien de tout cela, si vous êtes mouillé ou avez les pieds dans l’eau.

7) Lorsque les fusibles sautent, coupez le courant central et localisez la cause du court-circuit.

8) Après une longue panne d’électricité, la nourriture réfrigérée et toute autre nourriture inondée peut être gâtée ; n’en absorbez pas. Suivez les instructions des autorités en ce qui concerne l’approvisionnement d’eau et de nourriture.

9) S’il y a lieu, ayez recours à la Croix-Rouge ou à un centre d’accueil. Vous y trouverez gîte, vêtements, médicaments et nourriture.

10) Pour ne pas nuire au travail des secouristes, abstenez-vous d’envahir les lieux d’un sinistre.

11) A moins d’une urgence, ne vous déplacez pas en automobile.

12) Rapportez aux autorités les événements, dont vous êtes témoin.

13) Une fois l’état d’urgence passé, télégraphiez, téléphonez ou écrivez aux membres de votre famille. Vous pouvez ainsi évitez une perte de temps et d’argent à ceux qui cherchent à vous retracer.

14) Ne colportez pas de rumeurs, qui vous viendront aux oreilles.

Le guide de survie de l’armée américaine

 

LES INONDATIONS

Crue brutale (syn. crue éclair)

Crue de courte durée avec un débit de pointe relativement élevé, causant une inondation et de prévision difficile en raison de sa nature.

Flash flood

Flood of short duration with a relatively high peak discharge. Causes inundation, and because of its nature is difficult to forecast.

Elles peuvent être causées par le débordement d’un lac, d’une rivière ou d’un barrage à cause de pluies violentes (pas nécessairement tombées à l’endroit de l’inondation), par l’accumulation d’eau douce ou marine à la suite d’un tremblement de terre sous-marin, d’un ouragan ou de marées colossales, ou encore par l’effondrement d’un barrage ou d’une digue.

Des pluies diluviennes transforment en torrent un lit à sec, ou s’accumulant dans une vallée étroite ou derrière une barrière naturelle, font céder l’obstacle et emportent tout sur leur passage.

Des pluies persistantes après une période de sécheresse doivent vous avertir de prendre garde aux terres basses et aux goulots d’étranglement, mais une inondation peut affecter des zones bien plus vastes. Il est toujours conseillé de camper sur un éperon. Quand l’eau monte, montez avec elle et, en région montagneuse, évitez le fond des vallées, sujet aux inondations-éclair.

La nourriture ne devrait pas constituer un problème immédiat, car les animaux aussi cherchent refuge sur les hauteurs, mais attention aux blessures causées par des animaux paniqués nageant avec vous.

Il peut s’avérer difficile de trouver de l’eau potable, car celle qui s’amoncelle est peut-être contaminée. Recueillez l’eau de pluie et faites bouillir le reste.

Bâtiments inondés

Si vous êtes dans une construction solide et que l’eau monte rapidement, restez où vous êtes. Il y a moins de risques que d’essayer de partie à pied. Coupez le gaz et l’électricité et préparez des rations de secours, des vêtements chauds et de l’eau douce dans des bouteilles capsulées ou autres récipients bien étanches. Cela est important pour éviter qu’elle soit perdue ou polluée. Si possible, réunissez une torche, un sifflet, un miroir, des vêtements ou drapeaux très colorés, utiles pour faire des signaux. Un réchaud de camping peut être utile pour chauffer les aliments et les boissons, mais aussi pour se tenir chaud. Les bougies aussi sont utiles, mais N’OUBLIEZ PAS les allumettes…

Montez toujours

Gagnez l’étage supérieur ou le toit, si la maison est de plain-pied. Dans ce cas, établissez un abri quelconque. Sur un toit en pente, tout le monde doit s’attacher à la cheminée ou autre structure solide. Si l’eau continue à monter, préparez  une espèce de radeau. En l’absence de cordes, utilisez des draps. Mais, à moins que le bâtiment ne risque d’être emporté ou que l’eau ne monte trop haut et vous force à partie, restez où vous êtes.

Se préparer à l’inondation

Si vous vivez dans une région côtière ou dans une vallée sujette aux inondations, sachez à quelle hauteur au-dessus du niveau des eaux vous vous trouvez. Repérez le chemin le plus facile vers les hauteurs : pas forcément les grandes routes, qui suivent souvent les chenaux de drainage au fond des vallées. A la saison des pluies, écoutez les bulletins météo, qui indiquent souvent les zones menacées et la hauteur d’eau prévue.

Même une inondation de quelques centimètres peut causer beaucoup de dégâts, et il est sage de disposer des sacs de plastique emplis de terre ou de sable aux jointures des portes et fenêtres pour limiter la quantité d’eau, qui rentre. Si votre maison est très bien construite, l’eau ne passera pas. Il faudra ensuite sceller tous les orifices d’aération.

Si l’inondation est très forte, il n’est d’aucun intérêt d’étanchéifier le bas du bâtiment. En fait, cela pourrait même augmenter les dégâts en provoquant une différence de pression. Si l’inondation est inévitable, inondez vous-même le rez-de-chaussée avec de l’eau propre, à la fois pour équilibrer les pressions et pour limiter l’entrée de débris et de boue à nettoyer plus tard.

Evacuation

Si vous quittez les lieux, rentrez les meubles de jardin et autres objets à l’intérieur, afin de limiter le nombre de débris flottants.

En route pour un endroit plus sûr, à pied ou en voiture, souvenez-vous que la moindre dénivellation du terrain fait considérablement monter le niveau d’eau.

N’ESSAYEZ PAS de traverser une mare ou un ruisseau, à moins d’être CERTAIN que l’eau ne dépassera pas le moyeu des roues, ou vos genoux.

Si vous DEVEZ quand même traverser, utilisez les techniques de franchissement de rivières (voir le chapitre Se déplacer)

Si vous passez des ponts submergés, soyez particulièrement prudent : vous ne pourrez pas voir si l’inondation a déjà emporté une partie du tablier.

Inondations-éclair

Lors de précipitations violentes, tenez-vous à l’écart des lits de rivière et fonds de vallée, que ce soit pendant et après la pluie, il n’est pas nécessaire de se trouver au fond d’une vallée pour être emporté par un torrent charriant une quantité terrible de débris et rochers.

Inondations côtières

C’est généralement la combinaison d’une très forte marée et du vent, qui les renforce. Elles sont généralement l’objet d’avertissements, et l’évacuation est conseillée.

Après l’inondation

Quand les eaux se retirent, s’offre un spectacle de dévastation, débris et cadavres mêlés. Leur décomposition et la pollution de l’eau ajoutent alors au risque d’infection, et obligent à des précautions supplémentaires. Brûlez tous les cadavres d’animaux – surtout ne les mangez pas – et faites bien bouillir toute eau destinée à la consommation. Certaines récoltes peuvent rester comestibles après le retrait des eaux, et les oiseaux, qui ont échappé à l’inondation, le sont aussi.

Wiseman John, The SAS survival handbook, Hachette 1996

 

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Les raz-de-marée, tsunami

Raz-de-marée

Élévation du niveau de la mer qui provoque l'inondation des zones côtières. Ce phénomène est provoqué par les mouvements océaniques et les courants marins, les vents et les fortes tempêtes.

Sea surge

A rise in sea level that results in the inundation of areas along coastlines. These phenomena are caused by the movement of ocean and sea currents, winds and major storms. (OFDA)

Tsunami

Série de grosses vagues en mer engendrée par un déplacement brusque de l'eau (causé par un séisme, une éruption volcanique ou un glissement sous-marin), pouvant se propager sur de très grandes distances et causant à son arrivée sur les côtes des raz-de-marée destructeurs. Phénomène observé surtout dans le Pacifique d'où son nom japonais.

Tsunami

A series of large waves generated by sudden displacement of seawater (caused by earthquake, volcanic eruption or submarine landslide); capable of propagation over large distances and causing a destructive surge on reaching land. The Japanese term for this phenomenon, which is observed mainly in the Pacific, has been adopted for general usage.

Suivez les instructions suivantes :

1) Si les tremblements de terre n’entraînent pas nécessairement des raz-de-marée, soyez quand même sur vos gardes.

2) Ne restez pas dans les terres basses du littoral.

3) Un raz-de-marée ne comporte pas qu’une seule vague, pais une série de vagues de plus en plus grosses, suivie d’une série de plus en plus petites. Restez éloigné de tout danger, jusqu’à ce que les autorités civiles vous donnent le « feu vert ».

4) N’allez jamais sur la plage pour assister à l’arrivée d’un raz-de-marée. Lorsque vous apercevez la vague monstrueuse, il est déjà trop tard pour vous abriter.

5) Suivez les instructions émises par les autorités locales en ce qui concerne toutes décisions d’urgence.

Le guide de survie de l’armée américaine

 

LE TSUNAMI

Lié à un tremblement de terre sous-marin, ce phénomène provoque une série de lames pouvant atteindre 30 m ou plus et ravager les côtes.

Il est surtout typique du Pacifique, où l’on a recensé plus de 200 depuis un siècle. L’amplitude et les conséquences varient selon la direction, la forme de la côte et d’autres facteurs. Un petit tsunami d’une plage donnée peut se transformer en vague géante à quelques kilomètres de là. Les tsunamis sont surveillés à partir d’un quartier général situé à Hawaii.

Tous les tremblements de terre ne provoquent pas de tsunami, mais c’est toujours une possibilité. Lorsqu’on en craint un, évitez les plages et grimpez sur les hauteurs. N’ALLEZ PAS jeter un coup d’œil : si vous êtes assez près pour y échapper (à moins d’être sur une hauteur) ! Il n’y a pas grand-chose à faire contre une muraille d’eau en marche. Evacuez.

Wiseman John, The SAS survival handbook, Hachette 1996

 

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Neurotoxiques

 

 

TABUN (GA)

SARIN (GB)

SOMAN (GD)

VX

Volatilité en mg/m3, (°C)

612 (25)

12 500 (20)

17 000 (25)

2 060 (20)

3 000 (25)

3.0 (20)

# 8 à 10 (25)

Aspect physique à 20°C

Liquide inodore à brun foncé

Liquide incolore, jaune à brun

Liquide incolore à brun foncé

Liquide incolore

Odeur

Pur = aucune impureté : fruitée

Inodore à faiblement aromatique

Odeur pinacolique

inodore

Hydrolyse

Faible - lente

Rapide à pH supérieur à 9

Totale en 5 minutes dans NaOH 5 %

Très lente

CtL 50 en mg/min/m3 pour une ventilation de 15 l/min

400

100 (70)

< 100

# 35

DL 50 estimée pour un homme de 70 Kg

4 mg

1 mg

< 1 mg

0.5 mg

Particularités

Réagirait bien à l’obidoxime

 

Effets centraux prédominants oximes inefficaces

Très dangereux par voie percutanée

CtL : concentration toxique létale ; DL : dose létale

 

GAZ ET PRODUITS CHIMIQUES

Il peut y avoir accumulation de gaz explosifs dans les mines ou des cavernes, mais le principal danger pour le survivant dans la nature est le manque d’oxygène et l’empoisonnement à l’oxyde de carbone CO dans un espace ou un abri confiné. Lors d’incendies de voiture ou de maison, et en zone industrielle, il existe un risque d’émanations toxiques par la combustion des matières plastiques entre autres. Les accidents de la route et industriels mettant en cause des produits chimiques représentent un autre danger.

Il n’y a pas tellement de chose à faire au cours d’une catastrophe telle que celles de Seveso ou de Bohpal, sinon rester chez soi, portes et fenêtres calfeutrées. Mais on peut essayer de connaître les risques propres à sa région. Il devrait y avoir des contrôles locaux et nationaux des procédures de s écurité. La plupart des pouvoirs publics exigent une signalisation conventionnelle des lieux de stockage ou d’utilisation de produits chimiques.

En cas de manipulation de substances dangereuses – non seulement au travail, mais à la maison, dans le jardin ou au cours de vos loisirs – respectez toujours les consignes de sécurité. EVITEZ le contact et l’inhalation et prenez garde à ne pas secouer ou briser un récipient ni opérer un mélange accidentel avec d’autres produits, pouvant provoquer une réaction dangereuse.

Exposé à des émanations ou à un risque chimique, sortez à l’air libre et lavez les zones concernées avec beaucoup d’eau. ATTENTION, le rajout d’eau peut augmenter l’action de certains produits. Informez-vous sur les propriétés des produits, que vous manipulez ou transportez, et les mesures à prendre en cas d’accident.

EVITEZ le contact d’une personne contaminée et NE FAITES PAS de bouche-à-bouche avant de savoir quel produit est en cause.

ROUTE ET RAIL

Restez à l’écart d’un accident, où est impliquée une citerne de produits toxiques. Les fuites de liquides sont repérables au sol, pas les gaz. On peut combattre une incendie chimique avec des moyens appropriés, mais si vous n’êtes pas entraîné, vous ne ferez qu’aggraver la situation en vous mettant, vous et les autres, en danger.

La technique habituelle dans ce cas consiste à recouvrir de mousse toute substance inflammable afin de la priver d’oxygène, et de diluer les produits ne réagissant pas à l’eau dans la plus grande quantité possible.

MAIS si vous ne savez pas exactement quelles substances sont impliquées, RESTEZ A L’ECART, APPELEZ LA POLICE ET LES POMPIERS ET ELOIGNEZ-VOUS DES LIEUX.

Les journaux sont pleins d’histoires de gens courageux morts dans de telles circonstances, entre autres celle d’un homme, qui avait voulu aider le chauffeur d’une citerne renversée, contenant un acide dangereux : quand les secours sont arrivés, il ne restait plus de lui que son alliance.

Les véhicules portent normalement une plaque indiquant qu’ils transportent un produit dangereux et comportant un code formé de lettres ou dessins disant aux services de secours comment traiter le produit, comment s’en protéger, et s’il est délétère ou explosif.

On ne transmet généralement pas les détails de ce code au public, car ils sont inutilisables par des personnes non entraînées. Ils ne peuvent qu’avertir d’un danger.

Bien que des informations soient utiles aux services de sécurité, elles n’indiquent ni la proportion ni la concentration des produits répandus, ni si le mélange avec d’autres produits chimiques peut avoir un résultat catastrophique. Quand un transport de ce type est déclaré, les autorités peuvent avoir connaissance de ces éléments, mais d’autres détails restent inconnus, tels que la direstion du vent, la température et d’autres facteurs encore pouvant influer sur la conduite des opérations.

Si vous voyez un signe codé ou une plaque de la CEE indiquant « Accord Européen Relatif au Transport International des Marchandises Dangereuses par route » (ADR), un AEC  des Nations-Unies (Code International d’Action Urgente) , ne concernant qu’un faible nombre de procédures à suivre,

GARDEZ VOS DISTANCES

Wiseman John, The SAS survival handbook, Hachette 1996

 

apori J. M. (capitane), Toxicologie de catastrophe, http://www.adiph.org/acophra/r220201-e.html

 

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LES TREMBLEMENTS DE TERRE

Tremblement de terre (séisme)

Rupture brutale des roches de l'écorce terrestre, se propageant parfois jusqu'en surface et engendrant un mouvement vibratoire du sol qui, lorsqu'il est suffisamment fort, peut causer la ruine de constructions, des pertes humaines et des destructions matérielles.

Earthquake

A sudden break within the upper layers of the earth, sometimes breaking the surface, resulting in the vibration of the ground, which where strong enough will cause the collapse of buildings and destruction of life and property.

Ce sont sans doute les manifestations de la nature les plus redoutées, car elles surviennent pratiquement sans avertissement. Contrairement à d’autres catastrophes, il est difficile de s’y préparer. Les séismes vont des légers tremblements à peine décelables par des instruments de précision aux énormes glissements de terrain pouvant éventrer des montagnes.

Il peut se produire de petites secousses un peu partout, mais les secousses majeures sont confinées aux zones connues, là où les bâtiments devraient être prévus pour y résister ou limiter les dommages en cas d’écroulement, telles les constructions traditionnelles du Japon. Or les cités modernes le sont rarement…

Une surveillance constante des sismologues permet de prédire les secousses de grande intensité, et de procéder à des évacuations préalables. A l’approche d’un tremblement de terre, les animaux deviennent nerveux et semblent prêts à fuir.

Une connaissance approfondie de la géologie locale permet de répérer les points faibles d’une fissure avérée, mais dans une zone à haut risque, les secousses peuvent se diriger n’importe où.

Les causes

Il s’agit d’un relâchement de la tension accumulée sous la croûte terrestre, à quelque 700 Km de la surface, mais seule une rupture dans les dernières dizaines de kilomètres peuvent affecter celles-ci. L’onde choc de 1964 en Alaska, par exemple, venait de 20 à 30 Km de profondeur.

Les grandes failles se trouvent sur les bords des plaques tectoniques semi-rigides formant la  croûte terrestre. Les secousses les plus profondes ont lieu le long des fosses marines, formant et détruisant les îles volcaniques. Les plus violentes ont tendance à se produire là où une plaque passe sous une autre, comme sur la côte ouest américaine, où la faille de San Andreas est particulièrement vulnérable.

Une série de secousses préliminaires appelées ondes avant-coureuses et souvent suivies par une période de calme précède généralement la grande secousse, qu’elle déclenche. Ces premiers tremblements peuvent passer inaperçus.

Précautions à prendre chez soi

Restez branché sur une radio locale donnant des bulletins réguliers, si une secousse est prévue. Coupez gaz, électricité et eau, si on vous le recommande. Descendez les objets gros et lourds des étagères. Rangez la vaisselle, les verres, les bouteilles en bas des placards. Les étagères doivent avoir un rebord pour retenir les objets, et les portes de placards des serrures et pas seulement des aimants. Retirez ou assurez tout objet en suspension, comme les lustres et les pots de fleurs.

Ayez à portée de la main : de l’eau douce, un en-cas, une torche, une trousse de premiers secours et un extincteur.

RESTEZ LOIN DE TOUT CE QUI PEUT TOMBER : les arbres en plein air, qui peuvent être déracinés, les maisons en ville, car même si elles sont assez solides pour ne pas s’écrouler, il peut en tomber des débris. L’idéal est de gagner une zone ouverte, mais si ce n’est pas possible (vous aurez peu de temps), il est préférable de rester à l’intérieur. Dans les rues, les canalisations de gaz et les câbles à haute tension coupés ajoutent au danger. Les gens, qui vont et viennent, sont les plus visés par les objets, qui tombent des maisons.

¤ A L’INTERIEUR

Eteignez les feux. Eloignez-vous de tout ce qui est en verre, et surtout des baies vitrées.

Un recoin intérieur ou une encoignure de porte bien solide constituent de bons abris.

C’est au rez-de-chaussée et à la cave que les chances de survie sont les meilleures, un étage peut s’écrouler, et vous avec. Vérifiez que vous avez plusieurs sorties possibles.

Réfugiez-vous sous une table ou un autre meuble important pour vous protéger.

Dans un magasin, éloignez-vous des piles de marchandise, qui peuvent vous écraser.

Dans les bureaux en étage, restez sur place. Ne prenez jamais l’ascenseur ; les escaliers favorisent la panique. Plongez sous un bureau.

¤ EN VOITURE

Arrêtez-vous dès que possible, mais restez dans le véhicule, qui vous protège de la plupart des chutes d’objets. Couchez-vous entre les sièges pour être protégé au cas où quelque chose de lourd toucherait la voiture. Quand les secousses ont cessé, restez attentif aux dangers divers : câbles coupés, routes sapées, ponts branlants.

¤ A L’EXTERIEUR

Couchez-vous. NE COUREZ PAS, vous serez déséquilibré et pourriez tomber dans une fissure.

Eloignez-vous des constructions élevées.

N’allez pas délibérément dans un métro ou un tunnel, où vous pourriez être bloqué.

Si vous avez réussi à vous réfugier dans la nature, ne revenez pas tout de suite en ville, de petites secousses terminales peuvent encore faire basculer des structures instables.

Sur une colline, il est préférable de se réfugier en haut. Les pentes sont susceptibles de glissement, ce qui laisse peu de chances à un être humain entouré de milliers de tonnes en mouvement…Certaines personnes pourtant ont survécu dans ces cas en se roulant en boule.

Les plages, si elles ne sont pas surplombées par une falaise, sont d’abord un lieu sûr, mais quittez-les dès les dernières secousses passées, car des lames de fond leur succèdent souvent. Les secousses supplémentaires sont rarement aussi dangereuses qu’un tsunami.

Précautions après coup

La rupture des canalisations d’égouts, la contamination de l’eau et la décomposition des cadavres bloqués dans les décombres peuvent provoquer des maladies aussi dangereuses que le tremblement de terre lui-même. Enterrez tous les cadavres des animaux et humains.

Ne cherchez pas abri dans les ruines, les immeubles endommagés, mais construisez un abri avec des débris.

Soyez particulièrement attentif à l’hygiène, personnelle et générale. Filtrez et faites bouillir l’eau.

N’allumez ni allumettes ni briquet, n’utilisez pas d’appareil électrique, s’i y a un risque de fuite de gaz. Attention aux étincelles.

Vérifiez que les égouts sont en état de marche avant d’utiliser les toilettes.

Ouvrez placards et armoires avec précaution, des objets peuvent en tomber.

SOYEZ CALME ! PENSEZ VITE !

La rapidité est vitale en cas de tremblement de terre. Vous avez peu de temps pour convaincre les autres. Si nécessaire, faites-les mettre à l’abri de force ou tirez-les sur le sol.

 

 

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LES VOLCANS

Éruption volcanique

Émission dans l'air ou dans l'eau de fragments d'ejecta, de laves et de gaz, à partir d'un évent volcanique.

Volcanic eruption

The discharge (aerially explosive) of fragmentary ejecta, lava and gases from a volcanic vent.

Volcan

Montagne constituée par l'accumulation locale de matériaux volcaniques à partir d'un orifice volcanique.

Volcano

The mountain formed by local accumulation of volcanic materials around an erupting vent.


On trouve des volcans actifs dans les régions du globe également sujettes aux tremblements de terre, là où il y a le plus de mouvements sous la surface. On trouve partout de mouvements sous la surface. On trouve partout des volcans éteints depuis longtemps et des signes d’ancienne activité volcanique

Un canal se forme sous la pression des roches fondues (magma) vers la surface, le long d’une faille. Ce canal sert généralement de sortie principale à d’autres éruptions, mais d’autres cheminées peuvent apparaître. Une grosse éruption peut décapiter une montagne.

La roche en fusion, appelée lave en arrivant à la surface, peut prendre deux aspects : la lave de granit visqueuse et lente, ou celle de basalte, coulant très rapidement, à 8 – 16 Km / h. La lave de granit tend à boucher les cheminées de volcan, qui se libèrent par explosion en projetant à de grandes distances lave et morceaux de montagne, ce qui provoque souvent des incendies.

L’ERUPTION

¤ LA LAVE

S’il est possible de prendre de vitesse la plupart des coulées de basalte, elles s’avancent inexorablement jusqu’au fond d’une vallée, à moins qu ‘elles ne refroidissent avant. Mais tout est laminé sur leur passage. Les coulées de lave sont pourtant le danger le moins grave d’une éruption, une personne valide leur échappant facilement. Les autres dangers ne sont pas si faciles à éviter.

¤ LES BOMBES

Les bombes volcaniques vont des graviers aux blocs de roche et de lave incandescente, et sont projetés jusqu’à des distances considérables. La pluie de cendres volcaniques peut aller plus loin encore, une partie étant projetée à grande altitude avant d’être dispersée autour du monde et d’affecter les conditions météorologiques.

Lors d’une évacuation à proximité d’un volcan, on peut se protéger avec un casque de chantier ou de moto. Plus loin, alors que l’évacuation des cendres et de toute pluie, qui les accompagne.

¤ LES CENDRES

En fait, ce n’est pas de la cendre, mais de la poussière de roche projetée sous forme de nuage de vapeur et de gaz. Abrasive, irritante et très lourde, le cendre volcanique peut enfoncer les toitures, écraser les récoltes, bloquer les routes et les cours d’eau et, combinée à des gaz toxiques, causer des problèmes pulmonaires chez les enfants, les personnes âgées ou ayant des difficultés respiratoires. Quand le dioxyde de soufre du nuage se combine à la pluie, cela produit entre autres de l’acide sulfurique pouvant brûler les yeux, la peau et les muqueuses. Dans ce cas, portez des lunettes de plongée ou de ski, hermétiques autour des yeux, mais JAMAIS de lunettes de soleil. Mettez in linge mouillé devant la bouche et le nez, à défaut de véritable masque. Arrivé à un abri, déshabillez-vous, lavez soigneusement la peau exposée, et rincez vos yeux à grande eau.

¤ LES NUEES ARDENTES

C’est une boule de gaz et de poussière pouvant dévaler une pente à 150 Km / h ; elle est chauffée à blanc et trop rapide, pour qu’on lui échappe. Votre seule chance est de plonger sous l’eau et de retenir votre souffle au moins 30 secondes, le temps qu’elle passe.

¤ LES COULEES DE BOUE

Le volcan peut aussi faire fondre neige et glace ou bien, combinée avec la terre, une coulée de boue, appelée lehar. Elle peut rouler à 100 Km / h et tout dévaster. Dans une vallée étroite un lehar peut avoir 30 m d’épaisseur. Le danger demeure longtemps après la fin de l’éruption principale, et reste potentiel même quand le volcan est endormi, s’il produit encore assez de chaleur pour faire fondre le dessous d’une couche de glace, qu’une pluie violente peut détacher.

ATTENTION

Les volcans trahissent une intense activité avant une éruption importante, grondements et lâchers de gaz et fumées. L’odeur de soufre des rivières avoisinantes, la pluie acide, les roulements sourds et les plumets de fumée sont tous des signes avant-coureurs. Si vous évacuez en voiture, souvenez-vous que la cendre rend les routes glissantes. Evitez les routes de vallées, qui peuvent aussi être empruntées par un lehar.

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