Critères
Cardiologie
Dermatologie
ECG
Génétique
Gériatrie gérontologie
Gynécologie
Hématologie
Immunologie allergologie
Neurologie
ORL
Pédiatrie
Psychiatrie DSM IV, APA
Rhumatologie ARA, ACR
Critères
cliniques diagnostiques de Framingham |
|
Critères
majeurs -
Amaigrissement de plus de 4 Kg dans la semaine, qui suit l’instauration
du traitement -
Bruit de galop gauche -
Cardiomégalie -
Dyspnée paroxystique nocturne ou orthopnée -
Œdème pulmonaire aigu OPA -
Râles crépitants -
Reflux hépato-jugulaire -
Turgescence des veines jugulaires |
Critères
mineurs Dyspnée
d’effort Epanchement
pleural Hépatomégalie Œdèmes
bilatéraux des chevilles Tachycardie
> 120 batt/min Toux
nocturne |
Le
diagnostic d’insuffisance cardiaque est retenu en présence de 2 critères
majeurs ou d’1 critère majeur associé à 2 critères mineurs. |
Rhumatisme Articulaire Aigu RAA
Critères de Jones (mise à jour 1992)
· Critères majeurs :
-cardite
-polyarthrite
-chorée
-érythème marginé
-nodules sous-cutanés
· Critères mineurs
-cliniques :
arthralgies
fièvre
-examens complémentaires :
signes biologiques d’inflammation (VS, CRP)
allongement de PR
·
Infections streptococcique de groupe
A
-culture du prélèvement pharyngé
-anticorps antistreptococciques élevés ou augmentant
·
Diagnostic hautement probable si :
Infection récente par streptocoque du groupe A+ 2 critères majeurs
ou 1 majeur + 2 mineurs
Le diagnostic n’est que possible en l’absence d’infection streptococcique récente sauf : chorée, cardite ou récidive
Maladie rhumatismale post-streptococcique
Critères majeurs |
Critères mineurs |
Infection streptococcique récente |
Polyarthrites Cardite Chorée (de Sydenham) Erythème marginé (discoïde de Besnier) Nodosités de Meynet |
Fièvre /VS ou /CRP Arthralgies /PR à l’ECG
Antécédents de RAA |
Strepto B hémolytique A (prélèvement de gorge) ASLO > 200 UI/ml (ou / à deux dosages)
Scarlatine récente |
-RAA = > 2 majeurs ou 1 majeur+2 mineurs |
||
-Syndromes post streptococciques = 3 mineurs |
Endocardite sur prothèse valvulaire
Critères de Duke university |
|
1 Critères majeurs : · hémocultures positives ; · atteinte de l’endocarde :
2 Critères mineurs : · phénomènes vasculaires
· fièvre > 38° ; · phénomènes immunologiques
· cardiopathie à risque, toxicomane ; · critères microbiologiques
· échocardiogramme
|
-végétation ; -abcès ; -nouvelle fuite paraprothétique ; -nouveau souffle.
(embolie artérielle, anévrysme mycotique, infarctus pulmonaire, hémorragie conjonctivale, signe de Janeway, hémorragie cérébrale) ;
(glomérulonéphrite, nodule d’Osler, tache de Roth, facteur rhumatoide) ;
(hémoculture positive sans les signes du critère majeur) ; (échographie compatible sans les caractéristiques du critère majeur) |
Un seul exemple :
Critères de diagnostic des hypertrophies ventriculaires gauches HVG |
||
Critères Cornell |
· R en aVL + S en V3 > 28 mm (hommes), > 20 mm (femmes) |
|
Critères Estes |
· Hypertrophie ventriculaire gauche, si score > 5 points – HVG probable, si score = 4 points · Augmentation amplitude QRS (S en V1-V2 > 30 mm ; R en V5 – V6 > 30 mm ; R ou S maximum > 20 mm) · Anomalies segment ST-T (si digitaliques)
· Anomalies P en V1 · Déviation axiale G · Durée QRS > 0.09 s · Retard à l’apparition intrinsécoide en V5-V6>0.05s |
Points
3
3 1 3 2 1 1 |
Critères de Sokolow-Lyons |
· S en V1 + R en v5-V6 > 35 mm (adapter âge, sexe…) Si BBD : pas de critères Si BBG : S en V2 + R en V5 > 45 mm |
Critères Siemens
If WPW or LBBB or IVCD of LBBB type has been detected, this section is omitted.
The criteria for LVH are in the form of points awarded for each test. The points are totalled to give a final score.
CRITERIA
A Amplitude (use only the maximum score from criteria i-v). Each part scores 3 points. In addition, Part i. scores 1 extra point for each 0.3 mV over the limit. Parts i, iii and v score 1 extra point for every 0.5 mV over the limit for patients aged 17 and over.
i. the largest R in I or aVl > an age and sex dependent limit.
ii. :S: in V1 or V2 > an age and sex dependent limit
iii. R in V5 or V6 > an age and sex dependent limit
iv. The Lewis Index (RI + :S:III) – (RIII + :S:I) > an age and sex dependent limit (for age 17 and over only)
v. The Sokolow Lyon Index :SV1: + RV5 > an age and sex dependent limit (for age 17 and over only)
Table of sex and age dependent limits for criterion A. for males and females aged 50 years and over
|
Age > 50 |
|
|
Male |
Female |
I |
1.6
mV |
1.4
mV |
aVL |
1.3
mV |
1.2
mV |
V1 V2 |
2.5
mV |
2.0
mV |
V5 V6 |
2.5
mV |
2.2
mV |
Lewis Index |
2.0
mV |
1.8
mV |
S - L Index |
4.5
mV |
3.75
mV |
A
complete table is too detailed to print. The age ranges currently used are 1-2
years, 3-5 years, 6-8 years, 9-11 years (all for males and females together)
while the remaining age ranges 12-16, 17-29, 30-39, 40-49 are age and sex stratified.
B (1 point with digitalis, 3 points without digitalis).
i.
in any of leads
I, V5 or V6, the ST junction < -0.02 mV and the ST segment is flat
or downsloping and
ii. T- < -0.2 mV, and there are no pathological Q waves (see Myocardial Infarction section) in the corresponding lead
C. (3 points)
i. the P wave flag is set and
ii. the terminal amplitude of P in V1 < - 0.1 mV and
iii. the terminal duration of P in V1 > 0.04 seconds
iv. If C is not true, and B did not score 3, score 1 if atrial fibrillation is present.
D (2 points)
i. inferior infarction has not been detected and
ii. –120° < frontal QRS axis < - 30°
E (1 point)
i. the QRS duration in lead V5 or V6 > 0.10 seconds
ii. RBBB is not present
F (1 point)
i. the intrinsecoid deflection in V5 or V6 > 60 ms and
ii. there are no pathological Q waves (see Myocardial Infarction section) in the corresponding lead
1 LEFT VENTRICULAR HYPERTROPHY LVH
(a) score > 6 points
2 PROBABLE LEFT VENTRICULAR HYPERTROPHY
(a) score = 5 points
3 POSSIBLE LEFT VENTRICULAR HYPERTROPHY
(a) score = 4 points
Rowlands D.J., tomes 1, 2, 3, ICI 1987
Fukuda Denshi, Marquette Hellige, Nihon Kohden, Schiller, Siemens ECG Interpretation Criteria 1988
Critères de diagnostic de la dermatite atopique (voir Pédiatrie)
Critères diagnostiques du syndrome de Stevens-Johnson
I. Critères majeurs
A Lésions cutanées
B Erythème polymorphe EP exsudatif
C Stomatite (ulcérative)
D Ulcérations génitales ou anales
II. Critères mineurs
A Pneumopathie (préalable ou en cours d’évolution)
B Antécédents d’infection génitale ou des voies aériennes supérieures traitées par sulfamides ou antibiotiques
C Arthralgies
D Conjonctivite
E Notion de prise médicamenteuse (large éventail), sur prescription et en automédication
Adapté de : Ehrlich G, in Arthritis and Allied Conditions, Mc Carthy DJ (Ed), Philadelphia, Lea Fibiger 1985, p 896
Syndrome de l’intestin irritable
Symptômes permanents ou récidivant depuis au moins 3 mois Douleur abdominale ou incomfort abdominal depuis au moins 3 mois et/ou associé à des modifications de la fréquence et/ou de la consistance des selles Anomalies de la défécation survenant au moins le quart du temps (2 ou plus) -Modifications de la fréquence des selles (> 3 selles / jour ou < 3 selles / semaine) -Modifications de l’émission des selles (difficile, impérieuse, sensation d’évacuation incomplète) Ballonnement, sensation de distension abdominale |
Syndrome de Marfan
Ectopie du cristallin
Dissection ou dilatation aortique
Ectasie durale
Présence de 4 manifestations squelettiques sur 8
Connaissance d’une histoire familiale de la maladie
Hyperlaxité articulaire
Palais ogival
Cyphoscoliose
Déformations du thorax (en entonnoir ou en carène)
Démence
sénile à corps de Lewy
Les critères de McKeith, Psychological Medicine 1992, 22 : 911-922
-un déficit cognitif fluctuant, qui affecte à la fois la mémoire et les fonctions corticales supérieures (comme le langage, les habilités visuo-spatiales, les praxies ou le raisonnement) ;
-au moins un des signes suivants : hallucinations visuelles ou auditives habituellement accompagnées par des idées délirantes paranoides ; signes extrapyramidaux modérés ou sensibilité exagérée aux neuroleptiques ; chutes inexpliquées répétées et/ou obnubilation ou perte de conscience.
Les signes persistent pendant une longue période (semaines ou mois) contrairement à la confusion mentale, où les signes persistent rarement aussi longtemps.
Gynécologie
Critères diagnostiques des IGH infections génitales hautes
Les 3 critères suivants doivent être présents : Sensibilité abdominale localisée sans irradiation Sensibilité à la mobilisation du col et de l’utérus Sensibilité des annexes Un des critères suivants doit être présent : Coloration de Gram du frottis cervical – présence de germes Gram négatifs, diplocoques intracellulaires Température > 38°C Leucocytose > 10 000/mm3 (ul) Présence de globules blancs et de bactéries dans le liquide recueilli par lavage péritonéal ou par laparoscopie Masse inflammatoire retrouvée à la palpation ou à l’échographie |
Aplasie médullaire
Critères définissant l’aplasie médullaire (d’après Camitta BM, Thomas ED, Aplastic anemia : pathogenesis, diagnosis, treatment and prognosis, NEJM 1982, 306 : 645-652)
Sang périphérique Pancytopénie avec au moins 2 des 3 critères suivants : -Polynucléaires neutrophiles < 500 / mm3 -Plaquettes < 20,000 / mm3 -Réticulocytes < 1 p 100 Moelle Hypocellularité sévère : richesse < 25 p 100 Hypocellularité modérée : richesse 25 à 50 p 100 avec moins de 30 p 100 de cellules hématopoiétiques résiduelles |
Leucémie lymphoide chronique LLC
Critères diagnostiques de la LLC |
Lymphocytes circulants > 5,000 / mm3 et/ou adénopathies +/- splénomégalie Phénotypes des antigènes de membrane cellulaire : monotypies lambda ou kappa des chaînes légères d’Ig CD19+, CD23+, CD5+, Fmc7, CD10-, SIgM +/- faible Myélogramme et biopsie médullaire : > 30 % lymphocytes Infiltration nodulaire focale à interstitielle diffuse |
Ig : immunoglobulines
Critères de diagnostic de myélome multiple (d’après R.A. Kyle)
Critères majeurs
A Plasmocytome sur une biopsie tissulaire
B Plasmocytose médullaire > 30 %
C Pic monoclonal à l’électrophorèse des protéines sériques excédant au moins 35 g/l pour les IgG, 20 g/l pour les IgA ;
ou excrétion urinaire de chaînes légères k ou l de plus de 10 g/24 h (en l’absence d’amylose)
Critères mineurs
a) Plasmocytose médullaire entre 10 et 30 %
b) Présence d’un pic monoclonal mais à un taux inférieur à ceux impliqués en C
c) Lésions osseuses ostéolytiques
d) Diminution des Ig normales :
e) IgM < 0.5 g/l, Ig A < 1 g/l ou IgG < 6 g/l
Critères de diagnostic de la polyglobule primitive
Critères du diagnostic pour le Polycythemia vera study group |
|
A1 Excès du volume globulaire (> 32 ml / Kg chez la femme) (> 36 ml / Kg chez l’homme) A2 Saturation artérielle en oxygène > 92 % Pas de cause (notamment tumeur rénale) A3 Splénomégalie |
B1 Plaquettes > 400 x 109 / L B2 Leucocytes > 12 x 109 / L (en l’absence de fièvre ou d’infection) B3 Phosphatases alcalines leucocytaires PAL : score > 100 B4 Vitamine B12 sérique > 900 ng / L |
Le diagnostic de polyglobulie vraie est accepté si : A1 + A2 + A3 ou A1 + A2 + deux des critères B |
Critères du diagnostic proposés par Pearson, modifiés de ceux du Polycythemia vera study group |
|
A1 Excès du volume globulaire (> 125 % de la valeur normale calculée selon la surface corporelle) A2 Absence d’une cause de polyglobulie secondaire A3 Splénomégalie palpable A4 Preuve d’une maladie clonale |
B1
Thrombocytose > 400 x 109 / L B2 Leucocytose neutrophile > 10 x 109 / L > 12 x 109 / L chez un fumeur B3 « Splénomégalie » non palpée mais affirmée par échographie ou par scintigraphie B4 Anomalie de la pousse des BFU / E (sang ou moelle) et / ou taux bas de l’EPO |
Le diagnostic de PV est accepté si : A1 + A2 + A3 ou A1 + A2 + deux des critères de B |
Critères majeurs |
Critères mineurs |
Volume globulaire Homme > 36 ml/kg Femme > 32 ml/kg Saturation artérielle O2 > 92 % Splénomégalie |
Thrombocytose > 400x103/l Leucocytose > 12x103/l Score PAL Phosphatase Alcaline Leucocytaire > 100 (sans fièvre ni infection) B12 sérum > 900 pg/ml ou U B12 capacité de fixation de la vitamine B12 > 2200 pg/ml |
Diagnostic établi, si : 3 critères majeurs ou les critères majeurs 1 et 2 et 2 critères mineurs |
Modifié, avec la permission de Wasserman LR., The management of polycythemia vera, Br. J. Haematol. 21; 371.
Critères du groupe d’études pour l’étude de la thrombocytose essentielle TE
Plaquettes > 600,000 ul Absence de pathologie associée à une thrombocytose réactionnelle Normalité des stocks en fer (confirmée biologiquement) Volume Globulaire Total normal Pas de chromosome de Philadelphie Absence de fibrose médullaire ou atteignant moins de 1/3 de la surface en l’absence de splénomégalie ou de leucoérythroblastose |
Immunologie allergologie
Définition de l ‘anaphylaxie, d’après Klein JS, Yocum MW, Underreporting of anaphylaxis in a community emergency room, J. Allergy Clin. Immunol. 1995, 95, 637-638
1) Signes cutanéo-muqueux (prurit, flush, urticaire, angio-oedème, conjonctivite) 2) Et un des signes suivants : - respiratoires (rhinite, gonflement de la luette, du pharynx, stridor, dyspnée, sifflements) - cardio-vasculaires (présyncope, perte de conscience, pression artérielle systolique inférieure à 100 mm Hg) - gastro-intestinaux (nausées, vomissements, douleurs abdominales) |
Critères diagnostiques des algies vasculaires de la face
Crises de douleurs sévères, strictement unilatérales, orbitaires, supraorbitaires et/ou temporales, durant 15 à 180 minutes et survenant de 1 à 8 fois par jour. Y sont associés un ou plusieurs symptômes sous-indiqués. Les crises surviennent par série durant des semaines ou des mois (appelées périodes en grappes), séparées par des périodes de rémission durant habituellement des mois et des années.
A Au moins 5 crises répondant aux critères de B à D
B Douleurs sévères, unilatérales, orbitaires, supraorbitaires et/ou temporales durant de 15 à 180 minutes sans traitement.
C La céphalée est associée à au moins un des caractères suivants, survenant du côté de la douleur ;
1 injection conjonctivale ;
2 larmoiement ;
3 congestion nasale ;
4 rhinorrhée ;
5 sudation du front et de la face ;
6 myosis ;
7 ptosis ;
8 œdème de la paupière
D Fréquence des crises : de 1 à 8 par jour
E Au moins l’un des caractères suivants :
1 l’histoire, les examens physique et neurologique ne suggèrent pas l’une des affections répertoriées de 5 à 11 de la classification de l’International Headache Society (parue dans Cephalalgia, supplément de 1988) ;
2 l’histoire et/ou l’examen physique et neurologique peuvent suggérer une telle affection, mais elle est éliminée par les investigations appropriées ;
3 une telle affection existe, mais le cluster headache ne survient pas pour la première fois en liaison temporelle étroite avec cette affection
Démences
CRITERES DE MALADIE D’ALZHEIMER DU NINCDS-ADRDA
1) Les critères pour le diagnostic de « maladie d’Alzheimer probable » sont :
· une démence diagnostiquée sur les données de la clinique et documentée par le Mini Mental State, l’échelle de Blessed ou d’autres échelles similaires et confirmée ultérieurement par des tests neuropsychologiques appropriés ;
· des altérations portant sur au moins 2 fonctions cognitives ;
· une altération progressive de la mémoire et d’autres fonctions cognitives ;
· l’absence de troubles de la conscience ;
· le début entre 40 et 90 ans, le plus souvent après 65 ans, et une absence d’affections systémiques ou cérébrales, qui pourraient, directement ou indirectement, rendre compte d’altérations progressives de la mémoire ou de la cognition.
2) Le diagnostic de « maladie d’Alzheimer probable » est basé sur :
· une détérioration progressive des fonctions cognitives spécifiques comme le langage (aphasie), les habiletés motrices (apraxie), la perception (agnosie) ;
· une altération des activités quotidiennes et des perturbations des schémas comportementaux ;
· des antécédents familiaux de troubles similaires, surtout si une confirmation histologique a été apportée ;
· les résultats des examens paracliniques : LCR normal, EEG normal ou présentant des altérations non spécifiques (augmentation des activités à type d’ondes lentes), mise en évidence d’une atrophie cérébrale au scanner, avec documentation de l’évolutivité par plusieurs examens consécutifs.
3) D’autres manifestations cliniques sont compatibles avec le diagnostic de « maladie d’Alzheimer probable », après exclusion des autres causes de démence :
· présence de plateaux dans la progression de la maladie ;
· symptômes associés de dépression, insomnie, incontinence, délire, illusions, hallucinations, exacerbation brutale de manifestations verbales, émotionnelles ou physiques, troubles sexuels, amaigrissement ;
· autres anomalies neurologiques notamment lorsque la maladie est à un stade avancé (hypertonie, myoclonies, troubles de la marche…) ;
· crises épileptiques possibles à un stade avancé ;
· scanner cérébral normal pour l’âge.
4) Eléments qui plaident contre le diagnostic de « maladie d’Alzheimer probable » :
· début soudain ;
· signes neurologiques focaux (hémiparésie, déficit sensitif, déficit du champ visuel), troubles de la coordination survenant précocement en cours d’évolution ;
· crises d’épilepsie ou troubles de la marche dès le début de la maladie ;
5) Le diagnostic de « maladie d’Alzheimer possible » peut être porté :
· sur la base d’un syndrome démentiel, en l’absence d’autres étiologies reconnues de démence (affections neurologiques, psychiatriques ou maladie générale) et en présence de formes atypiques dans leur forme de début, leur présentation clinique ou leur évolution ;
· en présence d’une affection générale ou neurologique, qui pourrait causer la démence, mais qui n’est pas considérée comme responsable de la démence ;
· dans le cadre de la recherche clinique, ce diagnostic doit être retenu, lorsqu’un déficit cognitif est isolé et s’aggrave progressivement en l’absence d’autres causes identifiables ;
6) Les critères pour le diagnostic de « maladie d’Alzheimer certaine » sont :
· les critères pour le diagnostic de maladie d’Alzheimer probable ;
· la mise en évidence d’altérations histopathologiques caractéristiques obtenue par biopsie ou autopsie
D’après McKhann G et coll. 1984
CRITERES
DIAGNOSTIQUES DE DEMENCE FRONTO-TEMPORALE (DFT) 1) Troubles comportementaux : -
Début insidieux et progression lente, -
négligence physique physique précoce (manque de soins, d’hygiène) -
négligence précoce des convenances sociales (manque de tact, écarts
de conduite tels que vol à l’étalage), - conduite désinhibée précoce (sexualité non réfrénée, actes de violence, jovialité inappropriée, déambulations incessantes), - rigidité mentale et inflexibilité ; - hyperoralité (changement d’habitudes alimentaires, augmentation des prises alimentaires, lubies alimentaires, consommation excessive de tabac ou de boissons alcoolisées, exploration orale des objets), -
conduites stéréotypées et persévératives (vagabondage, chanter, danser,
activités rituelles telles que le collectionnisme d’objets, aller
aux toilettes, changer de vêtements), -
conduite d’utilisation, -
distractibilité, impulsivité et impersistance, -
perte précoce de la conscience que les troubles puissent provenir
d’une pathologie de son propre fonctionnement mental. 2)
Symptômes affectifs -
Dépression, anxiété, sentimentalité excessive, idées fixes et idées
suicidaires, idées fausses, -
indifférence émotive, insouciance affective, manque d’empathie et
de sympathie, apathie, 3)
Troubles du langage : -
Réduction progressive du langage (spontanéité, économie de production), -
stéréotypies verbales, - écholalie et persévérations, -
tardivement : mutisme. 4)
Préservation de l’orientation spatiale et des praxies : -
Maintien des capacités à gérer l’environnement. 5)
Signes physiques : -
Réflexes archaïques présents précocement, - troubles des conduites sphinctériennes précocément, -
tardivement : akinésie, hypertonie, tremblement, -
hypotension artérielle et variations tensionnelles. 6) Investigations paracliniques : -
EEG normal malgré la démence cliniquement évidente, - imagerie cérébrale (morphologique et/ou fonctionnelle) : anomalies à prédominance frontale ou temporale antérieure ou les deux, - neuropsychologie : déficit massif des fonctions sous-tendues par le lobe frontal, en l’absence de troubles mnésiques, phasiques, visio-perceptifs ou spatiaux. |
CRITERES
DIAGNOSTIQUES MAJEURS DES APHASIES PROGRESSIVES PRIMAIRES
(APP) -
Début insidieux et progression lente, -
expression orale spontanément non fluente avec au moins une des caractéristiques
suivantes : agrammatisme, paraphasies phonémiques, anomie. CRITERES
DIAGNOSTIQUES MINEURS DES APP A/
Troubles du langage -
Bégaiement et apraxie de la parole, -
trouble de la répétition, -
alexie, agraphie, - préservation du sens des mots, -
tardivement : mutisme B/ Troubles du comportement -
Préservation des règles de bonne conduite sociale, -
tardivement : troubles du comportement similaires à ceux décrits
dans la DFT. C/
Signes physiques -
Tardivement : réflexes archaïques controlatéraux (droit le plus
souvent), -
tardivement : akinésie, hypertonie, tremblement. D/ Investigations paracliniques : -
EEG normal ou rares ondes lentes symétriques, -
imagerie cérébrale (morphologique et/ou fonctionnelle) : anomalies
prédominant dans l’hémisphère dominant (gauche le plus souvent), -
neuropsychologie : aphasie non fluente en l’absence de syndrome
amnésique sévère ou de troubles visio-perceptifs. |
CRITERES
DIAGNOSTIQUES MAJEURS DE LA DEMENCE SEMANTIQUE (DS) -
Début insidieux et progression lente, -
troubles du langage caractérisés par : 1) langage fluent et informatif avec manque du mot sévère, 2)
perte du sens des mots se manifestant par un trouble de la dénomination
et de la compréhension, 3)
paraphasies sémantiques et/ou : -
troubles perceptifs caractérisés par : 1)
prosopagnosie : trouble de la reconnaissance des visages familiers
et/ou, 2)
agnosie associative : trouble de la reconnaissance de l’identité
de l’objet -
préservation de la reproduction de dessin, capacités perceptives et
raisonnement non verbal intacts, -
préservation de la répétition de mots isolés, -
préservation de la lecture à voie haute et de la dictée des mots réguliers. CRITERES
DIAGNOSTIQUES MINEURS DE LA DS A)
Troubles du langage : -
réduction progressive du langage, -
emploi de mots idiosyncrasiques, -
absence de paraphasies phonémiques, -
dyslexie de surface et dysgraphie, -
préservation du calcul B) Troubles du comportement : -
perte de la compassion et de l’empathie, -
rétrécissement du champ des préoccupations, -
parcimonie. C)
Signes physiques : - réflexes archaïques absents, -
akinésie, hypertonie, tremblement tardif, D) Investigations paracliniques : -
EEG normal, -
imagerie cérébrale (morphologique et/ou fonctionnelle) : anomalies
à prédominance temporale antérieure (symétrique ou asymétrique), -
neuropsychologie : déficit sémantique massif caractérisé par
la perte de la compréhension du mot et de la dénomination et/ou de
la reconnaissance des visages et des objets. Cela contraste avec une
relative préservation phonologique et syntaxique, associée à une préservation
des processus perceptifs élémentaires, de la mémoire épisodique et
des capacités visio-spatiales. |
CRITERES DIAGNOSTIQUES DE PARALYSIE PROGRESSIVE SUPRANUCLEAIRE PSP ou maladie de Steele-Richardson-Olszewski (NINDS-SPSP)
CRITERES D’INCLUSION
Maladie possible :
1 = début progressif
2 = début après 40 ans
3 = paralysie supranucléaire verticale ou lenteur des saccades verticales et instabilité posturale avec chutes dans la première année,
4 = absence d’autres maladies pouvant expliquer les troubles indiqués dans les critères d’exclusion.
Maladie probable :
1 + 2
3 = paralysie supranucléaire verticale et instabilité posturale avec chutes dans la première année,
+ 4
Maladie certaine :
- probable cliniquement et examen neuropathologique typique
CRITERES D’EXCLUSION
- encéphalite récente,
- main étrangère, signes sensitifs corticaux, atrophie frontale ou temporopariétale,
- hallucinations et délire non iatrogènes,
- démence corticale de type Alzheimer (aphasie, apraxie, agnosie),
- syndrome cérébelleux précoce ou prédominant,
- dysautonomie marquée et précoce,
- syndrome parkinsonien asymétrique sévère,
- anomalies neuroradiologiques structurales,
- maladie de Whipple confirmée.
CRITERES EN FAVEUR
- syndrome parkinsonien symétrique et proximal,
- postures anormales du cou, retrocolis,
- réponse à la L-DOPA absente ou pauvre,
- dysphagie et dysarthrie précoces,
- troubles cognitifs précoces.
CRITERES
CLINIQUES DE LA DEMENCE A CORPS DE LEWY (DCL) 1) Présence obligatoire d’une détérioration intellectuelle progressive retentissant sur la vie sociale et les activités de la vie courante, avec prédominance de troubles de l’attention, de déficits visio-spatiaux et des perturbations exécutives de type sous-cortico-frontal ; l’atteinte mnésique n’est pas nécessairement retrouvée dans les stades précoces. 2) Présence d’au moins 2 des 3 critères suivants (DCL probable) ou d’un seul d’entre eux (DCL possible) :
3) Manifestations évocatrices :
4) Critères d’exclusion relatifs :
|
CRITERES
DE DEGENERESCENCE CORTICO-BASALE (DCB) CRITERES
D’INCLUSION -
Evolution chronique progressive, -
début asymétrique (parole, dyspraxie, dysphasie inclus), - troubles des fonctions supérieures avec soit :
-
trouble du mouvement avec syndrome akinéto-rigide résistant à la L-DOPA
avec :
CRITERES
D’EXCLUSION -
début par des troubles des fonctions supérieures non apraxo-aphasiques, -
réponse à la L-DOPA (autre qu’aggravation légère à l’arrêt), - tremblement de repos parkinsonien typique, -
dysautonomie sévère, -
présence de démence (DSM-IV), alors que le patient est encore ambulatoire, -
paralysie de l’abaissement du regard ou abolition du nystagmus opto-cinétique
chez un patient encore ambulatoire, -
lésions anatomiques mises en évidence par la neuro-imagerie, suffisantes
pour expliquer les anomalies cliniques. |
CRITERES DE DEMENCE VASCULAIRE
1) Le diagnostic de démence définie nécessite une altération de la mémoire et d’au moins 2 autres domaines cognitifs, suffisants pour interférer avec les activités de la vie quotidienne.
2) Le diagnostic de démence vasculaire probable requiert la présence de tous les éléments suivants :
une maladie cérébro-vasculaire, avec des signes neurologiques focaux à l’examen et des signes pertinents d’AVC au scanner ou à l’IRM,
une relation entre la démence et la maladie cérébro-vasculaire se manifestant par :
- le début de la démence dans les 3 mois suivant l’AVC,
- la détérioration brutale des fonctions cognitives,
- une évolution fluctuante, en marches d’escalier.
3) Le diagnostic de démence vasculaire possible peut être évoqué en présence d’une démence et des signes neurologiques focaux, lorsque :
aucun examen radiologique n’est disponible,
en l’absence de relation temporelle claire entre l’AVC et la démence,
lorsqu’il y a un début insidieux entre une évolution fluctuante des troubles cognitifs et la preuve d’une maladie cérébro-vasculaire.
4) Les éléments compatibles avec les diagnostics de démence vasculaire probable sont :
des troubles précoces de la marche,
une histoire d’instabilité ou de chutes fréquentes non provoquées,
une incontinence urinaire précoce,
une paralysie pseudobulbaire,
des modifications de la personnalité et de l’humeur.
5) Les éléments devant faire douter du diagnostic de démence sont :
des troubles précoces de la mémoire et une détérioration progressive de la mémoire et d’autres fonctions cognitives en l’absence de signe neurologique focal et de lésion vasculaire cérébrale au scanner ou à l’IRM.
Maladie de la vache folle
CRITERES DIAGNOSTIQUES DE LA MALADIE DE CREUTZFELDT-JAKOB MCJ MCJ Certaine ou définie Démence d’évolution rapide associée au moins à :
MCJ Possible Démence
d’évolution rapide associée à au moins des signes cliniques suivants :
MCJ Probable Démence
d’évolution rapide associée à :
|
CRITERES DIAGNOSTIQUES EURO-CDJ DE MALADIE DE CREUTZFELDT-JAKOB MCJ
certaine Diagnostic
neuropathologique et/ou détection de PrPres à l’examen immunocytochimique
ou en Western Blot et/ou présence de SAF (Scrapie Associated Fibers) MCJ
probable -
Démence progressive -
EEG typique et/ou présence de protéine 14.3.3 dans le LCR - Au moins 2 des 4 signes cliniques listés ci-après MCJ
possible -
Démence progressive - Au moins 2 des 4 signes cliniques listés ci-après -
Durée de la maladie inférieure à 2 ans CRITERES
CLINIQUES DU DIAGNOSTIC DE MCJ 1
Myoclonies 2
Signes visuels ou cérébelleux 3
Signes pyramidaux ou extra-pyramidaux 4
Mutisme akinétique |
Critères de diagnostic du nouveau variant MCJ
¤ Critères I
A - Troubles neuropsychiatrique progressif
B - Durée de la maladie > 6 mois
C - Les investigations de routine ne suggèrent pas de diagnostic alternatif
D - Pas d’antécédent d’exposition iatrogène potentielle
¤ Critères II
A – Symptômes psychiatriques précoces : dépression, anxiété, apathie, délires
B – Symptômes sensoriels douloureux persistants, y compris douleurs franches et/ou dysesthésies
C – Ataxie
D – Myoclonie ou chorée ou dystonie
E – Démence
¤ Critères III
A – EEG : pas d’image typique de la MCJ classique (après examen par l’équipe de la CJDSU) : complexes périodiques d’ondes triphasiques généralisés à environ un cycle par seconde ou EEG non réalisé.
B – Signal post-thalamique élevé lors de l’IRM (après examen par l’équipe du CJDSU).
¤ Le diagnostic
.Nouveau variant MCJ certain : I.A et confirmation neuropathologique de nvMCJ
.Nouveau variant de MCJ probable : I et 4/5 de II et III.A et III.B
.Nouveau variant de MCJ possible : I et 4/5 de II et III.A
De plus, il existe 3 autres sous-catégories supplémentaires pour les déclarations ne remplissant pas les critères de MCJ possibles :
.Diagnostic imprécis : lorsque les critères de diagnostic pour une MCJ possible, probable ou certaine ne sont pas remplis ou qu’il n’existe pas de diagnostic alternatif raisonnable permettant d’exclure la MCJ..
.MDJ improbable : lorsque les informations indiquent que le diagnostic clinique de MCJ est très improbable en raison des caractéristiques atypiques de la maladie et/ou d’une évolution atypique et/ou de résultats d’investigations cliniques atypiques et/ou si un diagnostic alternatif raisonnable est posé, mais non confirmé. Cette catégorie comprend les cas, qui évoluent cliniquement, sans qu’un autre diagnostic puisse être établi.
.MCJ exclue : lorsque les informations indiquent que la MCJ n’est pas le diagnostic et qu’un autre diagnostic est confirmé par un examen clinique ou des investigations.
Un autre critère a été rajouté : un cas probable inclut également toute personne, dont la biopsie des amygdales est positive et dont la durée des troubles neuropsychiatriques dépasse 6 mois, sans diagnostic alternatif, ni antécédent d’exposition iatrogène.
Source : « Eurosurveillance », vol. 5, n° 9, septembre 2000, 89-100.
Migraine Critères IHS International Headache Society 1988
Migraine sans aura M – A (migraine commune)
A Au moins 5 crises répondant aux critères B – D
B Crises de céphalées durant de 4 à 72 heures (sans traitement)
C Céphalées ayant au moins 2 des caractéristiques suivantes :
-unilatérale,
-modérée ou sévère,
-aggravation par les activités physiques de routine, telle que la montée ou descente des escaliers
D Durant les céphalées, au moins l’1 des caractères suivants :
-nausée et/ou vomissement,
-photophobie et phonophobie
E Au moins l’un des caractères suivants :
-l’histoire, l’examen physique et neurologique ne suggèrent pas une affection codée dans les groupes 5 à 11 (céphalées asymptomatiques),
-ou bien celles-ci ont été écartées par les investigations complémentaires,
-ou bien celles-ci existent, mais les crises migraineuses ne sont pas survenues pour la première fois en relation temporelle étroite avec ces affections
Migraine avec aura M + A (migraine acompagnée)
A Au moins 2 crises répondant aux critères de B
B Au moins 3 des 4 caractéristiques suivantes :
-un ou plusieurs symptômes de l’aura totalement réversibles et indiquant une perturbation corticale locale ou une perturbation du tronc cérébral ;
-le symptôme de l’aura se développe progressivement sur > 4 minutes et en cas de 2 ou plusieurs symptômes, ils surviennent successivement ;
-la durée de chacun des symptômes de l’aura n’excède pas 60 minutes. S’il y a plusieurs symptômes, la durée acceptée est augmentée en conséquence ;
-la céphalée fait suite à l’aura après un intervalle libre de < 60 minutes, mais peut parfois commencer avant l’aura ou lui être contemporaine.
C Au moins un des caractères suivants :
-l’histoire, l’examen physique et neurologique ne suggèrent pas un désordre organique ;
-l’histoire, l’examen physique et neurologique suggèrent un désordre organique, mais celui-ci est écarté par la neuro-imagerie ou tout autre procédé de laboratoire ;
-un désordre organique existe, mais les crises migraineuses ne sont pas apparues pour la première fois en liaison temporelle avec celui-ci.
Migraine avec aura M + A typique
A Correspond aux critères de M + A et en particulier à l’ensemble des critères de B
B L’aura correspond à un ou plusieurs des symptômes suivants :
-perturbations visuelles homonymes ;
-paresthésie et/ou engourdissement unilatéral ;
-faiblesse unilatérale ;
-aphasie ou difficultés de parole inclassables
Migraine avec aura M + A prolongée
A Remplit les critères de M + A, mais au moins l’un des symptômes dure > 60 minutes et < 7 jours.
Si la neuro-imagerie révèle une lésion ischémique, le code 1.6.2 d’infarctus migraineux doit être utilisé, quelle que soit la durée des symptômes.
Migraine hémiplégique familiale
A Répond aux critères de M + A
B L’aura comporte une hémiparésie
C Au moins l’un des parents au premier degré a des crises identiques
Migraine basilaire
A Répond aux critères de M + A
B 2 ou plusieurs symptômes de l’aura correspondent aux symptômes suivants :
-symptômes visuels intéressant à la fois les champs nasaux et temporaux des 2 yeux
-dysarthrie
-vertige
-bourdonnement d’oreille
-hypoacousie
-diplopie
-ataxie
-paresthésies bilatérales
-parésies bilatérales
-baisse du niveau de conscience
Aura migraineuse sans céphalée
A Répond aux critères de M + A
B Pas de céphalée
Migraine à aura brusque
A Répond aux critères de M + A
B Leurs symptômes neurologiques se développent brusquement (< 4 minutes)
C La céphalée dure de 4 à 72 heures
D Durant la céphalée, au moins 2 des caractères suivants :
-localisation unilatérale ;
-caractère pulsatile ;
-intensité modérée ou sévère (empêche les activités quotidiennes)
-aggravation par les activités physiques quotidiennes
E Durant la céphalée, au moins 1 des caractères suivants :
-nausée et/ou vomissement ;
-photo et phonophobie
F AIT thromboemboliques et autres lésions intracrâniennes écartés par les explorations appropriées
Migraine rétinienne
A Au moins 2 crises répondant aux critères B + C
B Scotome ou cécité monoculaire durant < 60 minutes, confirmé par l’examen durant la crise ou par un schéma du patient précisant son déficit durant la crise
C La céphalée fait suite aux symptômes visuels avec un intervalle libre de < 60 minutes mais peut les précéder
D Examen ophthalmologique normal en dehors de la crise. Embolie éliminée par les investigations appropriées
Syndromes périodiques de l’enfant
Vertige paroxystique bénin de l’enfant
A Episodes sporadiques, brefs, multiples, de déséquilibre, d’anxiété, avec souvent nystagmus et vomissement
B Examen neurologique normal
C Electroencéphalogramme
Hémiplégie alternante de l’enfant
A Début avant l’âge de 18 mois
B Attaques répétées d’hémiplégie atteignant un côté ou l’autre du corps
C D’autres phénomènes paroxystiques tels que accès de contractures, postures dystoniques, mouvements choréo-athétosiques, nystagmus ou autres anomalies de la motricité oculaire, troubles dysautonomiques sont associés aux attaques d’hémiplégie ou surviennent indépendamment
D Existence d’un déficit mental ou neurologique
Complications de la migraine
Etat de mal migraineux EMM
A
Le sujet remplit les critères M – A ou de M + A
B
La crise répond aux critères d’une des variétés de migraine, mais la céphalée
dure > 72 heures, traitée ou non
C La céphalée est continue ou peut être interrompue par des intervalles libres de < 4 heures, sommeil exclu
Infarctus migraineux
A Le sujet répond aux critères de M + A
B La crise est typique, mais le déficit neurologique n’est pas complètement réversible dans les 7 jours et/ou la neuro-imagerie confirme l’existence d’un infarctus dans la zone concernée
C Les autres causes d’infarctus ont été éliminées par les explorations appropriées
Selected Prodromal
Features of Migraine
Saper JR. Diagnosis and symptomatic treatment of migraine. Headache. 1997;37:S1-S14
Selected Features of the Aura
Visual
Scotomata* (formed or unformed figures)
Fortification scotomata* (zigzag or scintilating figures)
Photopsia (unformed flashes of light)
Distortions in shape and size
Motor
Hemiparesis
Monoparesis
Quadriparesis
Sensory
Hypersensitivity to feel and touch
Paresthesias (either hemisensory loss, hemi-paraesthesia, or 4 limb paraesthesia)
Reduced sensation (hypoesthesia)
Language
Aphasia or dysphasia
Brainstem Disturbances
Ataxia
Loss or change in level of consciousness
Diplopia
Tinnitus or hearing loss
Vertigo
Dysarthria (see "Motor" and "Sensory")
*In retinal migraine, these occur unilaterally rather than bilaterally
Saper JR. Diagnosis and symptomatic treatment of migraine. Headache. 1997;37:S1-S14
IHS Classification of Headache
1. Migraine 1.2 Migraine with aura 1.3 Ophthalmoplegic migraine 1.4 Retinal migraine 1.5 Childhood periodic syndromes that may be precursors to or associated with migraine 1.6 Complications of migraine 1.7 Migrainous disorder not fulfilling above criteria 2. Tension-type headache 2.1 Episodic tension-type headache 2.2 Chronic tension-type headache 2.3 Tension-type headache not fulfilling above criteria 3. Cluster headache and chronic paroxysmal hemicrania 3.1 Cluster headache 3.2 Chronic paroxysmal hemicrania 3.3 Cluster headache-like disorder not fulfilling above criteria 4. Miscellaneous headaches not associated with structural lesion 4.1 Idiopathic stabbing headache 4.2 External compression headache 4.3 Cold stimulus headache 4.4 Benign cough headache 4.5 Benign exertional headache 4.6 Headache associated with sexual activity 5. Headache associated with head trauma 5.1 Acute posttraumatic headache 5.2 Chronic posttraumatic headache 6. Headache associate with vascular disorders 6.1 Acute ischemic cerebrovascular disorder 6.2 Intracranial hematoma 6.3 Subarachnoid hemorrhage 6.4 Unruptured vascular malformation 6.5 Arteritis 6.6 Carotid or vertebral artery pain 6.7 Venous thrombosis 6.8 Arterial hypertension 6.9 Headache associated with other vascular disorder 7. Headache associated with nonvascular intracranial disorder 7.1 High CSF pressure 7.2 Low CSF pressure 7.3 Intracranial infection 7.4 Intracranial sarcoidosis and other noninfectious inflammatory diseases 7.5 Headache related to intrathecal injections 7.6 Intracranial neoplasm 7.7 Headache associated with other intracranial disorder |
8. Headache associated with
substances or their withdrawal 8.2 Headache induced by chronic substance use or exposure 8.3 Headache from substance withdrawal (acute use) 8.4 Headache from substance withdrawal (chronic use) 8.5 Headache associated with substances but with uncertain mechanism 9. Headache associated with noncephalic infection 9.1 Viral infection 9.2 Bacterial infection 9.3 Headache related to other infection 10. Headache associated with metabolic disorder 10.1 Hypoxia 10.2 Hypercapnia 10.3 Mixed hypoxia and hypercapnia 10.4 Hypoglycemia 10.5 Dialysis 10.6 Headache related to other metabolic abnormality 11. Headache or facial pain associated with disorder of cranium, neck, eyes, ears, nose sinuses, teeth, mouth, or other facial or cranial structures 11.1 Cranial bone 11.2 Neck 11.3 Eyes 11.4 Ears 11.5 Nose and sinuses 11.6 Teeth, jaws, and related structures 11.7 Temporomandibular joint disease 12. Cranial neuralgias, nerve trunk pain, and deafferentation pain 12.1 Persistent (in contrast to tic-like) pain of cranial nerve origin 12.2 Trigeminal neuralgia 12.3 Glossopharyngeal neuralgia 12.4 Nervous intermedius neuralgia 12.5 Superior laryngeal neuralgia 12.6 Occipital neuralgia 12.7 Central causes of head and facial pain other than tic douloureux 12.8 Facial pain not fulfilling criteria in groups 11 or 12 13. Headache not classifiable |
Olesen J. Headache Classification
Committee of the International Headache Society. Classification and diagnostic
criteria for headache disorders, cranial neuralgia, and facial pain. Olesen
(1988)
IHS Classification
of Primary Headaches
|
|
1. Migraine 1.2 Migraine with aura
1.3 Ophthalmoplegic migraine 1.4 Retinal migraine 1.5 Childhood periodic syndromes
that may be precursors to or associated with migraine 1.6 Complications of migraine 1.7 Migrainous disorder not fulfilling above criteria |
2. Tension-type headache 2.2 Chronic tension-type headache 2.3 Headache of the tension-type not fulfilling above Criteria
3. Cluster headache and chronic paroxysmal hemicrania 3.1 Cluster Headache 3.2 Chronic paroxysmal hemicrania 3.3 Cluster headache-like disorder not fulfilling above Criteria |
Headache Classification Committee of the International Headache Society. Classification and diagnostic criteria for headache disorders, cranial neuralgias and facial pain Cephalalgia. 1988;8:1-96 |
IHS Diagnostic Criteria for Migraine
Without and With Aura
Migraine Without Aura
A. At least five attacks fulfilling B-D.
B. Headache attacks lasting 4-72 h (untreated or unsuccessfully treated).
C. Headache has at least two of the following characteristics:
1 Unilateral location.
2 Pulsating quality.
3 Moderate or severe intensity (inhibits or prohibits daily activities).
4 Aggravation by walking stairs or similar routine physical activity.
D. During headache at least one of the following:
1 Nausea and/or vomiting.
2 Photophobia and phonophobia.
E. At least one of the following:
1 History and physical do not suggest
headaches secondary to organic or systemic metabolic disease.
2 History and/or physical and/or neurologic examinations do suggest such disorder,
but is ruled out by appropriate investigations.
3 Such disorder is present, but migraine attacks do not occur for the first
time in close temporal relation to the disorder.
Migraine With Aura
A. At least two attacks fulfilling B.
B. At least three of the following four characteristics:
1 One or more fully reversible aura
symptoms indicating focal cerebral cortical and/or brain stem dysfunction.
2 At least one aura symptom develops gradually over more than four minutes or
two or more symptoms occur in succession.
3 No aura symptom lasts more than 60 minutes. If more than one aura symptom
is present, accepted duration is proportionally increased.
4 Headache follows aura with a free interval of less than 60 minutes. (It may
also begin before or simultaneously with the aura).
C. At least one of the following:
1 History and physical and neurologic
examinations do not suggest headaches secondary to organic or systemic metabolic
disease.
2 History and/or physical and/or neurologic examinations do suggest such disorder,
but it is ruled out by appropriate investigations.
3 Such disorder is present, but migraine attacks do not occur for the first
time in close temporal relation to the disorder.
Headache Classification Committee of the International Headache Society. Classification and diagnostic criteria for headache disorders, cranial neuralgias and facial pain Cephalalgia. 1988;8:1-96
IHS Criteria for
Various Forms of Tension-Type Headache
Tension-type headache
At least two of the following pain characteristics:
1 Pressing/tightening (nonpulsating)
quality.
2 Mild or moderate intensity (may inhibit, but does not prohibit activities).
3 Bilateral location.
4 No aggravation by walking stairs or similar routine physical activity.
Both of the following:
1 No nausea or vomiting (anorexia
may occur).
2 Photophobia and phonophobia are absent, or one but not the other is present.
At least one of the following:
1 History and physical do not suggest
headaches secondary to organic or systemic metabolic disease.
2 History and/or physical and/or neurologic examinations do suggest such disorder,
but is ruled out by appropriate investigations.
3 Such disorder is present, but tension-type headache does not occur for the
first time in close temporal relation to the disorder.
Episodic tension-type headache
Diagnostic criteria:
A. At least 10 previous headache
episodes. Number of days with such headache <180/y (<15/mo).
B. Headache lasting from 30 min to 7 d.
Chronic tension-type headache
Diagnostic criteria:
A. Average headache frequency > 15 d/mo (> 189 d/y) for > 6 mo.
Tension-type headache associated with disorder of pericranial muscles
At least one of the following:
1 Increased tenderness of pericranial
muscles demonstrated by manual palpation or pressure algometer.
2 Increased electromyographic level of pericranial muscles at rest or during
physiologic tests.
Tension-type headache unassociated with disorder of pericranial muscles
No increased tenderness of pericranial muscles. If studied, electromyography of pericranial muscles shows normal levels of activity.
Headache Classification Committee of the International Headache Society. Classification and diagnostic criteria for headache disorders, cranial neuralgias and facial pain Cephalalgia. 1988;8:1-96.
Classification of Chronic Daily
Headache
Transformed migraine
1 With medication overuse
2 Without medication overuse
Chronic tension-type headache
1 With medication overuse
2 Without medication overuse
New daily persistent headache
1 With medication overuse
2 Without medication overuse
Hemicrania continua
1 With medication overuse
2 Without medication overuse
Silberstein SD, Lipton RB, Sliwinski M. Classification of daily
and near-daily headaches: field trial of revised IHS criteria. Neurology. 1996;47:871-875.
Table 1 : | |
International
Panel Criteria (McDonald Criteria) for Diagnosis MS
|
|
Clinical
Presentation
|
Additional
Data Needed for MS Diagnosis
|
Two or more attacks; objective clinical evidence of 2 or more lesions | Nonea |
Two or more attacks; objective clinical evidence of 1 lesion |
Dissemination in space demonstrated by:MRIb, or 2 or more MRI lesions consistent with MS plus positive CSFc, or await further clinical attack implicating a different site. |
One attack; objective clinical evidence of 2 or more lesions . |
Dissemination in time demonstrated by:MRIb, or second clinical attack |
One attack; objective clinical evidence of 1 lesion (clincally isolated syndrome) |
Dissemination in space demonstrated by:MRIb, or 2 or more MRI lesions consistent with MS plus positive CSFc And dissemination in time, demonstrated by:MRIb, or Second clinical attack |
Insidious neurological progression suggestive of MS |
Positive CSF, and dissemination in space, demonstrated by : 1) 9 or more T2 lesions in brain, or 2) 2 or more lesions in spinal cord, or 3) 4-8 brain lesions plus 1 spinal cord lesion; or Abnormal visual evoked potentials, and MRI demonstrating 4-8 brain lesions, or fewer than 4 brain lesions plus 1 spinal cord lesion; or Dissemination in time demonstrated by MRIb; or Continued progression for 1 year |
a Brain MRI is recommended to exclude other etiologies b MRI criteria for dissemination in space or time are described in Table 2 c Positive CSF defined as oligoclonal bands different from those in serum, or raised IgG index. Adapted from reference * |
|
Copyright
2002 The Cleveland Clinic Foundation
|
Table 2 : |
MRI Criteria for Brain Abnormality: Space and Time Dissemination |
MRI lesions disseminated in space: At least three of the following criteria must be met: One gadolinium-enhancing lesion or nine T2-hyperintense lesions if there is no gadolinium-enhancing lesion At least one infratentorial lesion At least one juxtacortical lesion At least three periventricular lesions MRI lesions disseminated in time: At least one criterion must be met: If MRI is more than 3 months after clinical event, then a gadolinium-enhancing lesion at a site different from the original clinical event is sufficient; if there is no gadolinium enhancement, then a follow-up scan is required (usually > 3 months later). A new T2 or gadolinium-enhancing lesion on this second or subsequent MRI fulfills the requirement. If first MRI scan occurs less than 3 months after the onset of the clinical event, then a second scan > 3 months later showing a new gadolinium-enhancing lesion fulfills requirement. If no gadolinium enhancement is seen at this second scan, a further scan not less than 3 months after the first scan that shows a new T2 lesion or an enhancing lesion will suffice. |
Adapted from reference * |
Copyright
2002 The Cleveland Clinic Foundation
|
*McDonald WI,
Compston A, Edan G, Goodkin DE, Hartung HP, Lublin FD, et al. Recommended Diagnostic
Criteria for Multiple Sclerosis: Guildelines from the International Panel on
the Diagnosis of Multiple Sclerosis. Ann Neurol 2001;50:121-127.
Poser criteria
The Poser criteria
were proposed in 1983 as an update to the Schumacher Criteria for diagnosing
multiple sclerosis. They were developed to reflect the advances of detection
techniques (MRI scans and spinal taps) that have helped neurologists to determine
the existence of lesions and other paraclinical evidence.
The Poser criteria are:
Clinically definite MS
2 attacks and clinical evidence of 2 separate lesions
2 attacks, clinical evidence of one and paraclinical evidence of another separate
lesion
Laboratory supported Definite MS
2 attacks, either clinical or paraclinical evidence of 1 lesion, and cerebrospinal
fluid (CSF) immunologic abnormalities
1 attack, clinical evidence of 2 separate lesions & CSF abnormalities
1 attack, clinical evidence of 1 and paraclinical evidence of another separate
lesion, and CSF abnormalities
Clinically probable MS
2 attacks and clinical evidence of 1 lesion
1 attack and clinical evidence of 2 separate lesions
1 attack, clinical evidence of 1 lesion, and paraclinical evidence of another
separate lesion
Laboratory supported probable MS
2 attacks and CSF abnormalities
Critères de Schumacher
et al. (D’après Schumacher
GA, Beebe GW, Kibler RE et al, Problems of experimental trials of therapy in
multiple sclerosis. Ann NY Acad Sci. 1965, 122 : 552-568)
Critère 1 : âge de survenue entre 10 et 50 ans Critère 2 : présence de signes neurologiques à l’examen clinique Critère 3 : signes et symptômes neurologiques correspondant à une atteinte de la SB et du SNC Critère 4 : dissémination temporelle - 2 poussées ou plus (durant au moins 24 heures) et séparées d’au moins 1 mois (une poussée est définie comme l’apparition de nouveaux symptômes ou signes, ou de l’aggravation des signes préexistants) - ou progression des symptômes et des signes pendant au moins 6 mois Critère 5 : dissémination spatiale - Atteinte d’au moins 2 régions anatomiques non contiguës Critère 6 : pas d’autre explication clinique La SEP est dite cliniquement définie, s’il y a 5 critères sur 6, incluant toujours le dernier |
Syndrome de Guillain et Barré SGB
Critères diagnostiques
Les critères majeurs requis sont :
- apparition d’un déficit progressif de plus d’un membre en rapport avec la neuropathie ;
- aréfexie tendineuse ;
- durée de la phase d’extension < 4 semaines
Les critères mineurs sont :
- le caractère relativement symétrique du déficit ;
- des signes sensitifs plus ou moins discrets prédominant sur la sensibilité profonde ;
- atteinte associée des paires crâniennes (facial VII +++) ;
- signes dysautonomiques ;
- pas de signes pyramidaux, d’amyotrophie ou de fasciculations ;
- dissociation albumino-cytologique du liquide céphalo-rachidien LCR après la première semaine ;
des critères électromyographiques EMG en faveur d’une démyélinisation
Rhinosinusite aiguë de l’adulte
Les arguments en faveur d’une surinfection bactérienne responsable de sinusite aiguë purulente sont :
· la présence de 2 au moins des 3 critères majeurs suivants :
1-la persistance ou l’augmentation des douleurs sinusiennes infra-orbitaires malgré un traitement symptomatique (antalgique, antipyrétique, décongestionnant) prescrit pendant au moins 48 heures ;
2-le type de douleur :
- son caractère unilatéral,
- et / ou son augmentation, quand la tête est penchée en avant,
- et / ou son caractère pulsatile,
- et / ou son acmé en fin d’après-midi et la nuit ;
3-l’augmentation de la rhinorrhée et l’augmentation de la purulence de la rhinorrhée. Ce signe a d’autant plus de valeur qu’il devient unilatéral.
· les critères mineurs sont :
- la fièvre, qui persiste au 3ème jour d’évolution ;
- l’obstruction nasale, les éternuements, la gêne pharyngée, la toux, s’ils persistent au-delà des quelques jours d’évolution habituelle de la rhinopharyngite.
S’ils sont associés aux signes précédents, ils renforcent la suspicion diagnostique
Dermatite atopique (DA) ou eczéma constitutionnel du nourrisson
Critères de diagnostic de la dermatite atopique
Enoncés par l’ “United Kingdom Working Party”
Dermatose prurigineuse associée à trois ou plus des critères suivants :
· Antécédents personnels d’eczéma des plis de flexion (fosses antécubitales, creux poplités, face antérieure des chevilles, cou) et/ou des joues chez les enfants de moins de 10 ans
· Antécédents personnels d’asthme ou de rhume de foins (ou antécédents d’asthme, de dermatite atopique ou de rhinite allergique chez un parent au premier degré chez l’enfant de moins de 4 ans)
· Antécédents de peau sèche généralisée (xérose) au cours de la dernière année
· Eczéma des grands plis visible ou eczéma des joues, du front et des convexités des membres chez l’enfant de moins de 4 ans
· Début des signes cutanés avant l’âge de 2 ans (critère utilisable chez les plus de 4 ans seulement)
Williams HC, Burney PG, Hay RJ, Archer CB, Shipley MJ, HunterJJ, The UK Working Party’s diagnostic criteria for atopic dermatitis. Derivation of a minimum set of discriminators for atopic dermatitis
Critères de Rajka et Hanifin
CRITERES DIAGNOSTIQUES MAJEURS DE LA DERMATITE ATOPIQUE
· Prurit
· Topographie et aspect typique des lésions ;
-lichénification des plis chez l’enfant ou à disposition linéaire chez les adultes ;
-visage et face d’extension des membres chez les enfants et les nourrissons
· Eruption récidivante et/ou chronique
· Antécédents personnels et familiaux d’atopie (asthme bronchique, rhinite allergique, dermatite atopique)
CRITERES DIAGNOSTIQUES MINEURS DE LA DERMATITE ATOPIQUE
· Expressions particulières de la dermatite (symptômes objectifs) :
-xérose, ichtyose et/ou kératose pilaire et/ou hyperlinéarité palmaire ;
-dermatite des mains et des pieds ;
-eczéma du mamelon, chéilite, pityriasis alba, plis du cou ;
-aggravation périfolliculaire ;
-aggravation des lésions sous l’influence des facteurs d’environnement et de l’émotion
· Expressions particulières de la dermatite (symptômes subjectifs) :
-prurit à la transpiration ;
-intolérance à la laine et aux solvants des lipides
· Anomalies immunologiques :
-médiation par les IgE : réactions cutanées de type I, élévation du taux sérique des IgE, intolérance alimentaire ( ?) ;
-tendance aux infections cutanées
· Anomalies fonctionnelles :
-pâleur faciale et/ou érythème facial ;
-crises de sudation paroxystique
· Anomalies oculaires et de la peau périorbitaire :
-pigmentation périorbitaire ;
-pli de Dennie-Morgan (double repli sous-palpébral inférieur);
-conjonctivite ;
-kératocône ;
-cataracte sous-capsulaire antérieure
Maladie de Kawasaki
Critères de classification proposés par Kawasaki (1976)
1 Fièvre persistant 1 à 2 semaines, résistant aux antibiotiques
2 Conjonctivite bilatérale
3 Enanthème, pharyngite, langue rouge framboisée, fissuration des lèvres, sécheresse labiale
4 Atteinte des extrémités
- érythème palmo-plantaire (initial)
- œdème induré initial (3ème – 5ème jour)
- desquamation des doigts et des mains (2 à 3 semaines après le début)
5 Erythème polymorphe touchant souvent le tronc
6 Adénopathies cervicales de diamètre > 1.5 cm sans suppuration
Nombre de critères nécessaires : 5
Signes associés possibles évocateurs dans le contexte :
1 Atteinte cardiaque (myocardite, péricardite, atteinte coronaire)
2 Diarrhée, nausées, vomissements, douleurs abdominales
3 Arthralgies ou arthrites
4 Méningite aseptique
5 Ictère modéré ou discrète augmentation des transaminases
6 Anomalies sanguines :
- Hyperleucocytose (> 15,000)
- Anémie
- VS > 50
- Elévation C-réactive protéine
- Thrombocytose
- ASLO négatifs
- Alpha 2 globulines augmentées
- Elévation des transaminases
7 Protéinurie et leucocyturie
Kawasaki’s
mnemonics
« scream
fever »
S
– sausage fingers
C
– conjunctival redness
R – rash
E
– extremity involment
A
– adenopathy
M
– mucosal erythema
Fever
– fever
Neurofibromatose de Recklinghausen 1 NF1
Critères diagnostiques de la neurofibromatose 1 (précisés en 1987 par la conférence de consensus)
Pour pouvoir porter le diagnostic de neurofibromatose 1, il faut au moins 2 signes suivants :
a) au moins 6 taches café au lait, > 5 mm de diamètre chez les sujets prépubères et > 15 mm de diamètre chez les adultes ;
b) au moins 2 neurofibromes de n’importe quel type ou 1 neurofibrome plexiforme ;
c) des éphélides, des lentigines axillaires ou inguinales ;
d) 1 gliome du chiasma optique ;
e) >2 hamartomes de l’ris, nodules de Lisch ;
f) 1 lésion osseuse distinctive (dysplasie du sphénoide ou pseudoarthrose) ;
g) 1 parent au premier degré chez lequel le diagnostic de neurofibromatose 1 a été porté selon les critères précédents.
Syndrome de fatigue chronique SFC de l’enfant
- maladie « nouvelle » d’une durée d’au moins 6 mois ;
- pas de résolution en décubitus ;
- réduction de 50 % des activités de la vie quotidienne ;
- présence de signes cliniques pouvant suggérer une pathologie infectieuse (asthénie, adénopathies, myalgies, etc.)
absence de pathologie psychiatrique majeure
1952
DSM I
1968 DSM II
1980
DSM III
1983 DSM III revisé
1987 DSM III R
1994
DSM IV
Résumé des axes du DSM III R
Axes |
Contenu |
||||
I |
Tous les troubles mentaux (à l’exception de 2 classes figurant sur l’axe II) Situations non attribuables à un trouble mental motivant examen ou traitement (codes V) Codes additionnels : trouble mental non spécifié (non psychotique) ; absence de diagnostic ; diagnostic déplacé |
||||
II |
Troubles de développement Troubles de la personnalité Traits de la personnalité (pas de code diagnostique numérique) |
||||
III |
Toute affection physique actuelle, ou état qui a éventuellement une importance pour la compréhension de l’individu |
||||
IV |
Sévérité des facteurs de stress psychosociaux DSM III : Codes de l’axe IV*
* Sévérité des facteurs de stress psychosociaux |
||||
V |
Evaluation Globale du Fonctionnement EGF (Global Assessment of Functionning Scale) |
Axe I |
Troubles cliniques Autres situations, qui peuvent faire l’objet d’un examen clinique |
Axe II |
Troubles de la personnalité Retard mental |
Axe III |
Affections médicales générales |
Axe IV |
Problèmes psychosociaux et environnementaux |
Axe V |
Evaluation globale du fonctionnement EGF |
Exemple 1 :
Axe I : 295.04 Schizophrénie type indifférencié, chronique avec exacerbation aiguë
305.02 Abus d’alcool, épisodique
305.33 Abus d’hallucinogènes, en rémission
Axe II : V 71.09 Pas de diagnostic sur l’axe II
Axe III : Pneumonie du lobe droit d’étiologie inconnue
Axe IV : Facteurs de stress psychosociaux :
(1) perte de la carte d’invalidité
(2) expulsé de son logement
sévérité 5 – sévère. Aiguë
Axe V EGF actuelle : 25
Meilleure EGF l’année dernière : 30
Exemple 2 :
Axe I : 300.90 Trouble mental non spécifié (non psychotique)
305.62 Abus de la cocaïne
Axe II : 301.81 Personnalité narcissique
Axe III : aucun
Axe IV : Facteurs de stress psychosociaux – pas d’information
Sévérité : 0-Information inadéquate
Axe V : EGF actuelle : 75
Meilleure EGF l’année passée : 85
SYSTEME MULTIAXIAL
Axe I Syndromes cliniques
Code V
Axe II Troubles du développement
Troubles de la personnalité
Axe III Affections et troubles physiques
Axe IV Sévérité des facteurs de stress psychosociaux
Axe V Evaluation globale du fonctionnement EGF
Syndrome malin des neuroleptiques SMN
Les critères majeurs des SMN comportent la fièvre, l’hypertrophie et l’élévation des CPK.
Les critères mineurs comportent une tachycardie, une pression artérielle anormale, une tachypnée, des troubles de la conscience, une hypersudation et une hyperleucocytose.
Pour poser le diagnostic, 3 critères majeurs, ou 2 critères majeurs et 4 mineurs doivent être présents et associés à la notion d’usage de produit neuroleptique.
Maladie de Behcet
Angéite granulomateuse de Churg et Strauss
Dermatomyosite
et polymyosite
Fibromyalgie
Goutte
Maladie de Horton, artérite à cellules géantes (temporale)
maladie lupique
Ostéoarthrite de la main
Périartérite noueuse
Polyarthrite rhumatoïde, arthrite rhumatoide
pseudopolyarthrite rhizomélique PPR
Purpura rhumatoide, purpura de Henoch-Schönlein
Rhumatisme psoriasique
Sclérodermie systémique ScS
Syndrome de Sharp « connectivite mixte »
Syndrome des anticorps anti-phospholipides SAPL
Spondyloarthropathies, syndrome de (Fiessinger-Leroy-)Reiter
Maladie de Takayasu
Vascularite d’hypersensibilité (VHS) Angéite leucocytoclasique des vaisseaux de petit calibre, vasculite d'hypersensibilité
Granulomatose de Wegener
Maladie de Behcet
Maladie de Behcet : critères internationaux 1990 (sensibilité 91 p 100, spécificité 96 p 100)
Ulcérations orales récidivantes (récidivant plus de 3 fois en 12 ans) Assocation de 2 des 4 critères suivants : -Ulcérations génitales récurrentes -Lésions oculaires -Lésions cutanées -Pathergy-test positif Critères applicables uniquement en l’absence d’autres explications cliniques |
Angéite
granulomateuse de Churg et Strauss
Critères de classification proposés par l’ACR American College of Rheumatology (1990)
1 Asthme
2 Eosinophilie > 10 %
3 Mono ou poly-neuropathie
4 Infiltrat pulmonaire transitoire ou migrateur
5 Antécédent de sinusite maxillaire aiguë ou chronique
6 Biopsie d’une artère, artériole ou d’une veinule montrant un infiltrat éosinophile extra-vasculaire
Nombre de critères nécessaires : 4
Sensibilité : 93.5 %
Spécificité : 91.2 %
American
College of Rheumatology
1990 criteria for the classification of Churg-Strauss syndrome (traditional
format), their sensitivity and specificity versus other defined vasculitis syndromes
Asthma
Eosinophilia >10%
Neuropathy, mono or poly
Pulmonary infiltrates, non-fixed
Paranasal sinus abnormality
Extravascular eosinophils
--------------------------------------------------------------------------------
* For classification purposes, a patient shall be said to have Churg-Strauss syndrome (CSS) if at least 4 of these 6 criteria are positive. The presence of any 4 or more of the 6 criteria yields a sensitivity of 85% and a specificity of 99.7%. (See Table 3 for criteria definitions.)
Masi AT, Hunder GG, Lie JT, Michel
BA, Bloch DA, Arend WP, et al. The American College of Rheumatology 1990 criteria
for the classification of Churg-Strauss syndrome (allergic granulomatosis and
angiitis). Arthritis Rheum 1990;33:1094---100.
1990 criteria for the classification of Churg-Strauss syndrome (traditional
format), their sensitivity and specificity versus other defined vasculitis syndromes
CSS subsets
5. Asthma and eosinophilia >10%
3. No asthma, eosinophilia >10%, history of allergy
Non-CSS subsets
1. No asthma or eosinophilia >10%
2. No asthma, but eosinophilia >10%;, no history of allergy
4. Asthma without eosinophilia >10%
--------------------------------------------------------------------------------
* The subset numbers also appear
below the subset boxes in Figure 1. See Table 3 for definitions of criteria.
Dermatomyosite et polymyosite
Critères diagnostiques de la polymyosite et de la dermatomyosite
I Déficit musculaire proximal symétrique
II Anomalies électromyographiques EMG caractéristiques
III Modifications histologiques caractéristiques à la biopsie musculaire
IV Elévation des enzymes musculaires (CPK, ASAT SGOT, LDH, aldolase)
V Eruption cutanée caractéristique
A Polymyosite
1 Certaine : 4 critères présents
2 Probable : 3 critères
3 Possible : 2 critères
B Dermatomyosite – l’éruption est indispensable au diagnostic
1 Certaine : 3 ou 4 critères
2 Probable : 2 critères
3 Possible : 1 critère
Adapté de : Polk R, Manual of Rheumatology and Outpatient Orthopedic Disorders, Little Brown and Co, Boston, 1981, pp 221 - 222
Fibromyalgie
CRITERES DE CLASSIFICATION DE LA FIBROMYALGIE DE L’AMERICAN COLLEGE OF RHEUMATOLOGY, 1990
1 Douleur généralisée depuis > 3 mois par « généralisée », on entend des douleurs des 2 côtés, au-dessus et au-dessous de la ceinture, et des douleurs du squelette axial. La douleur lombaire est considérée comme au-dessus de la ceinture. 2 Douleur à la palpation à au moins 11 des 18 points sensibles suivants : Occiput : bilatérale, aux insertions du muscle sous-occipital Base du cou : bilatérale, à la face antérieure des espaces intertransverses C5-C7 Trapèze : bilatérale, au point médian au bord supérieur Sus-épineux : bilatérale, aux origines, au-dessus de l’épine de l’omoplate près du bord interne Deuxième côte : bilatérale, à la deuxième jonction chondrocostale, juste à l’extérieur de la jonction au niveau de la face supérieure. Epicondyle externe : bilatérale, à 2 cm des épicondyles Fessier : bilatérale, au niveau du quadrant supéro-externe des fesses dans le repli antérieur du muscle Grand trochanter : bilatérale, derrière la proéminence trochantérienne Genou : bilatérale, au niveau du coussin graisseux interne à proximité de la ligne articulaire |
American
College of Rheumatology
1990 criteria for the classification of Fibromyalgia
1. History of widespread pain.
Definition. Pain is considered widespread when all of the following are present:
pain in the left side of the body, pain in the right side of the body, pain
above the waist, and pain below the waist. In addition, axial skeletal pain
(cervical spine or anterior chest or thoracic spine or low back) must be present.
In this definition, shoulder and buttock pain is considered as pain for each
involved side. "Low back" pain is considered lower segment pain.
2. Pain in 11 of 18 tender point sites on digital palpation.
Definition. Pain, on digital palpation, must be present in at least 11 of the
following 18 sites:
Occiput: Bilateral, at the suboccipital muscle insertions.
Low cervical: bilateral, at the anterior aspects of the intertransverse spaces
at C5-C7.
Trapezius: bilateral, at the midpoint of the upper border.
Supraspinatus: bilateral, at origins, above the scapula spine near the medial
border.
Second rib: bilateral, at he second costochondral junctions, just lateral to
the junctions on upper surfaces.
Lateral epicondyle: bilateral, 2 cm distal to the epicondyles.
Gluteal: bilateral, in upper outer quadrants of buttocks in anterior fold of
muscle.
Greater trochanter: bilateral, posterior to the trochanteric prominence.
Knee: bilateral, at the medial fat pad proximal to the joint line.
Digital palpation should be performed
with an approximate force of 4 kg.
For a tender point to be considered "positive" the subject must state
that the palpation was painful. "Tender is not to be considered "painful."
--------------------------------------------------------------------------------
* For classification purposes, patients will be said to have fibromyalgia if both criteria are satisfied. Widespread pain must have been present for at least 3 months. The presence of a second clinical disorder does not exclude the diagnosis of fibromyalgia.
Wolfe F, Smythe HA, Yunus MB, Bennett
RM, Bombardier C, Goldenberg DL, et al. The American College of Rheumatology
1990 criteria for the classification of fibromyalgia: report of the multicenter
criteria committee. Arthritis Rheum 1990;33:160---72.
Goutte
Critères diagnostiques de la goutte
Un patient répondant à 6 critères ou plus est considéré comme atteint de goutte
I Monoarthrite
II Survenue de plus d’un accès aigu
III Inflammation à son maximum en moins d’une journée
IV Rougeur péri-articulaire
V Douleur ou gonflement de la métatarso-phalangienne du gros orteil
VI Atteinte unilatérale du gros orteil
VII Atteinte unilatérale d’une articulation du tarse
VIII Tophus contenant ou présumé contenir des cristaux d’urate de sodium
IX Uricémie supérieure à la normale
X Gonflement articulaire asymétrique sur les radiographies
XI Géodes sous corticales sans érosion sur les radiographies
XII Cristaux d’urate de sodium dans le liquide synovial
XIII Liquide articulaire stérile
La découverte dans le liquide synovial de cristaux d’urate de sodium ou des tophus confirmés sont universellement reconnus comme le meilleur critère diagnostique de goutte.
Référence : American Rheumatism Association, July 1975
American College of Rheumatology
1977 Criteria for the Classification of Acute Arthritis of Primary Gout
1. More than one attack of acute arthritis
2. Maximum inflammation developed within 1 day
3. Monoarthritis attack
4. Redness observed over joints
5. First metatarsophalangeal joint painful or swollen
6. Unilateral first metatarsophalangeal joint attack
7. Unilateral tarsal joint attack
8. Tophus (proven or suspected)
9. Hyperuricemia
10. Asymmetric swelling within a joint on x ray*
11. Subcortical cysts without erosions on x ray
12. Monosodium urate monohydrate microcrystals in joint fluid during attack
13. Joint fluid culture negative for organisms during attack
--------------------------------------------------------------------------------
* This criterion could logically be found on examination as well as on x ray. However the protocol did not request this information in regard to examination.
Wallace SL, Robinson H, Masi AT,
Decker JL, McCarty DJ, Yü T-F. Preliminary criteria for the classification
of the acute arthritis of primary gout. Arthritis Rheum 1977;20:895---900.
Maladie de Horton
Critères de classification proposés par l’ACR (1990)
1 Début de la maladie après 50 ans
2 Céphalées récentes
3 Sensibilité ou diminution des battements d’une artère temporale
4 VS > 50 mm
5 Biopsie d’artère temporale montrant des lésions de vascularite avec infiltrats lymphocytaires ou à polynucléaires et habituellement présence de cellules géantes.
Nombre de critères nécessaires : 3
Sensibilité : 93.5 %
Spécificité : 91.2 %
American
College of Rheumatology
1990 criteria for the classification of giant cell (temporal) arteritis
1. Age at disease onset >=50
years
Development of symptoms or findings beginning at age 50 or older
2. New headache
New onset of or new type of localized pain in the head
3. Temporal artery abnormality
Temporal artery tenderness to palpation or decreased pulsation, unrelatd to
arteriosclerosis of cervical arteries
4. Elevated erythrocyte sedimentation rate
Erythrocyte sedimentation rate >=50 mm/hour by the Westergren method
5. Abnormal artery biopsy
Biopsy specimen with artery showing vasculitis characterized by a predominance
of mononuclear cell infiltration or granulomatous inflammation, usually with
multinucleated giant cells
--------------------------------------------------------------------------------
* For purposes of classification, a patient shall be said to have giant cell (temporal) arteritis if at least 3 of these 5 criteria are present. The presence of any 3 or more criteria yields a sensitivity of 93.5% and a specificity of 91.2%
Hunder GG, Bloch DA, Michel BA, Stevens MB, Arend WP, Calabrese LH, et al. The American College of Rheumatology 1990 criteria for the classification of giant cell arteritis. Arthritis Rheum 1990;33:1122---8.
1990 classification tree for giant cell (temporal) arteritis (GCA)
GCA subsets
7. Age ≥50 at disease onset
and tenderness or decreased temporal artery pulsation
5. Age ≥50 at disease onset and artery biopsy showing mononuclear cell
or granulomatous inflammation, with clinically normal temporal arteries
3. Age ≥50 at disease onset, claudication, normal temporal arteries and
negative biopsy
Non-GCA
1. Vasculitis, with normal temporal
arteries, no claudication, and negative biopsy
2. Vasculitis, age <50 at disease onset, claudication, normal temporal arteries,
and biopsy without specified findings
4. Vasculitis, age <50 at disease onset, clinically normal temporal arteries,
and biopsy with specified findings
6. Vasculitis, with abnormal temporal arteries, age <50 at disease onset
--------------------------------------------------------------------------------
* The subset numbers also appear
below the subset boxes in Figure 1. Missing data rules: If temporal artery findings
are not available, substitute scalp tenderness; if biopsy findings are not available,
substitute headache; if other findings are not available, the vasculitis cannot
be classified. The classification tree yields a sensitivity of 95.3% and a specificity
of 90.7%. See Table 4 for definitions of criteria.
Les 11 critères retenus en 1982 pour la classification de la maladie lupique
1 Eruption malaire en aile de papillon
2 Eruption de lupus discoïde
3 Photosensibilité
4 Ulcérations buccales ou nasopharyngées
5 Polyarthrite non érosive
6 Pleurésie ou péricardite
7 Atteinte rénale : protéinurie > 0.5 g/24 h (ou +++) ou cylindres urinaires
8 Atteinte neurologique : convulsions ou psychose
9 Atteinte hématologique : anémie hémolytique avec hyperréticulose
ou leucopénie <4 000/mm3
ou lymphopénie< 1 500/mm3
ou thrombopénie <100 000/mm3
10 Désordre immunologique : présence de cellules LE
ou d’anticorps anti-DNA natif
ou d’anti-Sm
ou d’une fausse sérologie syphilitique
11 Présence d’un titre anormal d’anticorps antinucléaires à un titre anormal en l’absence de médicament inducteur
Nombre de critères nécessaires : 4 critères simultanés ou successifs
American College
of Rheumatology
The 1982 revised criteria for classification of systemic lupus erythematosus
Criterion | Definition |
1. Malar rash | Fixed erythema, flat or raised, over the malar eminences, tending to spare the nasolabial folds |
2. Discoid rash | Erythematous raised patches with adherent keratotic scaling and follicular plugging; atrophic scarring may occur in older lesions |
3. Photosensitivity | Skin rash as a result of unusual reaction to sunlight, by patient history or physician observation |
4. Oral ulcers | Oral or nasopharyngeal ulceration,
usually painless, observed by physician |
5. Arthritis | Nonerosive arthritis involving 2 or more peripheral joints, characterized by tenderness, swelling, or effusion |
6. Serositis | a) Pleuritis--convincing history
of pleuritic pain or rubbing heard by a physician or evidence of pleural
effusion OR b) Pericarditis--documented by ECG or rub or evidence of pericardial effusion |
7. Renal disorder | a) Persistent proteinuria
greater than 0.5 grams per day or grater than 3+ if quantitation not performed
OR b) Cellular casts--may be red cell, hemoglobin, granular, tubular, or mixed |
8. Neurologic disorder | a) Seizures--in the absence
of offending drugs or known metabolic derangements; e.g., uremia, ketoacidosis,
or electrolyte imbalance OR b) Psychosis--in the absence of offending drugs or known metabolic derangements, e.g., uremia, ketoacidosis, or electrolyte imbalance |
9. Hematologic disorder | a) Hemolytic anemia--with reticulocytosis
OR b) Leukopenia--less than 4,000/mm<>3<> total on 2 or more occasions OR c) Lyphopenia--less than 1,500/mm<>3<> on 2 or more occasions OR d) Thrombocytopenia--less than 100,000/mm<>3<> in the absence of offending drugs |
10. Immunologic disorder | a) Positive LE
cell preparation OR b) Anti-DNA: antibody to native DNA in abnormal titer OR c) Anti-Sm: presence of antibody to Sm nuclear antigen OR d) False positive serologic test for syphilis known to be positive for at least 6 months and confirmed by Treponema pallidum immobilization or fluorescent treponemal antibody absorption test |
11. Antinuclear antibody | An abnormal titer of antinuclear antibody by immunofluorescence or an equivalent assay at any point in time and in the absence of drugs known to be associated with "drug-induced lupus" syndrome |
--------------------------------------------------------------------------------
* The proposed classification is based on 11 criteria. For the purpose of identifying patients in clinical studies, a person shall be said to have systemic lupus erythematosus if any 4 or more of the 11 criteria are present, serially or simultaneously, during any interval of observation.
Tan EM, Cohen AS, Fries JF, Masi AT, McShane DJ, Rothfield NF, et al. The 1982 revised criteria for the classification of systemic lupus erythematosus. Arthritis Rheum 1982;25:1271---7.
Updating the American College of Rheumatology Revised Criteria for the Classification of Systemic Lupus Erythematosus
To the Editor:
In 1982, the Diagnostic and Therapeutic Criteria Committee of the American College
of Rheumatology (ACR)published revised criteria for the classification of systemiclupus
erythematosus (SLE) (1). During the ensuing decade several investigators, including
Drs. Graham Hughes and Donato Alarcon-Segovia, among others, have described
the presence and clinical associations or antiphospholipid antibodies in patients
with SLE, as well as the occurrence of theprimary antiphospholipid syndrome
(2-5). In 1992, Piette and colleagues suggested that the ACR revised criteria
be reevaluated in light of the above discoveries (6).
At the request of Dr. Eng Tan, the Diagnostic and Therapeutic Criteria Committee
of the ACR reviewed the 1982 revised criteria for SLE and recommended tne following
revisions to criterion number 10 ("Immunologic disorder"),which were
approved by the Council on Research and the Board of Directors:
1. Delete item 10(a) ("Positive BE cell preparation"), and
2. Change item lO(d) to "Positive finding of antiphospholipid antibodies
based on 1) an abnormal serum level of IgG or IgM anticardiolipin antibodies,
2) a positive test result for lupus anticoagulant using a standard method, or
3) a false-positive serologic test for syphilis known to be positive for at
least 6 months and confirmed by Treponema pallidum immobilization or fluorescent
treponemal antibody absorption test."Standard methods should be used in
testing for the presence of antiphospholipid (7-10). Publication of this letter
will allow basic and clinical investigators in SLE to not only use, but also
cite, the modification of the 1982 criteria.Marc C. Hochberg, MD, MPH for the
Diagnostic and Therapeutic Criteria Committeee of the American College of Rheumatology1.
Tan EM, Cohen AS, Fries JF, Masi AT, McShane DJ, RothfieldNF, Schaller JG, Talal
N, Winchester RJ: The 1982 revised criteria for the classification of systemic
lupus erythematosus. Arthritis Rheum 25:1271-1277, 1982
2. Harris EN, Gharavi AK, Boey M, Patel BM, Mackworth-Young CG, Loizou S, Hughes
GRV: Anticardiolipin antibodies: detection by radioimmunoassay and association
with thrombosis in systemiclupus erythematosus. Lancet 2:1211-1214, 19833. Alarcon-Segovia
D, Deleze M, Oria CV, Sanchez-Guerrero J, Gomez-Pacheco L, Cabiedes J, Fernandez
A, Ponce de Leon S: Antiphospholipid antibodies and the antiphospholipid syndrome
in systemic lupus erythematosus: a prospective analysis of 500 consecutive patients.
Medicine (Baltimore) 68:353-365, 19894. Asherson RA, Khamashta MA, Ordi-Ros
J, Derksen RHWM, Machin SJ, Barquinero J, Out HH, Harris EN, Vilarde-Torres
M, Hughes GRV: The primary antiphospholipid syndrome: major clinical and serological
features. Medicine (Baltimore) 68:366374, 19895. Alarcon-Segovia D: Antiphospholipid
syndrome within systemic lupus erythematosus. 3:289-291, 19946. Piette JC, Wechsler
B. Frances C, Godeau P: Systemic lupus erythematosus and the antiphospholipid
syndrome: reflections about the relevance of ARA criteria. J Rheumatol 19:1835-1837,
19927. Harris EN, Gharavi AK, Patel BM, Hughes GRV: Evaluation of the anticardiolipin
antibody test: report of an international workshop held 4 April 1986. Clin Exp
Immunol 68:215-222, 1987 8.. Harris EN, Phil M: The second international anticardiolipin
standardization workshop: The Kingston Antiphospholipid Antibody Study (KAPS)
Group. Am J Clin Pathol 94:474-484, 19909. Exner T, Triplett DA, Taberner D,
Machin SJ: Guidelines fortesting and revised criteria for lupus anticoagulants:
Subcommitteefor the Standardization of Lupus Anticoagulants. Thromb Haemost
65:320-322, 199110. Brandt JT, Triplett DA, Alving B. Scharrer I: Scientific
and Standardization Committee Commumcations: criteria for the diagnosis of lupus
anticoagulants—an update. Thromb Haemost 74:1185-1190, 1995
Hochberg MC. Updating the American
College of Rheumatology revised criteria for the classification of systemic
lupus erythematosus [letter]. Arthritis Rheum 1997;40:1725.
Ostéoarthrite de la main
American College of Rheumatology
Classification criteria for osteoarthritis of the hand
Hand pain, aching, or stiffness
and
3 or 4 of the following features:
Hard tissue enlargement of 2 or more of 10 selected joints
Hard tissue enlargement of 2 or more DIP joints
Fewer than 3 swollen MCP joints
Deformity of at least 1 of 10 selected joints
--------------------------------------------------------------------------------
* The 10 selected joints are the second and third distal interphalangeal (DIP), the second and third proximal interphalangeal, and the first carpometacarpal joints of both hands. This classification method yields a sensitivity of 94% and a specificity of 87%. MCP = metacarpophalangeal.
Altman R, Alarcón G, Appelrouth
D, Bloch D, Borenstein D, Brandt K, et al. The American College of Rheumatology
criteria for the classification and reporting of osteoarthritis of the hand.
Arthritis Rheum 1990;33:1601---10.
Critères de classification proposés par l’ACR (1990)
1 Amaigrissement de > 4 Kg
2 Livedo reticularis
3 Douleur ou sensibilité testiculaire non due à une infection, un traumatisme…
4 Myalgies diffuses ou déficit musculaire ou sensibilité des mollets
5 Mono ou polyneuropathie
6 HTA avec diastolique > 90 mm Hg (non due à une déshydratation ou à un obstacle)
7 Urée sanguine > 0.4 g/l ou créatininémie > 15 mg/l
8 Présence d’Ag ou d’Ac HBS
9 Anévrysmes ou occlusions d’artères viscérales sur l’artériographie non dues à l’artériosclérose ou à une dysplasie fibromusculaire ou à une autre cause non inflammatoire
10 Présence de polynucléaires avec ou sans lymphocytes dans la paroi d’artères de petit ou moyen calibre
Nombre de critères nécessaires : 3
Sensibilité : 82.2 %
Spécificité : 86.6 %
American
College of Rheumatology
1990 criteria for the classification of polyarteritis nodosa
1. Weight loss ≥4 kg
Loss of 4 kg or more of body weight since illness began, not due to dieting
or other factors
2. Livedo reticularis
Mottled reticular pattern over the skin of potions of the extremities or torso
3. Testicular pain or tenderness
Pain or tenderness of the testicles, not due to infection, trauma, or other
causes
4. Myalgias, weakness or leg tenderness
Diffuse myalgias (excluding shoulder and hip girdle) or weakness of muscles
or tenderness of leg muscles
5. Mononeuropathy or polyneuropathy
Development of mononeuropathy, multiple mononeuropathys, or polyneuropathy
6. Diastolic BP >90 mm Hg
Development of hypertension with diastolic BP higher than 90 mm Hg
7. Elevated BUN or creatinine
Elevation of BUN >40 mg/dl or creatinine >1.5 mg/dl, not due to dehydration
or obstruction
8. Hepatitis B virus
Presenece of hepatitis B surface antigen or antibody in serum
9. Arteriographic abnormality
Arteriogram showing aneurysms or occlusions of the visceral arteries, not due
to arteriosclerosis, fibromuscular dysplasia, or other noninflammatory causes
10. Biopsy of small or medium-sized artery containing PMN
Histologic changes showing the presence of granulocytes or granulocytes and
mononuclear leukocytes in the artery wall
--------------------------------------------------------------------------------
* For classification purposes, a patient shall be said to have polyarteritis nodosa if at least 3 of these 10 criteria are present. The presence of any 3 or more criteria yields a sensitivity of 82.2% and a specificicy of 86.6%. BP = blood pressure; BUN = blood urea nitrogen; PMN = polymorphonuclear neutrophils.
Lightfoot RW Jr, Michel BA, Bloch DA, Hunder GG, Zvaifler NJ, McShane DJ, et al. The American College of Rheumatology 1990 criteria for the classification of polyarteritis nodosa. Arthritis Rheum 1990;33:1088---93.
1990 criteria for the classification
of polyarteritis nodosa tree format
PAN subsets
3. Neuropathy and weight loss >6.5
kg; negative arteriogram and artery biopsy
4. Positive artery biopsy and neuropathy; negative arteriogram
6. Positive arteriogram, male sex; normal AST and ALT
7. Positive arteriogram and abnormal AST and ALT
Non-PAN subsets
1. Negative arteriogram and no neuropathy
2. Neuropathy; negative arteriogram and artery biopsy; weight loss ≤6.5
kg
5. Positive arteriogram; normal AST and ALT; female sex
--------------------------------------------------------------------------------
* The subset numbers also appear
below the subset boxes in Figure 1. Missing data rules: If angiogram not available,
substitute vessel biopsy (first surrogate); if this is not defined, substitute
testicular pain/tenderness (second surrogate); analogous rule is to be applied
for the other dividing variable whose surrogates are provided (see Figure 1).
The classification tree yields a sensitivity of 87.3% and a specificity of 89.3%.
AST = aspartate aminotransferase; ALT = alaninie aminotransferase. See Table
2 for definitions of criteria.
Critères de l’ARA 1987 pour la polyarthrite rhumatoïde*
Critère |
Définition |
1 Raideur matinale |
Raideur matinale articulaire ou péri-articulaire durant au moins 1 heure |
2 Arthrite d’au moins 3 articulations |
Gonflement simultané d’au moins 3 articulations constaté par un médecin et dû à une hypertrophie des tissus mous ou à un épanchement articulaire (et non à la seule hypertrophie osseuse). 14 articulations ou groupes d’articulations sont à prendre en compte : interphalangiennes proximales (IPP), métacarpo-phalangiennes (MCP), poignets, coudes, genoux, chevilles, métatarso-phalangiennes (MTP). (Les épaules, les hanches, le rachis cervical ne sont pas pris en compte) |
3 Arthrite touchant la main |
Gonflement conforme à la définition sus-jacente d’au moins un des groupes articulaires suivants : poignet, MCP, IPP |
4 Arthrite symétrique |
Atteinte simultanée et bilatérale des articulations ou groupes d’articulations définis dans le critère 2 (l’atteinte bilatérale des IPP, MCP ou des MTP est acceptable même en l’absence d’une symétrie parfaite) |
5 Nodules rhumatoïdes |
Nodosités sous-cutanées constatées par un médecin sur des crêtes osseuses ou des surfaces d’extension ou en situation péri-articulaire |
6 Fréquence de facteur rhumatoïde sérique |
Mise en évidence d’une quantité anormale de facteur rhumatoïde dans le sérum par une technique, dont le résultat est positif chez moins de 5 p 100 des sujets normaux |
7 Signes radiographiques |
Anomalies radiographiques typiques de la polyarthrite rhumatoïde sur des clichés postéro-antérieurs des mains et des poignets avec érosions osseuses osseuses et ostéoporose périarticulaire certaine prédominant sur les articulations touchées |
Les critères 1 à 4 doivent être présents depuis au moins 6 semaines. *Le diagnostic de polyarthrite rhumatoïde peut être porté sur au moins 4 des 7 critères sensibilité : 91 % spécificité : 89 % |
Arnett FC et al, The American Rheumatism Association 1987 revised criteria for the classification of rhumatoid arthritis. Arthritis rheumatism, 1988; 31 : 315 - 324
American College
of Rheumatology
1987 Criteria for the Classification of Acute Arthritis of Rheumatoid Arthritis
Criterion |
Definition |
1. Morning stiffness | Morning stiffness in and around the joints, lasting at least 1 hour before maximal improvement |
2. Arthritis of 3 or more joint areas | At least 3 joint areas simultaneously have had soft tissue swelling or fluid (not bony overgrowth alone) observed by a physician. The 14 possible areas are right or left PIP, MCP, wrist, elbow, knee, ankle, and MTP joints |
3. Arthritis of hand joints | At least 1 area swollen (as defined above) in a wrist, MCP, or PIP joint |
4. Symmetric arthritis | Simultaneous involvement of the same joint areas (as defined in 2) on both sides fo the body (bilateral involvement of PIPs, MCPs, or MTPs is acceptable without absolute symmetry) |
5. Rheumatoid nodules | Subcutaneous nodules, over bony prominences, or extensor surfaces, or in juxtaarticular regions, observed by a physician |
6. Serum rheumatoid factor | Demonstration of abnormal amounts of serum rheumatoid factor by any method for which the result has been positive in <5% of normal control subjects |
7. Radiographic changes | Radiographic changes typical of rheumatoid arthritis on posteroanterior hand and wrist radiographs, which must include erosions or unequivocal bony decalcification localized in or most marked adjacent to the involved joints (osteoarthritis changes alone do not qualify) |
* For classification purposes, a patient shall be said to have rheumatoid arthritis if he/she has satisfied at least 4 or these 7 criteria. Criteria 1 through 4 must have been present for at least 6 weeks. Patients with 2 clinical diagnoses are not excluded. Designation as classic, definite, or probable rheumatoid arthritis is not to be made.
Arnett FC, Edworthy SM, Bloch DA,
McShane DJ, Fries JF, Cooper NS, et al. The American Rheumatism Association
1987 revised criteria for the classification of rheumatoid arthritis. Arthritis
Rheum 1988;31:315---24.
Classification of global functional status in rheumatoid arthritis
Class I |
Completely able to perform usual activities of daily living (self-care, vocational, and avocational) |
Class II | Able to perform usual self-care and vocational activities, but limited in avocational activities |
Class III | Able to perform usual self-care activities, but limited in vocational and avocational activities |
Class IV | Limited in ability to perform usual self-care, vocational, and avocational activities |
* Usual self-care activities include dressing, feeding, bathing, grooming, and toileting. Avocational (recreational and/or leisure) and vocational (work, school, homemaking) activities are patient-desired and age- and sex-specific.
The 1987 classification tree criteria for rheumatoid arthritis (RA)
RA Subsets
|
Non RA Subsets
|
1. Arthritis of 3 or more joint
areas and positive findings on hand radiographs 2. Arthritis of 3 or more joints and serum rheumatoid factor-positive; negative findings on hand radiographs 4. Arthritis of 3 or more joint areas including MCP and wrist joints; serum rheumatoid factor-negative and negative findings on hand radiographs 5. Arthritis involving a single joint area symmetrically and serum rheumatoid factor-positive 6. Oligoarthritis of MCP or wrist joints and serum rheumatoid factor-positive |
3. Arthritis of 3 or more joint
areas, specifically not involving MCP and wrist joint areas; serum rheumatoid
factor-negative and negative findings on hand radiographs 7. Seropositive, but asymmetric oligoarthritis not involving wrist or MCP joint areas 8. Seronegative oligoarthritis |
* See Table 3
for definitions of abbreviations. Missing data rules: If radiographs are not
available, substitute MCP swelling; if results of tests for rheumatoid factor
are not available, substitute wrist swelling; if the clinical data from routine
tests are not available, the patient's disease cannot be classified.
+ These subset numbers also appear under the subset boxes in Figure 1.
Critères diagnostiques de la pseudopolyarthrite rhizomélique PPR
Age > 50 ans
Douleur et raideur matinales dans au moins 2 des aires suivantes :
Cou
Ceinture scapulaire
Ceinture pelvienne
VS > 40 mm à la 1ère heure
Symptômes durant depuis > 1 mois
Absence d’argument pour une autre maladie
Critères de classification proposés par l’ACR (1990)
1 Purpura vasculaire
2 Age < 20 ans au début de la maladie
3 Atteinte abdominale. Douleur diffuse aggravée par les repas, ischémie du grêle avec habituellement diarrhée hémorragique
4 Biopsie montrant des polynucléaires (PN) dans la paroi des artérioles ou des veinules
Nombre de critères nécessaires : 2
Sensibilité : 87.1 %
Spécificité : 87.7 %
American
College of Rheumatology
1990 criteria for the classification of Henoch-Schönlein purpura
1. Palpable purpura
Slightly raised "palpable" hemorrhagic skin lesions, not related to
thrombocytopenia
2. Age ≤20 at disease onset
Patient 20 years or younger at onset of first symptoms
3. Bowel angina
Diffuse abdominal pain, worse after meals, or the diagnosis of bowel ischemia,
usually including bloody diarrhoea
4. Wall granulocytes on biopsy
Histologic changes showing granulocytes in the walls of arterioles or venules
--------------------------------------------------------------------------------
* For purposes of classification, a patient shall be said to have Henoch-Schönlein purpura if at least 2 of these 4 criteria are present. The presence of any 2 or more criteria yields a sensitivity of 87.1% and a specificity of 87.7%.
Mills JA, Michel BA, Bloch DA, Calabrese LH, Hunder GG, Arend WP, et al. The American College of Rheumatology 1990 criteria for the classification of Henoch-Schönlein purpura. Arthritis Rheum 1990;33:1114---21.
1990 Classification Tree for Henoch-Schönlein purpura
HSP subsets
7. Palpable purpura; age at disease
onset ≤20
6. Palpable purpura; age at disease onset >20;; biopsy showing granulocytes
around small blood vessels
4. No palpable purpura; age ≤20 at disease onset; biopsy showing granulocytes
around small blood vessels
3. No palpable purpura; age ≤20 at disease onset; negative biopsy, but
GI bleeding
Non-HSP subsets
1. No palpable purpura; age >20
at disease onset
2. No palpable purpura; age ≤20 at disease onset; biopsy negative for
granulocytes around small blood vessels; no GI bleeding
5. Palpable purpura; age >20 at disease onset; negative biopsy
--------------------------------------------------------------------------------
* The subset numbers also appear
below the subset boxes in Figure 1. The classification tree yields a sensitivity
of 89.4% and a specificity of 88.1%. See Table 3 for definitions of criteria.
GI = gastrointestinal.
Critères du rhumatisme psoriasique*
I. Impératif
Psoriasis cutané ou unguéal, associé à des douleurs, un gonflement des tissus mous et/ou une limitation des mouvements d’au moins une articulation, depuis plus de 6 semaines et constaté par un médecin.
II. Critères complémentaires
A Douleur et gonflement des tissus mous et/ou limitation de mouvement d’une articulation ou plus, constaté par un médecin
B Arthrite inflammatoire d’une interphalangienne distale IPD
C Exclusions spécifiques – nodosités d’Héberden et de Bouchard
D Orteil ou doigt « en saucisse »
E Répartition asymétrique des arthrites des mains ou des pieds
F Absence de nodule sous-cutané
G Sérologie rhumatoide négative
H Liquide synovial inflammatoire avec taux normal ou élévé de C3 ou C4 et absence : (a) d’infection y compris tuberculose, (b) de cristaux d’urate de sodium ou de pyrophosphate de calcium.
I Biopsie synoviale montrant une hypertrophie de la couche bordante avec une infiltration prédominante de cellules mononucléées, et l’absence de granulome et de tumeur
J Radiographies montrant des érosions des petites cellules avec peu ou pas de déminéralisation. Exclusion spécifique : arthrose érosive.
*Rhumatisme psoriasique certain : crtère impératif + 6 critères complémentaires.
Rhumatisme psoriasique probable : critère impératif + 4 critères complémentaires.
Rhumatisme psoriasique possible : critère impératif + 2 complémentaires.
Adapté
de : Bennett R, in Arthritis and Allied Conditions, Mc Carthy DE (Ed),
Lea & Fibiger, Philadelphia, 1985, p 854
Critères cliniques (ARA) de classification de la sclérodermie systémique*
-Sclérodermie proximale : Modification sclérodermique typique de la peau (tendue, épaissie, indurée, ne prenant pas le godet), touchant la face, le cou, le tronc, ou la partie proximale des membres supérieurs ou inférieurs.
-Sclérodactylie
-Cicatrice déprimée d’un doigt ou ulcération de l’extrémité d’un doigt
-Fibrose pulmonaire des bases
*1 critère majeur ou 2 critères mineurs doivent être présents
American
College of Rheumatology
1980 Criteria for the Classification of Systemic Sclerosis
Table 2. Glossary of clinical terms used in description or classification of systemic sclerosis
1. Typical sclerodermatous skin changes: tightness, thickening, and non-pitting induration, excluding the localized forms of scleroderma (morphea or linear scleroderma)
a) Sclerodactyly: above-indicated changes limited to (fingers and toes).
b) Proximal scleroderma: above-indicated changes proximal to the metacarpophalangeal or metatarsophalangeal joints, affecting other parts of the extremities, face, neck, or trunk (thorax or abdomen); usually bilateral, symmetrical and almost always including sclerodactyly
2. Other skin manifestations attributable to systemic sclerosis or comparison disorders
a) Digital pitting scars or loss of substance from the finger pad: depressed areas at tips of digits or loss of digital pad tissue as a result of digital ischemia rather than trauma or exogenous causes
b) Bilateral finger or hand edema: firm but pitting edema, especially involving fingers (includes puffy sausage-like swelling of fingers) or the dorsal aspect of the hands
c) Abnormal skin pigmentation: hyperpigmentation often containing areas of punctate or patchy hypopigmentation or depigmentation ("pepper and salt")
d) Raynaud's phenomenon: at least two-phase color change in fingers and often toes consisting of pallor, cyanosis, and/or reactive hyperemia in response to cold exposure or emotion, as determined by patient's history or physician's observation
3. Visceral manifestationsa) Bibasilar pulmonary fibrosis: bilateral reticular pattern of linear or lineonodular densities which are most pronounced in basilar portions of the lungs on standard chest roentgenogram; may assume appearance of diffuse mottling or "honeycomb lung," and should not be attributable to primary lung disease
b) Lower (distal) esophageal dysphagia: substernal discomfort on swallowing or sensation of food holdup in the retrosternal location
c) Lower (distal) esophageal dysmotility: hypoperistalsis or aperistalsis, as demonstrated by either cine esophagram or fluoroscopy or by manometric study, often accompanied by evidence of decrease in lower esophageal sphincter tone with reflux of gastric contents into the esophagus
d) Colonic sacculations: wide-mouthed diverticula of colon located along the antimesenteric border; found on barium enema examination; these sacculations may also occur in ileum and jejunum
--------------------------------------------------------------------------------
* The text explains the derivation of this "combination" variable which was not on the SCCS form.
Subcommittee for Scleroderma Criteria
of the American Rheumatism Association Diagnostic and Therapeutic Criteria Committee.
Preliminary criteria for the classification of systemic sclerosis (scleroderma).
Arthritis Rheum 1980;23:581---90.
Syndrome de Sharp « connectivite mixte »
Critères diagnostiques d’Alarcon Ségovia modifiés
Critères cliniques Phénomènes de Raynaud (obligatoires)) Doigts boudinés ) au moins 2 d’entre eux Arthrosynovite non destructrice ) Myalgies ou myosite ) Critère biologique (obligatoire) Présence d’anticorps antiRNP (1) à taux élevés (2) |
(1) vérifié par ELISA et/ou immunoblot ; (2) correspondant à des anticorps antinucléaires donnant une fluorescence mouchetée à un taux sérique > 1/1000
Consensus international sur les critères préliminaires de classification du SAPL défini
Critères cliniques1. Thrombose(s) (artérielle, veineuse, ou microvasculaire) Au moins un épisode clinique dans tout tissu ou organe, confirmé (sauf pour thrombose veineuse superficielle) par l’imagerie, le Doppler ou l’histologie (sans inflammation pariétale significative). 2. Morbidité gravidique Au moins une mort fœtale (dès 10 semaines de gestation) inexpliquée par ailleurs, sans anomalie morphologique fœtale décelable par échographie ou examen direct OU Au moins une naissance prématurée (< 34 semaines de gestation) d’un nouveau-né normal morphologiquement liée à une (pré)-éclampsie ou une insuffisance placentaire sévère(s) OU Au moins trois avortements (< 10 semaines de gestation) spontanés consécutifs inexpliqués non liés à une anomalie maternelle anatomique ou hormonale, ou chromosomique parentale. Critères biologiques (avec confirmation au delà de 6 semaines) 1. Anticorps anticardiolipine IgG et/ou M, à titre moyen ou élevé, par un test ELISA standardisé pour la recherche d’anticorps anticardiolipine dépendants de la beta2 glycoprotéine I (B2-GP I) 2. Lupus anticoagulant dépisté dans le plasma selon les recommandations de l’International Society on Thrombosis and Hemostasis. - allongement d’un temps de coagulation dépendant des phospholipides par un test de dépistage : TCA, TCK, dRVVT, TTD, temps de textarine. - absence de correction du test de dépistage par mélange avec un plasma normal déplété en plaquettes - correction totale ou partielle du test de dépistage par adjonction d’un excès de phospholipides - exclusion d’autres coagulopathies, telles que héparinothérapie ou inhibiteur du facteur VIII Le SAPL est « défini », s’il existe au moins un critère clinique et un critère biologique. |
Critères diagnostiques des spondylarthropathies
Critères de Rome des spondylarthrites ankylosantes SpA (1961) |
Critères de l’ARA du syndrome de Fiessinger-Leroy-Reiter (1981) |
||
1) Douleur et raideur lombaires depuis > 3 mois, non soulagées par le repos 2) Douleur et raideur de la région thoracique 3) Limitation de la mobilité du rachis lombaire 4) Limitation de l’expansion thoracique 5) Iritis 6) Sacro-iliite bilatérale radiologique Le
diagnostic est posé en présence de 4 des 5 premiers critères ou en
cas du critère 6 et d’un des autres critères |
Arthrite
périphérique durant > 1 mois associée à : Une uréthrite et/ou une cervite |
||
Critères ESSG des spondylarthropathies (1992) |
Critères diagnostiques par Amor et al. des spondylarthropathies (1993) |
Score |
|
Douleur rachidienne inflammatoire ou synovite périphérique (asymétrique ou des membres inférieurs) Et un ou plus des critères suivants : Fessalgies Sacro-iliite Enthésopathie Antécédents familiaux de spondylarthropathie Psoriasis Entérocolopathie inflammatoire Uréthrite, cervicite ou diarrhée aiguë moins d’un mois avant le début de l’arthrite |
Douleur lombaire nocturne ou raideur matinale Oligoarthrite asymétrique Douleurs fessières (bilatérales ou à bascule) Doigt ou orteil en saucisse Talagie ou enthésite Iritis Urétrite/cervicite non gonococcique datant de moins d’un mois Psoriasis, balanite ou entérocolopathie inflammatoire Sacro-iliite (bilatérale de grade 2 ou unilatérale de grade 3) HLA-B27+ ou antécédents familiaux de spondylarthropathies Amélioration rapide (< 48 h) sous AINS Le
diagnostic est posé, si le score > 6 |
1 2 1 2 2 2 1 1 2 2 2 |
|
Note : les critères (en haut) sont actuellement remplacés par les plus récents, plus larges (en bas)
Critères diagnostiques de la spondylarthrite ankylosante SpA I Lombalgies durant plus de 3 mois, non calmées par le repos II Douleur et enraidissement de la cage thoracique III Limitation de l’ampliation thoracique IV Limitation des amplitudes du rachis lombaire V Notion d’iritis passé ou en évolution VI Sacro-iliite bilatérale radiologique VII Syndesmophytes radiologiques Le diagnostic nécessite 4 des 5 critères cliniques ou le 6è critère plus un des autres. Adapté
de : Bluestone R, in Arthritis and Allied Conditions, Mc Carthy
DJ (Ed), Philadelphia, Lea & Fibiger, 1985, p 829 |
Manifestations évocatrices du syndrome de Fiessinger-Leroy-Reiter I Antécédent de diarrhée ou de rapport sexuel extra-conjugal II Fièvre III Arthrite, habituellement oligo-articulaire IV Uréthrite, éventuellement compliquée de cystite, abcès prostatique, hydronéphrose V Conjonctivite, éventuellement compliquée de kératite, iritis, rétinite ou névrite optique II VI Lésions cutanées A Kératodermie blennoragique B Balanite circinée C Ulcérations superficielles de la langue et de la muqueuse buccale VII Modification de l’électrocardiogramme ECG, péricardite rare Adapté
de : Sharp JT, in Arthritis and Allied Conditions, Mc Carthy
DJ (Ed), Philadelphia, Lea & Fibiger, 1985, p 843 |
American College
of Rheumatology
Percent sensitivity and specificity of various criteria for typical Reiter's
syndrome
Method of
classification
|
Sensitivity
|
Specificity
|
1. Episode of arthritis of more than 1 month with urethritis and/or cervicitis | (84.3%) (70/83) |
(98.2%) (163/166) |
2. Episode of arthritis of more than 1 month and either urethritis or cervicitis, or bilateral conjunctivitis | (85.5%) (71/83) |
(96.4%) (160/166) |
3. Episode of arthritis, conjunctivitis, and urethritis | (50.6%) (42/83) |
(98.8%) (164/166) |
4. Episode of arthritis of more than 1 month, conjunctivitis, and urethritis | (48.2%) (40/83) |
(98.8%) (164/166) |
* Initial episode.
+ Numbers in parenthesis indicate number of patients correctly classified/number
tested.
Willkens RF, Arnett FC, Bitter T,
Calin A, Fisher L, Ford DK, et al. Reiter's syndrome: evaluation of preliminary
criteria for definite disease. Arthritis Rheum 1981;24:844---9.
Critères de classification proposés par l’ACR (1990)
1 Age de début < 40 ans
2 Claudication d’une extrémité, surtout d’un membre supérieur
3 Diminution d’un ou de 2 pouls huméraux
4 Différence de plus de 10 mm Hg de la pression systolique des 2 bras
5 Souffle systolique d’une artère sous-clavière ou de l’aorte abdominale
6 Sténose ou occlusion habituellement segmentaire ou focale de l’aorte, de ses branches primitives ou des grosses artères des membres sans autre étiologie
Nombre de critères nécessaires : 3
Sensibilité 90.5 %
Spécificité : 97.8 %
American
College of Rheumatology
1990 criteria for the classification of Takayasu arteritis
Age at disease onset < 40 years
Development of symptoms or findings
related to Takayasu arteritis at age ≤40 years
Claudication of extremities
Development and worsening of fatigue and discomfort in muscles of 1 or more
extremity while in use, especially the upper extremities
Decreased brachial artery pulse
Decreased pulsation of 1 or both brachial arteries
BP difference >10 mm Hg
Difference of >10 mm Hg in systolic blood pressure between arms
Bruit over subclavian arteries or aorta
Bruit audible on auscultation over 1 or both subclavian arteries or abdominal
aorta
Arteriogram abnormality
Arteriographic narrowing or occlusion of the entire aorta, its primary branches,
or large arteries in the proximal upper or lowe extremities, not due to arteriosclerosis,
fibromuscular dysplasia, or similar causes; changes usually focal or segmental
--------------------------------------------------------------------------------
* For purposes of classification, a patient shall be said to ahve Takayasu arteritis if at least 3 of these 6 criteria are present. The presence of any 3 or more criteria yields a sensitivity of 90.5% and a specificity of 97.8%. BP = blood pressure (systolic; difference between arms).
1990 Takayasu arteritis classification tree
TA subsets
6. Subclavian or aortic bruit and
age ≤40 at disease onset
3. Decreased brachia artery pulse and BP difference >10 mm Hg (between arms)
5. Subclavian or aortic bruit and decreased brachial artery pulse
Non-TA subsets
1. Absence of subclavian or aortic
bruit and normal brachial artery pulse
2. Absence of subclavian or aortic bruit and BP difference <10 mm Hg (between
arms)
4. Subclavian or aortic bruit, age >40 at disease onset, and normal brachial
artery pulses
--------------------------------------------------------------------------------
* The subset numbers also appear
below the subset boxes in Figure 1. Missing data rules: If the information on
subclavian or aortic bruit is not available, substitute arteriogram; if the
arteriogram data are not available, substitute blood pressure (BP) difference
(systolic; between arms), or as listed. The classification tree yields a sensitivity
of 92.1% and a specificity of 97.0%. See Table 3 for definitions of criteria.
Vascularite d’hypersensibilité (VHS)
Critères proposés par l’ACR 1990
Le terme de vascularite d’hypersensibilité est employé depuis la première classification proposée par Zeek et correspond aux angéites leucocytoclasiques touchant les vaisseaux de petits calibres.
Critères de classification
1 Age > 16 ans au début de la maladie
2 Prise médicamenteuse déclenchante
3 Purpura infiltré de type vasculaire
4 Eruption maculo-papuleuse en relief
5 Biopsie avec polynucléaires (PN) péri ou extra-vasculaires
Nombre de critères nécessaires : 3
Sensibilité : 71 %
Spécificité : 83.9 %
American
College of Rheumatology
1990 criteria for the classification of hypersensitivity vasculitis
Age at disease onset >16 years
Development of symptoms after age 16
Medication at disease onset
Medication was taken at the onset of symptoms that may have been a precipitating
factor
Palpable purpura
Slightly elevated purpuric rash over one or more areas of the skin; does not
blanch with pressure and is not related to thrombocytopenia
Maculopapular rash
Flat and raised lesions of various sizes over one or more areas of the skin
Biopsy including arteriole and venule
Histologic changes showing granulocytes in a perivascular or extravascular location
--------------------------------------------------------------------------------
* For purposes of classification,
a patient is said to have hypersensitivity vasculitis if at least 3 of these
5 criteria are present. The presence of any 3 or more criteria yields a sensitivity
of 71.0% and a specificity of 83.9%.
+ This is criterion 20 from Table 1.
Calabrese LH, Michel BA, Bloch DA, Arend WP, Edworthy SM, Fauci AS, et al. The American College of Rheumatology 1990 criteria for the classification of hypersensitivity vasculitis. Arthritis Rheum 1990;33:1108---13.
Criteria and definitions used for the classification of hypersensitivity vasculitis
1. Age at disease onset >16 years
Development of symptoms after age 16
2. Medication at disease onset
Medication was taken at the onset of symptoms that may have been a precipitating
factor
3. Palpable purpura
Slightly elevated purpuric rash over one or more areas of the skin; does not
blanch with pressure and is not related to thrombocytopenia
4. Maculopapular rash
Flat and raised lesions of varous sizes over one or more areas of the skin
5. Polymorphonuclear neutrophils in vessel wall
Biopsy demonstrating granulocytes in the wall of a venule or arteriole
6. Eosinophils in biopsy
Biopsy demonstrating eosinophils in a venule or arteriole at any location
--------------------------------------------------------------------------------
* This is criterion 19 from Table
1.
+ This is criterion 21 from Table 1.
HSV subsets
7. Purpura; history of medication
at disease onset
6. Purpura; no history of medication at disease onset; age >16 at disease
onset
4. Maculopapular rash and biopsy demonstrating eosinophils in a venule or arteriole;
no purpura
2. Biopsy demonstrating granulocytes in the wall of a venule or arteriole; absence
of purpura and maculopapular rash
Non-HSV subsets
5. Palpable purpura without medication
at disease onset, age ≤16 at disease onset
1. No purpura or maculopapular rash; no granulocytes in vessel wall
3. Maculopapular rash; no purpura; no eosinophils in venule or arteriole
--------------------------------------------------------------------------------
* The subset numbers also appear
below the subset boxes in Figure 1. The classification tree yields a sensitivity
of 78.5% and a specificity of 78.7%. See Table 3 for definition of criteria.
Granulomatose de Wegener
Critères de classification proposés par l’ACR (1990)
1 Ulcérations buccales douloureuses ou non, écoulement nasal purulent ou sanglant
2 Nodules pulmonaires ou infiltrats fixes ou cavités
3 Hématurie microscopique ou rouleaux de globules rouges dans le sédiment urinaire
4 Biopsie avec infiltrat granulomateux dans la paroi d’une artère ou en péri ou extra-vasculaire autour d’une artère ou d’une artériole
Nombre de critères nécessaires : 2
Sensibilité : 88.2 %
Spécificité : 92 %
American College
of Rheumatology
1990 criteria for the classification of Wegener's granulomatosis
1. Nasal or oral inflammation
Development of painful or painless oral ulcers or purulent or bloody nasal discharge
2. Abnormal chest radiograph
Chest radiograph showing the presence of nodules, fixed infiltrates, or cavities
3. Urinary sediment
Microhematuria (>5 red blood cells per high power field) or red cell casts
in urine sediment
4. Granulomatous inflammation on biopsy
Histologic changes showing granulomatous inflammation within the wall of an
artery or in the perivascular or extravascular area (artery or arteriole)
--------------------------------------------------------------------------------
* For purposes of classification, a patient shall be said to have Wegener's granulomatosis if at least 2 of these 4 criteria are present. The presence of any 2 or more criteria yields a sensitivity of 88.2% and a specificity of 92.0%
Leavitt RY, Fauci AS, Bloch DA,
Michel BA, Hunder GG, Arend WP, et al. The American College of Rheumatology
1990 criteria for the classification of Wegener's granulomatosis. Arthritis
Rheum 1990;33:1101---7.
--------------------------------------------------------------------------------
* Used as a surrogate if biopsy
data are not available.
Criteria for classification of rheumatic diseases www.rheumatology.org/research/classification/classi.html
classification criteria, http://www.rheumatology.org/research/classification/index.asp
Primer on rheumatic diseases www.arthritis.org/resource/healthpro/primer
Hurst J. Willis, Ambrose Samuel S., Bourke Edmund, Coles William H…[et al.], Criteria for diagnosis, Butterworths 1989